Les aventures de Rafale

Les aventures de Rafale

À la découverte des coraux

J’ai négocié avec mon ami et il a accepté. Après une heure de recherche pour notre projet en géographie, j’ai accepté de l’écouter me parler des coraux. Nous avons décidé de prendre l’air car il faisait très beau ! J’avais du mal à suivre Fyto. Il marchait tellement vite qu’il courait presque. À peine essoufflé, il m’expliqua comment les coraux étaient formés et les avantages qu’ils apportaient à l’environnement.

Des animaux étonnants

Les coraux affichent une splendide palette de couleurs ! Il en existe vraiment de toutes sortes, de toutes tailles, et ils ressemblent étrangement à des végétaux.

“C’est vrai qu’ils ressemblent beaucoup à des plantes. On les trouve solidement fixés sur les fonds marins, tout comme les plantes sont attachées au sol. Mais crois-moi ou non, ce sont en réalité des animaux invertébrés,” me dit Fyto.

“Invertébrés ?” demandai-je.

“Oui, tu as bien entendu ! Cela signifie qu’ils n’ont ni colonne vertébrale ni squelette interne, mais plutôt un squelette externe. Leur corps, en forme de cylindre avec une paroi recouverte d’une substance gélatineuse, est constitué d’une cavité dans laquelle se trouvent des cellules venimeuses et une bouche ornée de tentacules. En fait, un corail est une colonie de polypes, et chaque polype contient des zooxanthelles. Regarde cette photo : chaque branche est un polype différent.”

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Une relation symbiotique

“Et les zooxanthelles, qu’est-ce que c’est ?” je demandai curieusement.

“Le corail vit en symbiose avec une microalgue appelée « zooxanthelle ». Cette algue microscopique lui permet de survivre en lui fournissant de l’oxygène et une partie de sa nourriture,” expliqua Fyto.

Des créateurs de récifs

Les coraux semblent toujours bien entourés. Pour former une barrière de corail, ils n’ont qu’à vivre les uns près des autres, non ?

“Tous les coraux ne forment pas des récifs ou des barrières de corail, certains sont solitaires. Ils se divisent en deux catégories principales : les coraux durs et les coraux mous. Habituellement, ce sont les coraux durs qui forment les récifs,” précisa Fyto.

La construction des récifs coralliens

“Comment se forment alors ces récifs ?” je m’enquis.

“Le corail produit du calcaire dans son squelette externe avec l’aide des zooxanthelles. Pour te donner une idée, le calcaire est le matériau des craies. Ensuite, ce calcaire et divers animaux et végétaux s’accumulent pour former les récifs coralliens. Lorsqu’un récif meurt, un autre récif vivant se forme au-dessus. Grâce à l’imprégnation du calcaire et à la superposition des récifs, d’immenses structures se forment, comme la merveilleuse Grande Barrière de corail située au large des côtes orientales de l’Australie,” répondit Fyto.

Des conditions particulières

“Est-ce que ces récifs se forment partout ?” je demandai.

“Non, les récifs ne peuvent pas se former n’importe où. La salinité, la température, la clarté, l’oxygénation et la luminosité de l’eau doivent remplir certaines conditions. On les trouve principalement dans les Caraïbes, l’océan Indien et la partie tropicale du Pacifique, dans des eaux dont la température oscille entre 20 et 28 degrés Celsius. L’eau doit être suffisamment claire pour laisser passer les rayons du soleil. Les zooxanthelles en ont besoin pour effectuer la photosynthèse et ainsi fournir de l’oxygène au corail,” expliqua Fyto.

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Une merveille de la nature

“Cette barrière de corail en Australie est gigantesque !” m’exclamai-je.

“En effet, elle est immense ! Cette barrière s’étend sur 2 300 kilomètres le long de la côte est de l’Australie, dans le Queensland. La Grande Barrière est la plus grande structure construite par des êtres vivants. Je pense que ce serait intéressant d’en parler lors de notre exposé,” suggéra Fyto.

La vie d’un corail

“Je suis d’accord avec toi. De quoi se nourrissent les coraux ?” je m’enquis.

“Carnivores, les coraux se nourrissent de zooplancton. Ils sécrètent un liquide venimeux en présence de leurs ennemis ou de leurs proies, et c’est ainsi qu’ils les attrapent. Ce sont de véritables chasseurs !” révéla Fyto.

Des exceptions à prendre en compte

“Ce liquide venimeux est-il dangereux pour les humains aussi ?” demandai-je avec inquiétude.

“Non, la plupart des coraux sont inoffensifs pour l’homme, à quelques exceptions près. Les millépores, également appelés « coraux de feu », sont plus dangereux car ils provoquent de vives réactions cutanées lorsqu’on les touche,” répondit Fyto.

“Nous devrions nous tenir loin de ces spécimens !” m’exclamai-je.

“Oui, tu as raison ! L’espèce la plus répandue est le corail rouge, qui peut devenir rose ou même blanc avec le temps. Cette espèce n’aime pas la lumière vive, c’est pourquoi parfois il faut plonger jusqu’à 100 mètres de profondeur pour l’observer. Habituellement, les récifs se trouvent à 60 mètres de profondeur,” révéla Fyto.

La vulnérabilité des coraux

“Ça doit être agréable de passer sa vie sous l’eau !” commentai-je.

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“Eh bien, ces animaux aiment vivre dans une eau chaude, mais malheureusement, ils ne supportent pas une température trop élevée et sont très vulnérables à la pollution,” répondit Fyto.

L’importance de la préservation

“La pollution entraîne-t-elle la disparition de certaines espèces ?” je m’enquis.

“Oui, certains coraux finissent par mourir, c’est ce qu’on appelle le « blanchiment du corail »,” répondit Fyto.

“Le corail devient blanc ?” demandai-je surprise.

“En quelque sorte, oui. Le blanchiment est un phénomène de décoloration qui affecte le corail lorsqu’il est soumis à un stress. On peut donc observer une décoloration blanchâtre à la surface du corail,” expliqua Fyto.

Les coraux, des alliés précieux

“Il est donc important de les protéger contre ce blanchiment,” compris-je.

“C’est extrêmement important, car les coraux nous sont très utiles ! Depuis une dizaine d’années environ, ils jouent un rôle important dans le domaine médical,” révéla Fyto.

“On les utilise dans les hôpitaux ?” demandai-je curieusement.

“Pas exactement. En fait, le corail est utilisé dans la fabrication de médicaments récemment développés. Il contribue également à la fabrication de prothèses destinées aux personnes amputées. Les coraux ouvrent de nouvelles perspectives dans le domaine de la santé, et de nombreuses recherches scientifiques se concentrent sur ces animaux pour guérir certaines maladies telles que le cancer et la leucémie,” expliqua Fyto.

Des gardiens de la nature

“En plus d’être bénéfiques pour la santé, les récifs de corail constituent une véritable protection contre les catastrophes naturelles. Ils réduisent l’impact des ouragans et des tsunamis, par exemple. De plus, grâce à l’accumulation des couches de calcaire sur le squelette corallien, les scientifiques peuvent approfondir leurs recherches et parfois même prévoir ces catastrophes,” déclara Fyto.

“Wow ! Il ne faudrait surtout pas détruire un tel espoir !” m’exclamai-je.

“Tu as raison ! Cependant, les prélèvements excessifs de corail entraînent de grands changements et les récifs mettront plusieurs années à se rétablir. Il est donc essentiel de rester vigilants,” conclut Fyto.