Lorsqu’il s’agit des coûts d’une “demande de place universitaire”, c’est-à-dire la demande extra-judiciaire et judiciaire de l’attribution d’une place d’étude de choix en dehors de la capacité fixée par l’université (spécialisée), il faut faire la distinction entre différentes catégories de coûts.
Les coûts de ma prestation
Les coûts de ma prestation dépendent de la loi sur les honoraires des avocats (RVG) ou d’un accord d’honoraires que nous concluons entre nous.
La valeur litigieuse est déterminante pour le montant des honoraires d’avocat. Vous n’avez pas à payer cette valeur, elle ne sert que de base pour le calcul des frais. Pour les “demandes de place universitaire”, les tribunaux administratifs fixent généralement cette valeur à 5 000 €.
Pour cette valeur, des frais de 492,54 € sont facturés pour l’activité extra-judiciaire, c’est-à-dire pour la présentation de la demande d’admission hors capacité, et à nouveau pour la présentation de la demande en référé devant le tribunal.
Des frais peuvent être facturés une troisième fois si une plainte doit être déposée contre une décision de rejet.
En tant qu’avocat, je suis obligé de facturer au moins les frais légaux en cas d’activité judiciaire.
Cependant, à l’étape extrajudiciaire, j’ai la possibilité de vous facturer moins que ce que la loi prévoit. J’en fais usage.
Si je ne m’oppose qu’à une université, je vous facture 150 € pour la présentation de la demande d’admission hors capacité.
S’il y a plusieurs (hautes) écoles, nous conclurons un accord forfaitaire pour la présentation des demandes requises, ce qui réduira encore les coûts par demande.
Dans le cas exceptionnel où une audience de consultation serait fixée devant le tribunal administratif, des frais de 429,83 € seraient encore facturés. Si un accord est conclu lors de cette audience, 358,19 € s’ajoutent.
Dans le meilleur des cas, c’est-à-dire si je n’attaque qu’une seule université, si je ne dépose qu’une demande en référé et si aucun accord n’est conclu, les honoraires d’avocat s’élèvent à 642,54 €.
Cependant, étant donné qu’un accord est souvent conclu, vous devriez quand même prendre en compte ces coûts. Dans ce cas, les honoraires d’avocat s’élèvent à environ 1 000 €.
À mon avis, il est judicieux de convenir d’un forfait si je dépose des demandes d’admission hors capacité dans plusieurs (hautes) écoles et les poursuis devant les tribunaux.
Le montant de ce forfait est déterminé par le nombre de (hautes) écoles incluses dans la procédure dite de “toutes les armes” et se situe entre environ 1 500 et 8 000 €.
Les coûts de l’avocat de l’université
Si l’université se fait représenter par un avocat, vous devez prendre en charge tout ou partie des frais juridiques de l’université.
Cela s’applique même si, en fin de compte, la place d’étude souhaitée vous est attribuée. En effet, il est fréquent que le contenu d’un accord prévoie que vous obtiendrez la place d’étude souhaitée si vous acceptez de payer les frais de la partie adverse.
Actuellement, les universités de Mayence et de Berlin ont recours à des conseils juridiques dans tous les cursus, tandis que les universités de Hanovre, Göttingen, Dresde et Leipzig le font dans les cursus médicaux.
Indépendamment des accords (d’honoraires) conclus entre l’avocat de la partie adverse et l’université (spécialisée), vous n’êtes “que” tenu de rembourser les frais facturés selon le RVG. Vous devez donc vous préparer à devoir payer environ 500 à 1 000 € à l’université (spécialisée).
Frais de justice
Des frais de justice sont également facturés pour le dépôt d’une demande en référé et, le cas échéant, pour l’introduction d’une plainte. Leur montant dépend également de la valeur litigieuse.
Les frais d’une procédure en référé s’élèvent à 219 €, réduits à 73 € en cas de retrait de la procédure.
Si l’introduction d’une plainte devient nécessaire, des frais de 438 € sont facturés ; si la plainte est retirée, un accord est conclu ou la procédure principale est déclarée terminée, ces frais sont réduits à 146 €.
Coûts totaux
Les coûts totaux d’une demande de place universitaire peuvent donc varier entre environ 600 € et 20 000 €. Cependant, vous avez la possibilité de contrôler les coûts.
En effet, vous pouvez décider du nombre d’universités (spécialisées) à “poursuivre en justice”. Vous pouvez également laisser de côté les universités (spécialisées) qui sont connues pour avoir recours à des conseils juridiques.
Par ailleurs, vous devez tenir compte des conséquences que les coûts engendrés peuvent avoir sur votre revenu à vie si vous ne poursuivez pas d’études ou si vous n’étudiez pas la matière de votre choix, qui aurait ouvert d’autres perspectives de revenus avec succès.
Dans cette perspective, vous devez considérer les coûts d’une “demande de place universitaire” comme un investissement dans l’avenir !
Prise en charge des coûts par l’adversaire ou par une assurance protection juridique
Si le tribunal administratif révèle des places d’études supplémentaires et que vous en obtenez une, l’université (spécialisée) doit en principe vous rembourser les frais de la procédure.
Cependant, comme cela a déjà été exposé, il est souvent conclu un accord qui vous oblige à prendre en charge les coûts. En outre, même en cas d’obtention d’une place d’étude, l’université (spécialisée) ne rembourse souvent qu’une partie des frais.
Enfin, si vous avez entamé une procédure d’ensemble et que vous obtenez une place d’étude dans le cadre d’une procédure, vous devez retirer vos demandes dans toutes les autres procédures, ce qui signifie que vous devez supporter les frais de chaque procédure.
En fin de compte, vous devez donc vous attendre à ce qu’une très faible partie des frais que vous avez engagés vous soit remboursée.
La prise en charge des frais par votre assurance protection juridique et dans quelle mesure dépend du contenu et de l’ancienneté de votre contrat d’assurance.
Dans les contrats récents, les “demandes de place universitaire” sont soit exclues, soit le nombre de procédures est limité. En revanche, les contrats conclus plus longtemps à l’arrière-plan couvrent parfois même la procédure dite de “toutes les armes”.