Aujourd’hui, le code de la route est clair. Avec un simple permis B, il est impossible de conduire un véhicule de plus de 3,5 tonnes. Le poids total autorisé en charge (PTAC) ne doit pas dépasser cette valeur. Cependant, cette réglementation est contraignante, notamment pour les camping-cars. Les plus volumineux approchent déjà cette limite à vide, ce qui restreint la possibilité d’embarquer tout ce que l’on souhaite, sauf à enfreindre la loi.
Une bonne nouvelle pour l’électrique
Il n’est donc pas surprenant que les associations de camping-caristes mènent la lutte pour l’augmentation du PTAC autorisé par le permis B. La Fédération Internationale de Camping et de Caravaning (FICC) et la Fédération Française des Campeurs, Caravaniers et Camping-caristes (FFCC) ont ainsi demandé à l’Europe et à la France d’étudier cette mesure.
En plus de permettre aux conducteurs de camping-cars de ne plus s’inquiéter des limites de la loi, cette modification aurait également un impact positif sur les utilitaires légers. Ces véhicules sont de plus en plus chassés des centres-villes au nom de la lutte contre la pollution. Or, le passage à l’électrique fait considérablement augmenter le poids des véhicules en raison des batteries. Ainsi, le poids des marchandises transportées est limité, ce qui pénalise les véhicules propres.
Une possible dérogation après une formation ?
Un compromis serait d’autoriser la conduite de véhicules d’un PTAC de 4,5 tonnes à condition de suivre une formation spécifique. Cette règle existe déjà pour les pompiers, qui peuvent prendre le volant d’engins pesant jusqu’à 4,5 tonnes après une journée de formation.
Bien que cette règle soit déjà en place en France, il faudra probablement attendre quelques années avant de pouvoir l’appliquer à l’ensemble des conducteurs. En effet, cet aspect du code de la route est régi par un ensemble de conventions et de règles internationales, notamment en Europe.
Pour conclure, les camping-caristes se mobilisent pour obtenir une augmentation du PTAC autorisé par le permis B. Cette évolution serait bénéfique non seulement pour les propriétaires de camping-cars, mais aussi pour les véhicules utilitaires légers, favorisant ainsi la lutte contre la pollution. Il reste à espérer que cette proposition puisse se concrétiser dans les années à venir.
