La déduction forfaitaire de vos dépenses professionnelles
La déduction forfaitaire des dépenses professionnelles concerne les salariés, les dirigeants, ainsi que les gérants et associés de certains types de sociétés.
La déduction forfaitaire de 10% prend en compte les frais professionnels engagés dans le cadre de son emploi pour un salarié, ou de sa fonction pour un dirigeant. Cela concerne principalement les frais de déplacement, de repas, ainsi que l’achat de livres et de documents qui ne sont pas fournis par l’employeur.
Les dépenses remboursées par votre employeur ne seront pas imposables si elles remplissent certaines conditions, telles que des justificatifs, une spécificité, une réalité et un caractère professionnel.
Le montant de la déduction forfaitaire varie entre 415 € et 13 948 €.
Les demandeurs d’emploi de plus d’un an, qui doivent engager des dépenses dans le cadre de leur recherche d’emploi, peuvent également bénéficier d’une déduction forfaitaire de leurs frais. Le montant minimum a été augmenté à 910 €.
La déduction des dépenses réelles professionnelles
Si vous estimez avoir dépensé plus de 10% de l’ensemble de vos revenus en frais professionnels au cours de l’année, il vous est possible d’opter individuellement pour la déduction de vos dépenses réelles professionnelles.
Vous devrez lister toutes vos dépenses, les justifier et déclarer l’ensemble des allocations, remboursements et avantages en nature perçus au cours de l’année.
N’oubliez donc pas de conserver vos factures.
Les différentes catégories de dépenses professionnelles
Frais de véhicule
Les salariés qui utilisent leur véhicule (voiture, moto, scooter) dans le cadre de leur activité professionnelle peuvent déduire les frais professionnels engagés, dans la limite d’un aller-retour quotidien de moins de 40 kilomètres. En cas de trajets plus longs, une justification de l’éloignement est nécessaire (par exemple, si le conjoint travaille ou réside dans une autre ville, ou si la recherche d’emploi près du domicile est difficile).
Les frais professionnels doivent être justifiés (factures, quittances ou allocations) et avoir uniquement un caractère professionnel. En cas de défaut de présentation de ces pièces, les salariés devront opter pour la déduction forfaitaire de 10%.
Les salariés peuvent également déduire la dépréciation annuelle du véhicule, les intérêts d’emprunt pour son acquisition (en cas de propriété), les frais de location, de carburant, de garage, de stationnement et d’entretien, ainsi que les primes d’assurance.
Il est important de noter que si le véhicule est utilisé à la fois à des fins professionnelles et personnelles, seuls les frais liés à l’utilisation professionnelle sont déductibles. Les frais occasionnés lors de déplacements personnels (frais de réparation en cas d’accident, prime d’assurance du week-end, carburant lors de voyages personnels, etc.) ne peuvent pas être pris en compte.
Frais de repas
Les frais professionnels de repas dépassant 4,30€ (montant fixé par l’administration des impôts) engagés dans le cadre des fonctions peuvent être déduits pour leur montant réel. Ils doivent être raisonnables et justifiés.
Autres frais professionnels
- Cotisations syndicales : notez que vous renoncez à la réduction d’impôt prévue pour ces versements.
- Frais de voyages ou de déplacements professionnels.
- Frais de vêtements : les vêtements doivent être spécifiques à la profession.
- Frais de déménagement liés à un changement d’emploi ou à une mutation.
- Frais de documentation professionnelle non fournie par l’employeur.
- Frais de stage ou de formation professionnelle non pris en charge par l’employeur.
- Dépenses engagées pour l’acquisition d’un diplôme ou d’une qualification permettant une amélioration de la situation professionnelle ou l’accès à une autre profession.
- Frais de double résidence (dans le cas où les conjoints ou partenaires pacsés travaillent dans des zones géographiquement éloignées et malgré des démarches n’ayant pas résolu la situation). Il est important de noter que l’éloignement ne doit pas résulter de convenances personnelles.
- Dépenses engagées pour l’utilisation professionnelle d’un bureau ou d’un local spécifique nécessaire à une activité (dans le cas où l’employeur ne met pas de telles infrastructures à disposition).
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