Les 7 attitudes pour s’affirmer et se faire respecter au travail

Les 7 attitudes pour s’affirmer et se faire respecter au travail

Tu en as assez de ne pas te sentir respecté au travail ?
Tu aimerais t’affirmer auprès de tes collègues et de tes supérieurs ?

Alors laisse-moi te partager un secret qui a changé ma vie professionnelle lorsque j’étais salarié :

Se faire respecter au travail, une question d’ATTITUDE

Tu l’as sûrement déjà remarqué, certaines personnes se font davantage respecter que d’autres.
Ce n’est pas un hasard !

Dans cet article, je vais te partager :

  • Les mauvaises habitudes en entreprise qui détruisent le respect que les gens ont pour toi.
  • Et les bonnes attitudes à adopter pour t’affirmer et inspirer le respect naturellement.

Je vais t’aider à retrouver une place saine dans ton entreprise pour que tu puisses t’épanouir professionnellement.

Comment se faire respecter au travail : les 7 attitudes professionnelles qui inspirent le respect

⭐ 1) Fais descendre ton patron de son piédestal

En France, nous avons tendance à surestimer les patrons !
On les met souvent sur un piédestal, comme s’ils étaient supérieurs à nous.

Beaucoup d’employés changent de comportement en leur présence.
Par exemple, ils peuvent se sentir obligés de dire “oui” à une demande alors qu’ils pensent “non”.

Dans l’espoir de se faire apprécier, ils deviennent “dociles”.

Voici mon premier conseil : désacralise ton patron.
Même s’il est ton supérieur hiérarchique, ce n’est pas une raison pour avoir une relation parent/enfant avec lui.

Si tu adoptes la posture de l’enfant, tu seras traité en tant que tel !
En étant trop dominé, tu lui laisses la place de dominant et tu l’incites à profiter de cette faiblesse.

La hiérarchie est simplement un outil pour structurer l’entreprise.
Le seul “pouvoir” de ton patron est de te dire sur quoi tu dois travailler.

Pour ce qui est du côté humain, il n’y a AUCUNE différence entre vous.
Il n’est pas meilleur que toi parce qu’il est ton supérieur.
Vous êtes deux humains qui travaillent ensemble sur un projet.
Vous avez conclu un marché dans lequel tu es rémunéré pour ton temps.

Alors, agis avec ton patron comme ton égal, car c’est ce qu’il est : ton égal.
Ne sois pas intimidé par sa position dans l’entreprise, car tu es aussi légitime que lui.

Si tu prends confiance en toi, tu te rendras compte de ta valeur et tu te sentiras à la hauteur.
Tu n’auras plus besoin de compenser ton grade inférieur par des flatteries ou des compromis.

Ose t’affirmer, ne te dévalorise jamais, donne ton avis, dis non quand tu n’es pas d’accord.
Bref, prends ta place de collaborateur !

Cette attitude imposera le respect, car elle montrera que tu es une personne de valeur.
En gardant une posture dominante, il sera bien plus difficile pour ton patron de ne pas te respecter ou d’abuser de ta gentillesse.

Attention cependant à ne pas entrer dans un combat de coqs : tu n’es pas en compétition avec lui !
Respecte la hiérarchie, mais ne change pas ton comportement envers lui pour autant.

Ainsi, votre relation professionnelle sera beaucoup plus équilibrée et respectueuse.

⭐ 2) Comment gérer son patron en respectant son contrat de travail à la lettre

Parfois, certains patrons ou collègues peuvent essayer de profiter de toi en te demandant de partir plus tard le soir, de donner un coup de main sur un dossier hors de ton champ de compétences ou encore de répondre à un e-mail d’un client important bien après ta journée de travail.

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Si tu veux te faire respecter au travail, tu dois poser des limites entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.

Mon conseil : tiens-toi strictement à ton contrat de travail.
Si tu es payé 35h/semaine, n’en fais pas plus.
Ne te laisse pas influencer par tes collègues qui ont décidé de passer des heures supplémentaires pour passer pour des employés modèles.

Si tes horaires sont de 9h à 17h, alors arrive à 8h59 et pars à 17h01.

Sans cela, ton patron s’habituera à ta flexibilité et te demandera régulièrement de nouvelles faveurs.
Si ton patron veut que tu restes plus longtemps, exige qu’il te paye chaque minute supplémentaire en heure supplémentaire.

Idem pour tes collègues, ils n’ont pas à te demander quoi que ce soit, tu n’as de compte à leur rendre.

Cela ne veut pas dire que tu dois devenir égoïste et refuser d’être courtois.
Mais assure-toi que les demandes soient vraiment exceptionnelles et que tu ne sois pas forcé d’y répondre.

Si malheureusement tu es déjà tombé dans ce piège, fais la transition en douceur.
Reprends doucement le contrôle de tes journées en réduisant progressivement la quantité de services que tu rends.

Par exemple, si tu as l’habitude de finir à 18h au lieu de 17h, pars 5 minutes plus tôt chaque jour pour que la transition soit discrète.

Un patron respectueux n’est pas censé te demander de travailler plus longtemps, encore moins gratuitement.
Même si en pratique, la plupart ne se privent pas d’exploiter la gentillesse de leurs salariés.

Si on te fait une remarque ou un reproche, invoque ton contrat de travail.
Ne te laisse pas influencer par la culpabilisation de la culture du présentéisme.

Arriver et partir à l’heure est NORMAL.
Si tu as peur de te faire sanctionner, rappelle-toi que tu es protégé par le code du travail.

En respectant ton contrat, tu t’affirmes auprès de ton patron sans risque.
Petit à petit, tu redeviendras un collaborateur à ses yeux plutôt qu’un employé docile.
Il te demandera de moins en moins de services et ce sera une base solide pour te faire respecter au travail, pour ton plus grand bonheur.

⭐ 3) Garder une trace de tout ce que tu fais

Garde une trace de tout ce que tu fais dans l’entreprise !
Pour cela, écris :

  • Tu viens de terminer une mission confiée par ton patron ? Annonce-lui la bonne nouvelle par e-mail.
  • Ton patron te confie un nouveau projet ? Récapitule sa demande par e-mail pour t’assurer que vous vous êtes bien compris.
  • Tu veux poser des congés payés ? Fais une demande écrite aux ressources humaines.

Les écrits te protègent car ils laissent des preuves.
Comme le dit le dicton : “les paroles s’envolent, les écrits restent”.

Écrire m’a déjà sauvé plusieurs fois.
Quand j’étais encore salarié, ma patronne, parfois manipulatrice, m’avait demandé de faire une mission A.
Quelques semaines plus tard, quand je lui ai présenté mon travail, elle m’a reproché de ne pas avoir fait la mission B, dont je n’avais pourtant jamais entendu parler !

Depuis ce jour-là, j’ai décidé de devenir procédurier et de tout noter.
À la fin de chaque journée de travail, je prenais 5 minutes pour récapituler l’avancement de mon travail et mes échanges avec la direction.

Avoir ces “preuves” est encore plus important lorsqu’une situation professionnelle dégénère.
Si tu fais des heures supplémentaires, envoie-les à ton patron jour après jour.
S’il refuse de te les payer à la fin du mois, tu pourras ressortir tous les e-mails horodatés qui constitueront une preuve irréfutable de ton travail !

Et s’il refuse encore, tu pourras saisir les Prud’hommes en leur fournissant les échanges écrits.

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Face à une personne organisée, on se sent obligé de faire les choses correctement.
Parce qu’on sait qu’en face, l’autre ne nous laissera pas passer en cas d’erreur !

En étant procédurier, ton patron respectera davantage la loi et se conformera donc à ton contrat de travail.
Cela pose les bases pour te faire respecter au travail.

⭐ 4) Ne sois pas “ami” avec tes supérieurs

Tous les patrons ne sont pas horribles, certains sont même sympas !
Je me souviens d’une équipe soudée avec laquelle j’allais souvent faire du karting ou des jeux d’évasion.
C’était une ambiance amicale et chaleureuse.

Cependant, j’ai toujours gardé une certaine distance avec mes patrons.
Contrairement à mes collègues qui y voyaient une opportunité stratégique pour marquer des points.

Problème : on se permet beaucoup plus de choses avec un ami qu’avec un collègue.
Certains de mes collègues, devenus amis avec les patrons, se faisaient davantage exploiter.

Je me souviens d’un d’entre eux qui restait travailler tardivement plusieurs fois par semaine, au détriment de sa vie de famille.
Sous prétexte d’une entreprise familiale, on lui demandait souvent de “rendre service”.

Mais une entreprise n’est PAS une famille.
Dans une famille, on se rend service gratuitement, il n’y a pas d’argent en jeu.
“L’entreprise familiale” est un piège dans lequel beaucoup tombent avant de se faire exploiter et de ne pas se faire respecter au travail.

Mon conseil : tu peux devenir ami avec tes collègues, mais pas avec tes supérieurs.
Même si cela paraît séduisant, c’est un piège.
Garde une certaine distance pour le bien de ta vie professionnelle.

Je ne te dis pas que tu dois être froid et distant avec eux.
Mais ne dépasse pas un certain seuil d’amitié qui pourrait modifier profondément vos relations professionnelles.
Rester un simple collègue conservera une certaine réserve entre vous, ce qui empêchera ton patron d’aller trop loin dans ses demandes.
Ainsi, il te témoignera plus de respect au quotidien.

⭐ 5) Mets tes émotions de côté

Imagine… Un matin, tu arrives en retard au bureau.
Ton patron t’attend à la porte, en colère.
Dès le seuil de la porte, il menace de te licencier si cela se reproduit.

Qu’est-ce que tu ressens ?
Probablement de la peur.
La peur de perdre ton emploi et de ne plus pouvoir subvenir à tes besoins.

Tu vois ? Ton patron a un contrôle sur toi car il peut influencer tes émotions.
Et il fait ça tout le temps :

  • Quand il te reproche de ne pas travailler assez rapidement ? Tu ressens de l’injustice.
  • Quand il te demande de rester plus longtemps au bureau ? Tu es frustré.

Pour te faire respecter au travail, il faut te détacher au maximum de tes émotions.
Bien sûr, nous sommes humains et nous serons toujours dépendants d’elles.

Mais nous pouvons créer un mur de protection entre notre patron et nous, ou plus généralement entre notre vie professionnelle et notre vie personnelle.

Pour cela, sois le plus pragmatique et rationnel possible.
S’il te réprimande après 5 minutes de retard, ne le prends pas trop à cœur.
Excuse-toi du retard et dis-lui que tu partiras 5 minutes plus tard à la fin de la journée pour rattraper le temps perdu.

Apporte une réaction logique à une réaction émotionnelle.
Les émotions négatives de ton patron ne devraient pas t’affecter.

Relativise : dis-toi que s’il est énervé, c’est peut-être parce qu’il a passé une mauvaise soirée la veille.
Change ton point de vue.
Regarde la scène d’en haut, comme si tu étais le spectateur d’une pièce de théâtre.
Tu verras que la scène n’est pas si dramatique qu’elle en a l’air.
On ne licencie pas un employé aussi facilement pour quelques retards.

Plus tu te détaches émotionnellement, plus tu parais intouchable, et plus ça déstabilise ton patron.

Il essaiera moins d’influencer tes émotions et tu te feras moins manquer de respect.

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⭐ 6) Sois moins perfectionniste et travaille plus lentement

On pense souvent à tort que pour se faire respecter par son patron, il faut travailler le plus rapidement possible.
À première vue, cela paraît logique.
“Si on travaille vite, le patron sera content et donc sympa avec nous.”

Malheureusement, dans la réalité, c’est plutôt l’inverse !
Plus un employé travaille rapidement, plus on lui donne de travail.
Ton patron est obsédé par la productivité.

Si tu lui montres que tu peux bosser à 100%, il te demandera d’être à 110%.
Et c’est à ce moment-là que ta santé mentale va décliner.

Mon conseil : fais ton travail correctement (condition indispensable pour être respecté).
Mais ne te mets jamais en danger.

Garde toujours de la puissance en te donnant à 50% de tes capacités.
En tant que perfectionniste, on a envie de faire les choses bien, même si c’est pour le projet d’un autre.

Problème : plus tu es exigeant avec toi-même, plus ton patron l’est avec toi.
Tu as donc la responsabilité de te protéger des abus.

Si tu as besoin de 5 jours pour accomplir une mission, annonce un délai de 10 jours.
Ainsi, si ton patron te demande d’accélérer pendant la mission, tu pourras le faire sans risque, car tu auras encore des ressources disponibles.

Un patron préférera toujours un “employé moyen” qui accélère, plutôt qu’un “bon employé” qui ne peut pas faire mieux.

Travailler plus lentement t’évitera de faire un burn-out en tirant sur la corde.
Fais semblant de ne pas savoir travailler vite, et ton patron te laissera tranquille.

⭐ 7) Détache-toi progressivement de ton patron en créant de nouvelles sources de revenus

Un patron qui se permet de manquer de respect à ses employés sait qu’il est en position de force.
Il sait que tu as besoin de lui pour vivre et se permet donc quelques libertés.

S’il pense que tu peux partir à tout moment sur un coup de tête, il se tiendra à carreaux.

C’est pourquoi tu ne dois pas seulement compter sur le salariat pour subvenir à tes besoins.
En montrant à ton patron que ton CDI n’est pas ta seule source de revenus, tu lui envoies un signal fort : “je suis indépendant, et je ne suis pas ta propriété”.

Il aura tendance à te voir comme un collaborateur plutôt qu’un employé docile et te respectera davantage.

Imagine avoir une source de revenus en dehors du salariat.
Tu gagnerais mieux ta vie et tu serais moins stressé de perdre ton emploi, ce qui rendrait ton comportement plus authentique.

Tu te laisserais moins faire, tu serais plus affirmé.
Car oui, la seule chose qui t’empêche de démissionner lorsque ton patron te manque de respect, c’est ton absence de plan B !

C’est pourquoi je t’invite dès à présent à générer des revenus en dehors du salariat.
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Quand j’étais encore salarié, je gagnais environ 1200€/mois en publiant des petits guides pratiques sur Amazon.
Je savais que quoi qu’il arrive, j’avais un filet de sécurité.
Cela me donnait confiance en moi et une certaine assurance dans mes rapports avec mes supérieurs.

Le jour où j’en ai eu marre de bosser pour un patron, j’ai tout quitté du jour au lendemain et j’ai vécu grâce à mes autres sources de revenus.

Aujourd’hui, je peux vivre à 100% de mes projets.
J’ai récupéré mes 3 libertés : financière, géographique et temporelle.
En plus de faire ce que je veux, quand je veux (comme travailler en voyageant par exemple), je n’ai plus besoin d’apprendre à me faire respecter au travail, car je n’ai plus de patron ni de collègues toxiques.
Je travaille de chez moi, quelques heures par jour, et suis le seul maître à bord !

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