Les formations indispensables pour travailler dans une ONG

Les formations indispensables pour travailler dans une ONG

Être disponible et plein de bonne volonté ne suffisent pas pour travailler dans la coopération et la solidarité. Si vous souhaitez rejoindre une ONG en tant que salarié, il est préférable de vous former. Le secteur devient de plus en plus professionnel et exige de réelles compétences. Alors, quelles formations sont nécessaires pour travailler au sein d’une ONG ? Nous vous aidons à y voir plus clair.

Choix de formation : des besoins spécifiques à chaque domaine d’intervention

Avant de choisir une formation, il est important de cibler le type d’ONG qui vous intéresse. En fonction de leurs domaines d’intervention et de leurs actions, les ONG recherchent des expertises bien précises. Renseignez-vous sur leurs besoins et leurs attentes pour choisir le parcours de formation qui vous convient le mieux. Les principaux domaines d’intervention des ONG sont :

  • La santé : médecins, infirmiers, sages-femmes, nutritionnistes, etc.
  • L’éducation : enseignants, éducateurs, formateurs d’enseignants, etc.
  • L’agriculture et la protection de la nature : ingénieurs agronomes, vétérinaires, scientifiques, etc.
  • L’ingénierie, la construction et les transports : ingénieurs en construction, ingénieurs hydrauliques, chefs de chantier, spécialistes de l’énergie, mécaniciens, etc.

Les ONG ont également besoin de profils plus classiques pour leur fonctionnement, tels que des professionnels de la finance, des ressources humaines, de la communication, ainsi que des spécialistes du droit, de la logistique, de la coordination de projets, de la collecte de fonds, etc.

Pour optimiser vos chances, il peut être intéressant de suivre une formation spécifique qui vous démarquera. Examinons maintenant les différentes options.

Les écoles spécialisées : une formation complète

Si vous n’avez pas encore choisi vos études ou si vous envisagez une reconversion, vous pouvez opter pour un parcours de formation complet dans le développement et la coopération. Certaines écoles proposent une formation en cinq ans délivrant un diplôme orienté vers le développement international. Voici deux exemples :

  • École Supérieure de Commerce et de Développement 3A (Lyon I, Paris I, Rennes) : cette école propose des bachelors et des masters spécialisés dans le développement, tels que le Bachelor en Développement International & Sociétal, le Bachelor en Développement & Économie Responsable et le Master en Management de projets internationaux.
  • ISTOM (école supérieure d’agro-développement international à Angers) : cette école propose un diplôme d’ingénieur en 5 ans avec 8 domaines de spécialisation axés sur le développement agro-économique dans les pays en développement.

Les formations universitaires : accessibles à tous

Les universités proposent de nombreuses formations destinées aux étudiants en post-bac, ainsi qu’aux personnes qui souhaitent reprendre leurs études. Voici quelques exemples :

  • Licence professionnelle à l’Université de Bordeaux-Montaigne : cette licence forme les étudiants à devenir des chargés de projet de solidarité et de développement durable.
  • Université Paris 8 Vincennes I Saint-Denis : cette université propose un Diplôme Universitaire en droit et stratégies de l’action humanitaire, axé sur la santé, l’urgence et le développement.

Les masters généralistes dans les domaines de la solidarité, du développement ou de la coopération sont nombreux. En France, on compte environ soixante masters dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. Ces masters sont accessibles en formation initiale directement après une licence, ou en formation continue dans le cadre d’une reconversion professionnelle. En voici quelques exemples :

  • Science Po Paris : Master Droits de l’Homme et Action Humanitaire.
  • Université Paris I Sorbonne : Master Développement et aide humanitaire.
  • Université Paris I Créteil : Master Politiques publiques parcours action humanitaire internationale.
  • Université Paris I Saclay : Master en Coopération et Solidarité Internationale.
  • Université de Lille : Master Solidarité Internationale, Action Humanitaire et Crises.
  • Institut Catholique de Paris : Master Solidarité et actions internationales.

Les programmes de formation varient chaque année en fonction de la demande des étudiants, il est donc important de se renseigner sur les nouveautés et les prérequis nécessaires à chaque inscription.

Les instituts spécialisés : experts de la formation humanitaire

Certains instituts de formation sont spécialisés dans le développement et la solidarité et sont reconnus comme des experts de la formation complémentaire dans le secteur humanitaire. Si vous avez déjà suivi des études et souhaitez compléter votre formation par une spécialisation dans la solidarité et la coopération, ces instituts peuvent vous intéresser. Ils proposent des programmes de formation de quelques heures à quelques années, adaptés aussi bien aux diplômés qu’aux professionnels en transition. Voici deux instituts principaux :

  • L’institut Bioforce à Vénissieux (Rhône) : cet institut propose des licences professionnelles et forme à neuf métiers humanitaires, tels que la gestion de l’eau, l’hygiène, l’assainissement, la nutrition, la protection de l’enfance, la logistique, la coordination de projet, etc.
  • L’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) à Bordeaux : cet institut propose une formation spécialisée de deux ans pour devenir coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale. Il offre également des formations continues et des formations courtes en gestion de projet, accompagnement des acteurs et management des organisations de solidarité.

Les formations en ligne : un excellent complément

Les formations en ligne et à distance sont une excellente option pour se former en vue d’un changement de secteur ou d’une reconversion. Les MOOCs (Massive Online Open Courses) proposent de nombreux programmes de formation, certains gratuits ou peu onéreux. Vous pouvez vous former à votre rythme, de chez vous et quand vous en avez le temps. Certains de ces parcours débouchent sur une certification reconnue. Voici quelques exemples :

  • Amnesty International propose un MOOC sur la défense des droits de l’Homme.
  • L’Université de Liège propose un programme “La fabrique de l’aide internationale” pour s’initier à la coopération internationale.
  • Ticket for Change a développé un MOOC pour devenir acteur de l’innovation sociale.
  • L’ENS propose un programme sur-mesure sur Coursera sur les transitions énergétiques-écologiques dans les pays du Sud.
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L’expérience : un atout indispensable

Trouver la formation qui correspond à vos besoins est essentiel, mais n’oubliez pas l’importance de l’expérience concrète. Dans un secteur attractif comme celui de la solidarité, où de nombreuses personnes postulent, l’expérience fait la différence autant que les diplômes. Pour maximiser vos chances d’obtenir le poste qui vous intéresse, privilégiez les formations appliquées qui offrent des stages et vous permettent d’acquérir une expérience terrain. Le bénévolat et le volontariat sont également d’excellentes opportunités pour acquérir de l’expérience et enrichir votre CV.

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Être disponible et plein de bonne volonté ne suffisent pas pour travailler dans la coopération et la solidarité. Si vous souhaitez rejoindre une ONG en tant que salarié, il est préférable de vous former. Le secteur devient de plus en plus professionnel et exige de réelles compétences. Alors, quelles formations sont nécessaires pour travailler au sein d’une ONG ? Nous vous aidons à y voir plus clair.

Choix de formation : des besoins spécifiques à chaque domaine d’intervention

Avant de choisir une formation, il est important de cibler le type d’ONG qui vous intéresse. En fonction de leurs domaines d’intervention et de leurs actions, les ONG recherchent des expertises bien précises. Renseignez-vous sur leurs besoins et leurs attentes pour choisir le parcours de formation qui vous convient le mieux. Les principaux domaines d’intervention des ONG sont :

  • La santé : médecins, infirmiers, sages-femmes, nutritionnistes, etc.
  • L’éducation : enseignants, éducateurs, formateurs d’enseignants, etc.
  • L’agriculture et la protection de la nature : ingénieurs agronomes, vétérinaires, scientifiques, etc.
  • L’ingénierie, la construction et les transports : ingénieurs en construction, ingénieurs hydrauliques, chefs de chantier, spécialistes de l’énergie, mécaniciens, etc.

Les ONG ont également besoin de profils plus classiques pour leur fonctionnement, tels que des professionnels de la finance, des ressources humaines, de la communication, ainsi que des spécialistes du droit, de la logistique, de la coordination de projets, de la collecte de fonds, etc.

Pour optimiser vos chances, il peut être intéressant de suivre une formation spécifique qui vous démarquera. Examinons maintenant les différentes options.

Les écoles spécialisées : une formation complète

Si vous n’avez pas encore choisi vos études ou si vous envisagez une reconversion, vous pouvez opter pour un parcours de formation complet dans le développement et la coopération. Certaines écoles proposent une formation en cinq ans délivrant un diplôme orienté vers le développement international. Voici deux exemples :

  • École Supérieure de Commerce et de Développement 3A (Lyon I, Paris I, Rennes) : cette école propose des bachelors et des masters spécialisés dans le développement, tels que le Bachelor en Développement International & Sociétal, le Bachelor en Développement & Économie Responsable et le Master en Management de projets internationaux.
  • ISTOM (école supérieure d’agro-développement international à Angers) : cette école propose un diplôme d’ingénieur en 5 ans avec 8 domaines de spécialisation axés sur le développement agro-économique dans les pays en développement.

Les formations universitaires : accessibles à tous

Les universités proposent de nombreuses formations destinées aux étudiants en post-bac, ainsi qu’aux personnes qui souhaitent reprendre leurs études. Voici quelques exemples :

  • Licence professionnelle à l’Université de Bordeaux-Montaigne : cette licence forme les étudiants à devenir des chargés de projet de solidarité et de développement durable.
  • Université Paris 8 Vincennes I Saint-Denis : cette université propose un Diplôme Universitaire en droit et stratégies de l’action humanitaire, axé sur la santé, l’urgence et le développement.

Les masters généralistes dans les domaines de la solidarité, du développement ou de la coopération sont nombreux. En France, on compte environ soixante masters dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. Ces masters sont accessibles en formation initiale directement après une licence, ou en formation continue dans le cadre d’une reconversion professionnelle. En voici quelques exemples :

  • Science Po Paris : Master Droits de l’Homme et Action Humanitaire.
  • Université Paris I Sorbonne : Master Développement et aide humanitaire.
  • Université Paris I Créteil : Master Politiques publiques parcours action humanitaire internationale.
  • Université Paris I Saclay : Master en Coopération et Solidarité Internationale.
  • Université de Lille : Master Solidarité Internationale, Action Humanitaire et Crises.
  • Institut Catholique de Paris : Master Solidarité et actions internationales.

Les programmes de formation varient chaque année en fonction de la demande des étudiants, il est donc important de se renseigner sur les nouveautés et les prérequis nécessaires à chaque inscription.

Les instituts spécialisés : experts de la formation humanitaire

Certains instituts de formation sont spécialisés dans le développement et la solidarité et sont reconnus comme des experts de la formation complémentaire dans le secteur humanitaire. Si vous avez déjà suivi des études et souhaitez compléter votre formation par une spécialisation dans la solidarité et la coopération, ces instituts peuvent vous intéresser. Ils proposent des programmes de formation de quelques heures à quelques années, adaptés aussi bien aux diplômés qu’aux professionnels en transition. Voici deux instituts principaux :

  • L’institut Bioforce à Vénissieux (Rhône) : cet institut propose des licences professionnelles et forme à neuf métiers humanitaires, tels que la gestion de l’eau, l’hygiène, l’assainissement, la nutrition, la protection de l’enfance, la logistique, la coordination de projet, etc.
  • L’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) à Bordeaux : cet institut propose une formation spécialisée de deux ans pour devenir coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale. Il offre également des formations continues et des formations courtes en gestion de projet, accompagnement des acteurs et management des organisations de solidarité.

Les formations en ligne : un excellent complément

Les formations en ligne et à distance sont une excellente option pour se former en vue d’un changement de secteur ou d’une reconversion. Les MOOCs (Massive Online Open Courses) proposent de nombreux programmes de formation, certains gratuits ou peu onéreux. Vous pouvez vous former à votre rythme, de chez vous et quand vous en avez le temps. Certains de ces parcours débouchent sur une certification reconnue. Voici quelques exemples :

  • Amnesty International propose un MOOC sur la défense des droits de l’Homme.
  • L’Université de Liège propose un programme “La fabrique de l’aide internationale” pour s’initier à la coopération internationale.
  • Ticket for Change a développé un MOOC pour devenir acteur de l’innovation sociale.
  • L’ENS propose un programme sur-mesure sur Coursera sur les transitions énergétiques-écologiques dans les pays du Sud.
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L’expérience : un atout indispensable

Trouver la formation qui correspond à vos besoins est essentiel, mais n’oubliez pas l’importance de l’expérience concrète. Dans un secteur attractif comme celui de la solidarité, où de nombreuses personnes postulent, l’expérience fait la différence autant que les diplômes. Pour maximiser vos chances d’obtenir le poste qui vous intéresse, privilégiez les formations appliquées qui offrent des stages et vous permettent d’acquérir une expérience terrain. Le bénévolat et le volontariat sont également d’excellentes opportunités pour acquérir de l’expérience et enrichir votre CV.

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Être disponible et plein de bonne volonté ne suffisent pas pour travailler dans la coopération et la solidarité. Si vous souhaitez rejoindre une ONG en tant que salarié, il est préférable de vous former. Le secteur devient de plus en plus professionnel et exige de réelles compétences. Alors, quelles formations sont nécessaires pour travailler au sein d’une ONG ? Nous vous aidons à y voir plus clair.

Choix de formation : des besoins spécifiques à chaque domaine d’intervention

Avant de choisir une formation, il est important de cibler le type d’ONG qui vous intéresse. En fonction de leurs domaines d’intervention et de leurs actions, les ONG recherchent des expertises bien précises. Renseignez-vous sur leurs besoins et leurs attentes pour choisir le parcours de formation qui vous convient le mieux. Les principaux domaines d’intervention des ONG sont :

  • La santé : médecins, infirmiers, sages-femmes, nutritionnistes, etc.
  • L’éducation : enseignants, éducateurs, formateurs d’enseignants, etc.
  • L’agriculture et la protection de la nature : ingénieurs agronomes, vétérinaires, scientifiques, etc.
  • L’ingénierie, la construction et les transports : ingénieurs en construction, ingénieurs hydrauliques, chefs de chantier, spécialistes de l’énergie, mécaniciens, etc.

Les ONG ont également besoin de profils plus classiques pour leur fonctionnement, tels que des professionnels de la finance, des ressources humaines, de la communication, ainsi que des spécialistes du droit, de la logistique, de la coordination de projets, de la collecte de fonds, etc.

Pour optimiser vos chances, il peut être intéressant de suivre une formation spécifique qui vous démarquera. Examinons maintenant les différentes options.

Les écoles spécialisées : une formation complète

Si vous n’avez pas encore choisi vos études ou si vous envisagez une reconversion, vous pouvez opter pour un parcours de formation complet dans le développement et la coopération. Certaines écoles proposent une formation en cinq ans délivrant un diplôme orienté vers le développement international. Voici deux exemples :

  • École Supérieure de Commerce et de Développement 3A (Lyon I, Paris I, Rennes) : cette école propose des bachelors et des masters spécialisés dans le développement, tels que le Bachelor en Développement International & Sociétal, le Bachelor en Développement & Économie Responsable et le Master en Management de projets internationaux.
  • ISTOM (école supérieure d’agro-développement international à Angers) : cette école propose un diplôme d’ingénieur en 5 ans avec 8 domaines de spécialisation axés sur le développement agro-économique dans les pays en développement.

Les formations universitaires : accessibles à tous

Les universités proposent de nombreuses formations destinées aux étudiants en post-bac, ainsi qu’aux personnes qui souhaitent reprendre leurs études. Voici quelques exemples :

  • Licence professionnelle à l’Université de Bordeaux-Montaigne : cette licence forme les étudiants à devenir des chargés de projet de solidarité et de développement durable.
  • Université Paris 8 Vincennes I Saint-Denis : cette université propose un Diplôme Universitaire en droit et stratégies de l’action humanitaire, axé sur la santé, l’urgence et le développement.

Les masters généralistes dans les domaines de la solidarité, du développement ou de la coopération sont nombreux. En France, on compte environ soixante masters dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. Ces masters sont accessibles en formation initiale directement après une licence, ou en formation continue dans le cadre d’une reconversion professionnelle. En voici quelques exemples :

  • Science Po Paris : Master Droits de l’Homme et Action Humanitaire.
  • Université Paris I Sorbonne : Master Développement et aide humanitaire.
  • Université Paris I Créteil : Master Politiques publiques parcours action humanitaire internationale.
  • Université Paris I Saclay : Master en Coopération et Solidarité Internationale.
  • Université de Lille : Master Solidarité Internationale, Action Humanitaire et Crises.
  • Institut Catholique de Paris : Master Solidarité et actions internationales.

Les programmes de formation varient chaque année en fonction de la demande des étudiants, il est donc important de se renseigner sur les nouveautés et les prérequis nécessaires à chaque inscription.

Les instituts spécialisés : experts de la formation humanitaire

Certains instituts de formation sont spécialisés dans le développement et la solidarité et sont reconnus comme des experts de la formation complémentaire dans le secteur humanitaire. Si vous avez déjà suivi des études et souhaitez compléter votre formation par une spécialisation dans la solidarité et la coopération, ces instituts peuvent vous intéresser. Ils proposent des programmes de formation de quelques heures à quelques années, adaptés aussi bien aux diplômés qu’aux professionnels en transition. Voici deux instituts principaux :

  • L’institut Bioforce à Vénissieux (Rhône) : cet institut propose des licences professionnelles et forme à neuf métiers humanitaires, tels que la gestion de l’eau, l’hygiène, l’assainissement, la nutrition, la protection de l’enfance, la logistique, la coordination de projet, etc.
  • L’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) à Bordeaux : cet institut propose une formation spécialisée de deux ans pour devenir coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale. Il offre également des formations continues et des formations courtes en gestion de projet, accompagnement des acteurs et management des organisations de solidarité.

Les formations en ligne : un excellent complément

Les formations en ligne et à distance sont une excellente option pour se former en vue d’un changement de secteur ou d’une reconversion. Les MOOCs (Massive Online Open Courses) proposent de nombreux programmes de formation, certains gratuits ou peu onéreux. Vous pouvez vous former à votre rythme, de chez vous et quand vous en avez le temps. Certains de ces parcours débouchent sur une certification reconnue. Voici quelques exemples :

  • Amnesty International propose un MOOC sur la défense des droits de l’Homme.
  • L’Université de Liège propose un programme “La fabrique de l’aide internationale” pour s’initier à la coopération internationale.
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Trouver la formation qui correspond à vos besoins est essentiel, mais n’oubliez pas l’importance de l’expérience concrète. Dans un secteur attractif comme celui de la solidarité, où de nombreuses personnes postulent, l’expérience fait la différence autant que les diplômes. Pour maximiser vos chances d’obtenir le poste qui vous intéresse, privilégiez les formations appliquées qui offrent des stages et vous permettent d’acquérir une expérience terrain. Le bénévolat et le volontariat sont également d’excellentes opportunités pour acquérir de l’expérience et enrichir votre CV.

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Être disponible et plein de bonne volonté ne suffisent pas pour travailler dans la coopération et la solidarité. Si vous souhaitez rejoindre une ONG en tant que salarié, il est préférable de vous former. Le secteur devient de plus en plus professionnel et exige de réelles compétences. Alors, quelles formations sont nécessaires pour travailler au sein d’une ONG ? Nous vous aidons à y voir plus clair.

Choix de formation : des besoins spécifiques à chaque domaine d’intervention

Avant de choisir une formation, il est important de cibler le type d’ONG qui vous intéresse. En fonction de leurs domaines d’intervention et de leurs actions, les ONG recherchent des expertises bien précises. Renseignez-vous sur leurs besoins et leurs attentes pour choisir le parcours de formation qui vous convient le mieux. Les principaux domaines d’intervention des ONG sont :

  • La santé : médecins, infirmiers, sages-femmes, nutritionnistes, etc.
  • L’éducation : enseignants, éducateurs, formateurs d’enseignants, etc.
  • L’agriculture et la protection de la nature : ingénieurs agronomes, vétérinaires, scientifiques, etc.
  • L’ingénierie, la construction et les transports : ingénieurs en construction, ingénieurs hydrauliques, chefs de chantier, spécialistes de l’énergie, mécaniciens, etc.

Les ONG ont également besoin de profils plus classiques pour leur fonctionnement, tels que des professionnels de la finance, des ressources humaines, de la communication, ainsi que des spécialistes du droit, de la logistique, de la coordination de projets, de la collecte de fonds, etc.

Pour optimiser vos chances, il peut être intéressant de suivre une formation spécifique qui vous démarquera. Examinons maintenant les différentes options.

Les écoles spécialisées : une formation complète

Si vous n’avez pas encore choisi vos études ou si vous envisagez une reconversion, vous pouvez opter pour un parcours de formation complet dans le développement et la coopération. Certaines écoles proposent une formation en cinq ans délivrant un diplôme orienté vers le développement international. Voici deux exemples :

  • École Supérieure de Commerce et de Développement 3A (Lyon I, Paris I, Rennes) : cette école propose des bachelors et des masters spécialisés dans le développement, tels que le Bachelor en Développement International & Sociétal, le Bachelor en Développement & Économie Responsable et le Master en Management de projets internationaux.
  • ISTOM (école supérieure d’agro-développement international à Angers) : cette école propose un diplôme d’ingénieur en 5 ans avec 8 domaines de spécialisation axés sur le développement agro-économique dans les pays en développement.

Les formations universitaires : accessibles à tous

Les universités proposent de nombreuses formations destinées aux étudiants en post-bac, ainsi qu’aux personnes qui souhaitent reprendre leurs études. Voici quelques exemples :

  • Licence professionnelle à l’Université de Bordeaux-Montaigne : cette licence forme les étudiants à devenir des chargés de projet de solidarité et de développement durable.
  • Université Paris 8 Vincennes I Saint-Denis : cette université propose un Diplôme Universitaire en droit et stratégies de l’action humanitaire, axé sur la santé, l’urgence et le développement.

Les masters généralistes dans les domaines de la solidarité, du développement ou de la coopération sont nombreux. En France, on compte environ soixante masters dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. Ces masters sont accessibles en formation initiale directement après une licence, ou en formation continue dans le cadre d’une reconversion professionnelle. En voici quelques exemples :

  • Science Po Paris : Master Droits de l’Homme et Action Humanitaire.
  • Université Paris I Sorbonne : Master Développement et aide humanitaire.
  • Université Paris I Créteil : Master Politiques publiques parcours action humanitaire internationale.
  • Université Paris I Saclay : Master en Coopération et Solidarité Internationale.
  • Université de Lille : Master Solidarité Internationale, Action Humanitaire et Crises.
  • Institut Catholique de Paris : Master Solidarité et actions internationales.

Les programmes de formation varient chaque année en fonction de la demande des étudiants, il est donc important de se renseigner sur les nouveautés et les prérequis nécessaires à chaque inscription.

Les instituts spécialisés : experts de la formation humanitaire

Certains instituts de formation sont spécialisés dans le développement et la solidarité et sont reconnus comme des experts de la formation complémentaire dans le secteur humanitaire. Si vous avez déjà suivi des études et souhaitez compléter votre formation par une spécialisation dans la solidarité et la coopération, ces instituts peuvent vous intéresser. Ils proposent des programmes de formation de quelques heures à quelques années, adaptés aussi bien aux diplômés qu’aux professionnels en transition. Voici deux instituts principaux :

  • L’institut Bioforce à Vénissieux (Rhône) : cet institut propose des licences professionnelles et forme à neuf métiers humanitaires, tels que la gestion de l’eau, l’hygiène, l’assainissement, la nutrition, la protection de l’enfance, la logistique, la coordination de projet, etc.
  • L’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) à Bordeaux : cet institut propose une formation spécialisée de deux ans pour devenir coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale. Il offre également des formations continues et des formations courtes en gestion de projet, accompagnement des acteurs et management des organisations de solidarité.

Les formations en ligne : un excellent complément

Les formations en ligne et à distance sont une excellente option pour se former en vue d’un changement de secteur ou d’une reconversion. Les MOOCs (Massive Online Open Courses) proposent de nombreux programmes de formation, certains gratuits ou peu onéreux. Vous pouvez vous former à votre rythme, de chez vous et quand vous en avez le temps. Certains de ces parcours débouchent sur une certification reconnue. Voici quelques exemples :

  • Amnesty International propose un MOOC sur la défense des droits de l’Homme.
  • L’Université de Liège propose un programme “La fabrique de l’aide internationale” pour s’initier à la coopération internationale.
  • Ticket for Change a développé un MOOC pour devenir acteur de l’innovation sociale.
  • L’ENS propose un programme sur-mesure sur Coursera sur les transitions énergétiques-écologiques dans les pays du Sud.

L’expérience : un atout indispensable

Trouver la formation qui correspond à vos besoins est essentiel, mais n’oubliez pas l’importance de l’expérience concrète. Dans un secteur attractif comme celui de la solidarité, où de nombreuses personnes postulent, l’expérience fait la différence autant que les diplômes. Pour maximiser vos chances d’obtenir le poste qui vous intéresse, privilégiez les formations appliquées qui offrent des stages et vous permettent d’acquérir une expérience terrain. Le bénévolat et le volontariat sont également d’excellentes opportunités pour acquérir de l’expérience et enrichir votre CV.

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