Les camions de pompiers de la collection Alves peinent à trouver preneur

Les camions de pompiers de la collection Alves peinent à trouver preneur

Ce dimanche, la maison Osenat mettait aux enchères une impressionnante collection dédiée aux soldats du feu. Équipements, accessoires et véhicules, les pompiers du monde entier étaient à l’honneur. Cependant, tous les articles n’ont pas trouvé acquéreur…

L’équipement attire les passionnés

Avec ses 500 lots, la section équipement était clairement plus fournie que celle des véhicules.

Nous vous avions parlé de plusieurs casques. Celui des pompiers motocyclistes de Paris, datant de 1903 et estimé entre 300 et 500 €, a été vendu pour 682 €. Un casque japonais du XVIe siècle, estimé entre 1000 et 1500 €, a trouvé preneur à 1488 €. Quant aux trois casques américains des années 80, estimés entre 200 et 300 €, ils ont été adjugés à 347 €.

Ensuite, ce sont quelques pompes qui ont suivi. Une motopompe Laffly avec un moteur Amilcar, estimée entre 300 et 500 €, a été vendue à 372 €. Une motopompe Samdi avec un moteur Chenard et Walcker, en excellent état et en provenance d’Auxerre, estimée entre 1500 et 2000 €, a atteint 1984 €. Enfin, la pompe à bras Vermorel de la défense passive, estimée entre 150 et 250 €, s’est également vendue à 372 €.

Déception pour les gros camions français

La vente avait débuté avec trois camions Delahaye… Que ce soit le Delahaye 112 PS de 1929 estimé entre 20 000 et 30 000 €, le Delahaye Fourgon Mixte Type 83 de 1920 estimé entre 15 000 et 20 000 €, ou encore le Type 84 PS de 1920 estimé entre 20 000 et 30 000 €, le résultat est le même : ils n’ont pas trouvé preneur.

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C’est dommage, car ce sont de véritables joyaux du patrimoine français.

Du côté de Peugeot, une automobile de 1929, la 190 S, estimée entre 6 000 et 8 000 €, a été vendue pour 9 600 €. Quant à un utilitaire J7 qui nécessite une remise en état, estimé entre 300 et 500 €, il a trouvé acquéreur à 420 €.

Chez Renault, la collection Alves comprenait un Galion estimé entre 300 et 500 €, mais il a été adjugé à 840 €. Un autre véhicule de la marque, un AGC de 1938, en excellent état, estimé entre 10 000 et 15 000 €, a atteint brillamment les 15 000 €.

Enfin, parmi les camions français qui n’ont pas trouvé preneur, on retrouve un Laffly BSS163 estimé entre 10 000 et 15 000 €, grâce à son excellente condition.

Les voitures se vendent bien

La collection Alves ne comptait pas seulement des camions de pompiers, mais aussi plusieurs voitures. La plus imposante d’entre elles, une Buick Electra de 1972 estimée entre 3 000 et 4 000 €, a été vendue pour 6 000 €. Dans la catégorie luxe et grandeur, une Rolls Royce Silver Shadow II de 1977 estimée entre 10 000 et 15 000 € a atteint un prix de 13 200 €. Pour finir, nous revenons aux camions de pompiers avec une Jeep Willys de 1946, fabriquée par Hotchkiss, estimée entre 10 000 et 15 000 €, mais qui s’est arrêtée à 9 600 €.

Des camions du monde entier pour conclure

Nous avions commencé notre sélection avec un fourgon Ford fabriqué en France, à Poissy. En bon état et avec une belle patine, il était estimé entre 4 000 et 5 000 €, mais n’a pas trouvé preneur. Ensuite, un camion léger Daimler-Benz construit en 1942 et estimé entre 15 000 et 20 000 €, a été vendu pour 18 000 €.

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Quant aux trois énormes camions américains, les résultats sont mitigés. Le magnifique Seagrave, équipé d’un moteur V12 American Lafrance et unique en Europe, estimé entre 10 000 et 15 000 €, n’a pas été vendu. L’American Lafrance de 1942, le plus long camion de la collection, estimé entre 10 000 et 15 000 €, s’est arrêté à 8 400 €. Enfin, l’autre American LaFrance provenant de Maplewood, dans le New Jersey, estimé entre 5 000 et 10 000 €, a été adjugé à 5 750 €.

Le catalogue complet de la vente de la Collection Alves est disponible en cliquant ici.

(Photos Osenat)