Les 5 détails surprenants pour reconnaître une voiture électrique dès le premier regard

Les 5 détails surprenants pour reconnaître une voiture électrique dès le premier regard

La voiture électrique révolutionne progressivement le monde de l’automobile, avec des codes parfois surprenants que nous commençons à peine à remarquer. Découvrons ces détails inhabituels qui permettent de repérer une voiture électrique en un clin d’œil.

La calandre pleine (voire l’absence de calandre)

L’une des caractéristiques les plus frappantes lorsque l’on découvre une nouvelle voiture électrique est souvent la calandre. Ceux qui connaissent l’importance du design automobile comprendront que la calandre est un élément puissant et emblématique de chaque marque, à tel point que des marques prestigieuses comme BMW, Audi ou Maserati ne peuvent que confirmer. Ainsi, découvrir la nouvelle face avant “pleine” de nombreux modèles électriques disponibles sur le marché peut être déroutant. Et que dire de l’absence de calandre de la Tesla Model 3, qui rappelle étrangement l’affiche du film Silent Hill (si l’on considère que la calandre est la bouche de la voiture, bien sûr). Ou encore celle de la Ford Mustang Mach-E. Ce n’est pas laid, mais il manque quelque chose. N’est-ce pas ?

Les jantes aéro

J’ai déjà exprimé mon mépris pour les hideuses jantes aéro de la Tesla Model 3, et je ne changerai jamais d’avis à ce sujet. La personne qui a conçu cela devrait être bannie à vie de l’industrie automobile, point final. Mais ce n’est pas le seul modèle à en être équipé. Nous savons maintenant que ce type de roues “pleines” permet d’économiser jusqu’à 5% d’énergie sur autoroute, selon le modèle. Ce qui peut représenter 25 km pour une voiture disposant d’une autonomie de 500 km. C’est important, car cela pourrait même, dans le pire des cas, éviter quelques divorces. Les constructeurs s’y mettent donc, avec plus ou moins de succès, mais même Audi peine à équiper efficacement son entrée de gamme, l’e-tron GT. Autre problème cependant : il semblerait que les pneus larges et de grand diamètre soient plus énergivores. C’est ainsi que l’on se retrouve avec une Taycan équipée de jantes de 19 pouces ou une Model S avec des roues de vélo. Alors, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est un non catégorique.

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Les pneus “verts”

Bon, ils ne sont pas encore verts en couleur, mais qui sait, cela viendra peut-être un jour. Quoi qu’il en soit, c’est l’un des signes extérieurs de l’électromobilité qui passe le plus inaperçu, voire pas du tout. Et pourtant, il est l’un des plus significatifs. Les pneus spécifiques aux voitures électriques ont la particularité de présenter une résistance au roulement moindre, ce qui se traduit par une consommation d’énergie réduite. De plus, leur fabrication nécessite moins de matières premières que les pneus standards. De bonnes raisons de les adopter, même s’ils sont généralement plus chers.

L’échappement s’est échappé

Si l’avant lisse et plein sans entrée d’air trahit généralement la présence d’une motorisation électrique, il en va de même pour l’arrière de la voiture. Pas d’entrée d’air à l’avant ? Pas de sortie à l’arrière, et donc aucune trace d’un pot d’échappement. Je suis sérieux, ce genre de détail fait encore hésiter certains amateurs de voitures à passer à la voiture électrique. Ne les jugeons pas, chacun a ses préférences, mais nous devons admettre que les quatre magnifiques tubulures en inox qui dépassent des jupes d’une Lamborghini ou d’une Porsche 911 Turbo ont indéniablement du style. Dommage qu’elles représentent tout ce que notre planète – et nos poumons – rejettent.

Les deux coffres

Ce sujet fait débat. Étonnamment, toutes les voitures électriques ne disposent pas d’un “frunk”, ou coffre avant, bien que des modèles comme Tesla, la Mach-E ou le Taycan en soient pourvus. J’ai été surpris de découvrir, par exemple, l’espèce de mécanisme complexe qui se trouve sous le capot avant d’une Hyundai Kona, offrant encore moins d’espace qu’un moteur thermique. Au final, une voiture électrique bien conçue offre généralement plus d’espace intérieur que son homologue thermique. Même si les batteries occupent un peu de place, il n’y a pas de réservoir d’essence, un petit moteur logé sur les essieux, pas d’embrayage, pas de transmission, pas de boîte de vitesses. Cela laisse donc de la place pour les clubs de golf ou pour transporter… ce que vous voulez.

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On pourrait également parler des nouveaux revêtements intérieurs, des matériaux “écologiques” tels que le cuir végétalien, ou encore de l’aérodynamique optimisée, mais nous aborderons ces sujets plus tard, lorsque la majorité des nouveaux véhicules électriques ne seront plus des SUV…