La place de la voiture électrique est souvent sujette à débat. On entend des opinions contradictoires à ce sujet. Il est vrai que les voitures électriques sur le marché sont actuellement assez chères, même si certaines hybrides peuvent être légèrement moins coûteuses. D’un autre côté, il est également vrai que tout au long de leur cycle de vie, de la fabrication à la fin de vie, les voitures électriques polluent autant, voire plus, que les voitures thermiques.
Pourtant, une prévision de l’agence spécialisée Bloomberg annonce qu’en 2030, presque un tiers des voitures vendues dans le monde sera électrique. Comment concilier ces points de vue contradictoires ?
La réponse réside dans le fait que nous sommes certainement à la fin de l’ère des véhicules thermiques, mais seulement au début de l’ère de la motorisation électrique. Tout comme les révolutions industrielles passées, nous ferons des progrès considérables dans ce domaine. Souvenez-vous du prix et des capacités des téléphones portables il y a dix ans.
Les voitures électriques deviendront moins polluantes, moins chères et un modèle économique viable sera trouvé. Des dizaines de milliards d’euros ont été investis dans la recherche sur les véhicules électriques au cours de la dernière décennie, avec Renault-Nissan en tête. Cette tendance s’accélère encore. Récemment, le groupe Volkswagen a annoncé un investissement de 44 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années pour adapter ses usines.
Certains pourraient se demander si les constructeurs auraient pu ou dû prendre cette voie plus tôt. Cependant, il faut faire attention aux “y’a qu’à faut qu’on” car les constructeurs ont trouvé un intérêt évident à continuer dans la voie des voitures essence et du pétrole. La pression pour le changement n’est apparue que récemment et malgré les recherches, de nombreuses difficultés techniques persistent.
Il existe plusieurs défis à relever : les ressources en cobalt et en lithium pour les batteries ne sont pas inépuisables, la production électrique nécessaire pour alimenter les voitures pose des questions quant à sa source, et le modèle économique des voitures électriques est encore instable.
En somme, même si personne ne l’admet ouvertement, il est possible que les moteurs thermiques de dernière génération soient plus propres que les voitures électriques pendant encore quelque temps. Cependant, de nombreuses personnes fantasment sur le moteur à hydrogène, mais les ingénieurs et les chimistes ont encore du travail à faire dans ce domaine.
Maintenant que vous avez toutes ces informations, à vous de choisir votre camp dans le débat entre les voitures électriques et thermiques. L’avenir de l’automobile est électrique, mais profitons de cette période de transition pour imaginer un avenir plus propre et plus durable pour tous.
