Les 10 meilleurs crossovers/SUV urbains d’occasion (Mise à jour 2023)

Les 10 meilleurs crossovers/SUV urbains d'occasion (Mise à jour 2023)

C’est ensuite le Nissan Juke qui a popularisé le concept en 2010. Depuis lors, de nombreux concurrents ont vu le jour, ce qui nous a poussés à créer une nouvelle catégorie dans notre sélection des meilleures occasions… Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Un crossover, à l’origine, est un véhicule qui mélange les caractéristiques de plusieurs catégories. Par exemple, le BMW X6 est un 4×4… coupé ! Cependant, dans le langage courant, il désigne aujourd’hui de nombreux 4×4 qui n’en sont pas vraiment, dérivés de citadines, de compactes ou de familiales. D’autre part, un SUV, ou “Sport Utility Vehicle”, est un “véhicule de loisirs bi-corps, pouvant posséder certaines capacités de roulage hors route ou de remorquage”. En fait, c’est un croisement entre un monospace et un 4×4, comme le dernier Renault Espace. Cependant, le terme est souvent utilisé pour parler de ces petits véhicules surélevés sur base de citadines, comme ceux que nous allons voir dans cette sélection. C’est un peu déroutant… Enfin, les SUV “urbains” sont ceux de petite taille, dérivés d’une citadine et/ou reprenant leur plateforme.

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Citroën C4 Cactus

Citroën C4 Cactus

Nous allons commencer par les défauts que l’on peut lui trouver. Les vitres arrière ne s’entrouvrent qu’à moitié, la banquette se rabat en une seule pièce (aujourd’hui, on peut opter pour une banquette en deux parties, Citroën a corrigé cela), il n’y a pas de compte-tours et pas de vitres à impulsion.

En revanche, la présentation est intéressante et la qualité est assez correcte par rapport aux prix légèrement inférieurs à ceux de la concurrence française. Les matériaux utilisés sont de qualité moyenne. Les moteurs modernes (3 cylindres Puretech atmosphérique ou turbo, de 82 à 110 ch, diesel BlueHDI 100 ch) s’adaptent parfaitement au poids réduit de la voiture, ce qui offre de bonnes performances et une consommation parmi les meilleures de la catégorie.

De plus, son style est original et peut plaire, ou déplaire. Mais ce qui est sûr, c’est que la carrosserie est protégée par les “airbumps”, ces grosses zones en plastique déformable dont on peut même choisir la couleur.

La fiabilité commence à être intéressante, même si ce n’est pas exceptionnel (problèmes connus de courroie de distribution sur les moteurs 1.2 Puretech turbo, catalyseur, bugs du SMEG, écran multimédia). Il vaut mieux privilégier un modèle à partir de fin 2017.

Quant aux tarifs sur le marché de l’occasion, ils sont conformes à ce que l’on peut attendre. Après le restylage en 2017, le C4 Cactus a perdu certains attributs de crossover (barres de toit, airbumps), mais a gagné en confort avec des suspensions à butée hydraulique progressives et, en option, des sièges en mousse à haute densité très efficaces. Citroën ne le présente plus comme un crossover mais comme une berline, transitoire remplaçante de la C4.

Fiat 500X

Fiat 500X

Tout comme la 500, sa version crossover, la 500X, connaît un grand succès en termes de ventes. Il faut dire qu’il présente certains arguments forts : un design attrayant, des lignes bien proportionnées mais suffisamment “virilisées” pour plaire à tous, et pas seulement aux femmes, un bon plaisir de conduite, des volumes satisfaisants (sans être parmi les meilleurs), ainsi qu’une qualité de fabrication et de finition à laquelle Fiat ne nous avait pas habitués. Il est en effet très bien présenté et les matériaux utilisés dans l’habitacle sont de qualité comparable à ce qui se fait de mieux dans la catégorie, comme les nouveaux Renault Captur ou Peugeot 2008.

Cependant, il faudra composer avec un confort un peu ferme et des trépidations sur autoroute. Le 500X est donc plus à l’aise en zone urbaine en tant que SUV “urbain”.

En termes de fiabilité, il se situe au-dessus de la moyenne jusqu’à présent, malgré quelques problèmes liés à l’électronique embarquée. En raison de sa popularité, les prix ne baissent pas aussi rapidement que pour d’autres modèles Fiat. Cependant, il est possible de trouver de bonnes affaires et les annonces commencent autour de 9 500 €, que ce soit pour un diesel ou un essence. Il convient de noter que la gamme de motorisations est large, allant de 95 à 140 ch en diesel et de 110 à 170 ch en essence.

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Le Ford Puma

Le Ford Puma

Oui, le Puma d’aujourd’hui n’est plus un petit coupé sportif, mais bien un SUV urbain qui fait partie de notre sélection cette année. Les temps changent comme on dit… Basé sur la plateforme de la Fiesta, il en reprend les principales motorisations et en ajoute quelques autres, comme un diesel de 120 ch pendant un certain temps. Il est également disponible en essence, avec un moteur trois cylindres 1.0 EcoBoost de 125 ou 155 ch, tous deux micro-hybrides.

Il a également la bonne idée de proposer une version Flexifuel du 1.0 de 125 ch, qui accepte l’E85, ce qui le rend économique à l’usage. De plus, une version ST de 200 ch est disponible en haut de gamme.

Le Puma offre un espace moyen pour les passagers, mais son coffre est spacieux et il propose une astuce avec un grand compartiment sous le plancher du coffre, lavable à grande eau (avec un bouchon de vidange), qui ajoute 80 litres de volume.

En termes de style, il est également plaisant et on en voit partout en France.

Enfin, ses tarifs sont assez compétitifs pour un modèle neuf, compte tenu de son équipement complet, ce qui le rend également assez abordable sur le marché de l’occasion, dans une certaine mesure, étant donné les prix élevés actuels et sa fiabilité jusqu’à présent sans reproche.

Honda HR-V 2

Honda HR-V 2

Le HR-V de première génération (1999) a été un précurseur dans la catégorie des SUV urbains. Bien qu’il ait pris de l’âge aujourd’hui, il reste un bon choix original (à partir de 2 500 €, pour 200 000 km). Cependant, intéressons-nous plutôt à la deuxième génération, sortie en 2015. Plus sobre stylistiquement que la “Joy Machine” originale, il conserve tout de même un style extérieur affirmé. À l’intérieur, il est plus conventionnel, avec un tableau de bord assez classique que l’on peut égayer avec des bandeaux de couleur.

Ses points forts sont son habitabilité exceptionnelle (facile, c’est un “grand” SUV urbain avec 4,29 m), son volume de coffre très intéressant (453 litres) et ses aspects pratiques bien pensés, comme les “magic seats”, une exclusivité Honda, qui permettent de relever l’assise de la banquette arrière pour laisser passer des objets hauts (vélos, plantes, etc.). De plus, il bénéficie d’une fiabilité de haut niveau avec peu de problèmes isolés. C’est une caractéristique commune à tous les modèles Honda.

En revanche, pour préserver un comportement routier efficace et dynamique, les suspensions sont fermes, peut-être trop pour certains, et le confort est quelque peu “sportif”. Il existe aujourd’hui deux moteurs essence au choix, un 1.5 de 130 ch et un 1.5 de 182 ch, tandis que le diesel 1.6 i-DTEC de 120 ch a été abandonné en 2019. Les prix commencent à environ 11 000 € pour un diesel datant de 2015/2016 affichant 150 000 km. L’année dernière, c’était le même prix pour des modèles avec 100 000 km ! En essence, il faut compter au moins 15 000 € pour moins de 100 000 km.

Hyundai Kona

Hyundai Kona

Les coréens Hyundai et Kia ont tous deux lancé un SUV urbain en 2017. Hyundai s’est notamment fait remarquer avec le Kona. Surtout grâce à son style qu’on peut certes trouver torturé, mais qui se démarque de la concurrence. Il présente des détails travaillés, originaux (phares à deux étages, calandre cascade, boucliers intégrant les feux). En revanche, l’intérieur est plus sobre mais pas désagréable. Il est en tout cas correctement fini et bien équipé.

Le Kona offre également une tenue de route dynamique, mais un confort assez ferme. Ses motorisations sont puissantes, avec deux options essence de 120 et 177 ch, ainsi que des moteurs diesel arrivés un an après son lancement (CRDI 115 et 136 ch). Le Kona est également disponible en version 100 % électrique et en hybride depuis respectivement 2018 et 2019.

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La fiabilité est actuellement très bonne, bien que quelques problèmes aient été rencontrés lors du lancement de la version restylée en 2021, notamment au niveau de la boîte de vitesses DCT. Les prix sont encore assez élevés, mais c’est le cas de tous les SUV urbains en ce moment, et cela s’explique en grande partie par la pénurie de modèles disponibles sur le marché. On peut trouver des modèles à partir de 13 000 € environ, en essence de 120 ch ou en diesel de 115 ch, et les cotes n’ont presque pas changé depuis 2022.

Mazda CX-3

Mazda CX-3

Un autre japonais, dont l’un des principaux atouts est la fiabilité, ce qui justifie à lui seul sa présence dans cette sélection. Mais ce n’est pas tout. Le CX-3 séduit également par son esthétisme. Il est vrai que le “Kodo design” est plaisant. C’est également l’un des SUV urbains les plus agréables à conduire, alliant performances et dynamisme de belle manière. Il est également très bien équipé en haut de gamme, avec par exemple un affichage tête haute, ce qui est exceptionnel dans cette catégorie.

Tout cela a un revers : le confort et l’habitabilité. En effet, le confort est ferme, il faut donc aimer cela, tandis que l’espace à bord est limité. Cela vaut également pour le coffre, qui offre 350 litres de volume, ce qui est dans la moyenne basse.

En ce qui concerne les moteurs, Mazda n’a pas cédé à la tendance du downsizing et les moteurs du CX-3 conservent des cylindrées confortables sans pour autant consommer beaucoup. On a le choix entre un essence 2.0 de 121 ou 150 ch et des diesels 1.5 de 105 ch et 1.8 de 115 ch (le 1.5 a disparu en 2019 et le 1.8 en 2021).

Sur le marché de l’occasion, les prix restent assez élevés. Cependant, les modèles se revendent également à un bon prix, et les niveaux d’équipement justifient les montants demandés.

Peugeot 2008

Peugeot 2008

Pendant longtemps, le Peugeot 2008 est resté à la deuxième place des ventes, derrière le Renault Captur 1. Cependant, il est intrinsèquement meilleur que ce dernier. Il a même pris la première place un certain temps, avant que Renault ne reprenne l’avantage grâce à son restylage… En 2020, les cartes ont été rebattues avec l’arrivée des générations “2” pour les deux concurrents.

Mais revenons au 2008 “1”. Il est mieux présenté et mieux fini que son rival le Captur 1. Il dispose d’un plancher parfaitement plat lorsque la banquette est rabattue, ce qui permet un transport facile d’objets volumineux. Il offre également une gamme de motorisations plus étendue que son concurrent, du moins au lancement, avec notamment d’excellents moteurs 1.2 Puretech de 82 et 110 ch, ce dernier étant l’un des meilleurs moteurs montés dans un SUV urbain. Malheureusement, ses performances sont entachées par des problèmes de fiabilité (courroie de distribution qui se désagrège), bien que cela soit désormais presque résolu.

En 2016, le restylage a apporté un look plus “SUV” et la version 130 ch du 1.2 Puretech, moteur étonnamment puissant et sobre. Le comportement routier est digne de Peugeot, avec une bonne efficacité et un dynamisme supérieur à de nombreux concurrents, y compris le célèbre Captur. En termes de fiabilité, mis à part la courroie de distribution et les bugs du système multimédia, ce n’est pas si mauvais. En privilégiant un modèle de 2018 et ultérieur, on pourra être plus tranquille.

Renault Captur

Renault Captur

Il a été la star de sa catégorie et a explosé les ventes à sa sortie en 2013. Son principal atout ? Un design agréable qui plaît beaucoup, avec la possibilité de personnaliser la couleur du toit et de jouer avec les couleurs selon ses goûts. Joli donc, bien présenté également à l’intérieur, mais le plus gros reproche concerne la qualité des matériaux utilisés.

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Les plastiques durs côtoient d’autres plastiques durs qui sonnent creux, ce qui n’est pas au niveau de son principal concurrent, le 2008 dont nous avons parlé précédemment. Heureusement, le restylage de 2017 a amélioré cet aspect, le plaçant ainsi au même niveau que le 2008. La gamme de motorisations était limitée à l’origine, mais elle s’est élargie avec l’arrivée d’un 1.5 dCi de 110 ch en complément du 90 ch d’origine. Les consommations en diesel sont très basses. En termes de transmission, on peut opter pour la boîte pilotée à double embrayage EDC, qui libère la main droite et la jambe gauche, mais qui peut connaître quelques problèmes de fiabilité (bruits, blocages, casses).

Les prix sur le marché de l’occasion sont revenus à des niveaux raisonnables, contrairement aux premières années, mais cela signifie également que vous obtiendrez moins d’argent lors de la revente. La fiabilité globale a diminué au fil des années, avec quelques bugs électroniques du système R-Link et, comme nous l’avons mentionné, quelques cas isolés de défaillance de la boîte EDC, ainsi qu’un moteur 1.2 TCe qui consomme de l’huile, peut casser et présente de nombreux problèmes d’étanchéité. Nous devons être honnêtes, nous avons même hésité à le retirer de notre sélection. Cependant, nous lui laissons une chance. Il faut donc le surveiller de près, mais si l’exemplaire convoité ne présente aucun défaut, l’achat est envisageable et il sera plus facile de négocier le prix.

Skoda Yeti

Skoda Yeti

Pour un budget raisonnable aujourd’hui, car il commence à prendre de l’âge, on peut se tourner vers le Skoda Yeti. Avant la sortie du trio Kamiq, Karoq, Kodiaq, c’était lui qui représentait la seule proposition SUV du constructeur tchèque.

Avec ses 4,20 m de long, il reste dans la catégorie des “urbains”, même si à son lancement, il a été comparé à des compacts. Il offre un espace généreux et un volume de coffre de 416 à 510 litres, en fonction de la position de la banquette coulissante, ce qui est excellent. Après son restylage, son style s’est adouci avec la disparition des phares en deux parties, dont un rond.

En outre, il est sérieux, bien fini et homogène sur la route. Il bénéficie des organes du groupe Volkswagen, ce qui lui offre des moteurs modernes et des équipements à jour, sans être hyper technologiques pour autant. Cependant, son rapport prix/prestations/équipement est très intéressant sur le marché de l’occasion. On peut en effet trouver des modèles diesel (malheureusement, il s’est principalement vendu en diesel à une époque où c’était la norme) à partir de 7 500 € (les prix ont augmenté depuis l’année dernière, malgré son âge).

En termes de fiabilité, il partage celle de modèles comparables utilisant les mêmes mécaniques chez VW. On fera donc attention aux boîtes DSG, au volant moteur bi-masse du TDI 140 et à la mise en conformité des diesels après le scandale du Dieselgate. Mais globalement, un achat aujourd’hui peut être fait en toute tranquillité, car les modèles ont normalement été améliorés en termes de fiabilité.

Suzuki Vitara

Suzuki Vitara

Les Japonais sont une fois de plus à l’honneur, et c’est mérité car leurs produits sont fiables et bien conçus, ce qui est un critère important lors de l’achat d’un véhicule d’occasion.

Et la quatrième génération de Vitara répond parfaitement à cette définition. Il apporte également une touche de fun, avec un design extérieur un peu plus joyeux, offrant par exemple la possibilité d’opter pour une livrée bicolore. L’intérieur est plus sobre mais pas désagréable. Surtout, malgré une insonorisation légère, il est agréable à conduire et efficace sur la route.

De plus, il dispose d’une garantie solide, est bien équipé et est proposé en version 4×4, ce qui peut faire de l’ombre aux leaders français. Encore faut-il passer outre son image de marque moins prestigieuse. Les prix bas sur le marché de l’occasion sont un argument en ce sens.

Pour résumer, voici les 10 meilleurs crossovers/SUV urbains :

  • Citroën C4 Cactus
  • Fiat 500X
  • Ford Puma
  • Honda HR-V 2
  • Hyundai Kona
  • Mazda CX-3
  • Peugeot 2008
  • Renault Captur
  • Skoda Yeti
  • Suzuki Vitara