Les Chenilles Processionnaires du chêne sont un phénomène courant en Europe centrale et du Sud. En France, elles sont connues pour provoquer des pullulations périodiques dans certaines régions. Ces papillons nocturnes volent pendant l’été, de fin juin à mi-septembre, selon les régions.
Les femelles déposent leurs œufs sur de fines branches au sommet des arbres bien dégagés. Les œufs n’écloront qu’au printemps suivant. La vie larvaire de l’insecte dure de deux à trois mois, pendant lesquels les chenilles passent par six stades larvaires. Elles se regroupent sur les feuilles et les rameaux, se nourrissant la nuit. Pendant la journée, elles se rassemblent dans un tissage soyeux léger qu’elles abandonnent après chaque mue.
Les chenilles vivent en colonie et se déplacent en procession la nuit, laissant derrière elles un réseau de fils. En été, elles tissent un nid plus résistant sur les troncs et les branches maîtresses où elles se transforment en chrysalides. Les populations de chenilles évoluent graduellement au fil des ans, en fonction de divers facteurs tels que les parasites naturels, les maladies et les conditions environnementales.
Le cycle biologique de ces chenilles comporte six étapes, de la métamorphose des chrysalides en papillons à la transformation en chrysalides. La lutte contre les chenilles processionnaires du chêne peut prendre différentes formes, telles que des traitements phytosanitaires biologiques ou chimiques, la lutte mécanique, le piégeage par confusion sexuelle et la lutte biologique en favorisant l’implantation de prédateurs et parasites.
Les chenilles processionnaires du chêne peuvent causer des défoliations d’arbres, notamment dans les zones forestières claires et en lisière. Elles peuvent également provoquer des réactions allergiques et des urtications chez les personnes sensibles. Il est donc important de prendre des mesures de sécurité et de consulter un professionnel pour lutter contre ces chenilles.
Source : Ministère de l’agriculture – Département de la santé des forêts
