Le marché du packaging en verre est dominé par trois grands fabricants : Verallia, O-I et Vidrala. Ces multinationales investissent plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année pour produire les gros volumes nécessaires à l’industrie. Malgré l’absence de fabricants français parmi ces trois leaders, certaines entreprises françaises ont réussi à se démarquer dans des créneaux spécifiques.
Des fabricants internationaux aux reins solides
Vidrala, le plus petit des trois, investit chaque année entre 40 et 45 millions d’euros dans son outil de production. Pourtant, les fabricants français ne sont pas totalement absents du marché. Saverglass, une verrerie picarde créée en 1897, occupe une place importante dans la production française de verre avec un chiffre d’affaires de 440 millions d’euros en 2014. Spécialisée dans la fabrication, la personnalisation et la décoration de bouteilles et de carafes en verre premium, Saverglass est leader sur un marché de niche. Les vins tranquilles et les champagnes représentent 38% de son activité, dominée par les spiritueux (55%). L’entreprise a même construit un site de production aux Émirats arabes unis pour répondre à la demande internationale.
Un autre producteur français, la Verrerie d’Albi (VOA), réalise un chiffre d’affaires de 99 millions d’euros et exporte 23% de sa production dans une vingtaine de pays.
Verallia, le nouveau venu
Verallia, qui était auparavant un pôle de conditionnement de Saint-Gobain, a été racheté par le fonds d’investissement américain Apollo. Avec six sites industriels implantés au cœur des régions viticoles, Verallia est le numéro 1 en France pour les vins tranquilles et pétillants, et le troisième producteur mondial d’emballages en verre pour les boissons et les produits alimentaires. Son chiffre d’affaires s’élève à environ 2,4 milliards d’euros.
O-I, le dernier géant
O-I est le dernier verrier mondial à subsister après la cession de Verallia. Avec un chiffre d’affaires global de 6,9 milliards d’euros, dont 40% en Europe, O-I produit environ 5 milliards de bouteilles dans le monde. Benoît Villaret, responsable de la stratégie vente et marketing de O-I Manufacturing France pour le segment du vin, affirme que le marché reste positif malgré la baisse de la consommation dans les pays traditionnels. Grâce à une migration de la consommation vers de nouveaux marchés, l’industrie du verre continue de prospérer.
Les tendances du marché
Les grandes tendances du marché influencent les fabricants de bouteilles en verre. Par exemple, la demande croissante pour les vins rosés a entraîné la fabrication de bouteilles en verre blanc dans tous les pays d’Europe. Les vins effervescents, comme les proseccos, contribuent également à la croissance du marché et nécessitent des bouteilles aux formes spécifiques pour se démarquer sur chaque marché. De plus, pour répondre aux attentes des consommateurs, O-I développe le bouchage Hélix, respectueux de la tradition du liège et écologique.
Enfin, O-I s’apprête à lancer un concept pour les grands vins destinés à une longue garde, avec un col adapté à un bouchage de haute qualité et une teinte spécifique. Les tests réalisés avec Bordeaux, le premier marché en volume pour ce type de produit, sont très prometteurs.
Les fabricants français et internationaux se positionnent ainsi pour répondre aux besoins du marché en constante évolution. Ils investissent dans de nouvelles technologies et s’adaptent aux nouvelles tendances de consommation pour rester compétitifs et continuer à dominer le marché des bouteilles en verre.
Article original publié dans la RVI N°3926 de novembre-décembre 2015.
Le marché du packaging en verre est dominé par trois grands fabricants : Verallia, O-I et Vidrala. Ces multinationales investissent plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année pour produire les gros volumes nécessaires à l’industrie. Malgré l’absence de fabricants français parmi ces trois leaders, certaines entreprises françaises ont réussi à se démarquer dans des créneaux spécifiques.
Des fabricants internationaux aux reins solides
Vidrala, le plus petit des trois, investit chaque année entre 40 et 45 millions d’euros dans son outil de production. Pourtant, les fabricants français ne sont pas totalement absents du marché. Saverglass, une verrerie picarde créée en 1897, occupe une place importante dans la production française de verre avec un chiffre d’affaires de 440 millions d’euros en 2014. Spécialisée dans la fabrication, la personnalisation et la décoration de bouteilles et de carafes en verre premium, Saverglass est leader sur un marché de niche. Les vins tranquilles et les champagnes représentent 38% de son activité, dominée par les spiritueux (55%). L’entreprise a même construit un site de production aux Émirats arabes unis pour répondre à la demande internationale.
Un autre producteur français, la Verrerie d’Albi (VOA), réalise un chiffre d’affaires de 99 millions d’euros et exporte 23% de sa production dans une vingtaine de pays.
Verallia, le nouveau venu
Verallia, qui était auparavant un pôle de conditionnement de Saint-Gobain, a été racheté par le fonds d’investissement américain Apollo. Avec six sites industriels implantés au cœur des régions viticoles, Verallia est le numéro 1 en France pour les vins tranquilles et pétillants, et le troisième producteur mondial d’emballages en verre pour les boissons et les produits alimentaires. Son chiffre d’affaires s’élève à environ 2,4 milliards d’euros.
O-I, le dernier géant
O-I est le dernier verrier mondial à subsister après la cession de Verallia. Avec un chiffre d’affaires global de 6,9 milliards d’euros, dont 40% en Europe, O-I produit environ 5 milliards de bouteilles dans le monde. Benoît Villaret, responsable de la stratégie vente et marketing de O-I Manufacturing France pour le segment du vin, affirme que le marché reste positif malgré la baisse de la consommation dans les pays traditionnels. Grâce à une migration de la consommation vers de nouveaux marchés, l’industrie du verre continue de prospérer.
Les tendances du marché
Les grandes tendances du marché influencent les fabricants de bouteilles en verre. Par exemple, la demande croissante pour les vins rosés a entraîné la fabrication de bouteilles en verre blanc dans tous les pays d’Europe. Les vins effervescents, comme les proseccos, contribuent également à la croissance du marché et nécessitent des bouteilles aux formes spécifiques pour se démarquer sur chaque marché. De plus, pour répondre aux attentes des consommateurs, O-I développe le bouchage Hélix, respectueux de la tradition du liège et écologique.
Enfin, O-I s’apprête à lancer un concept pour les grands vins destinés à une longue garde, avec un col adapté à un bouchage de haute qualité et une teinte spécifique. Les tests réalisés avec Bordeaux, le premier marché en volume pour ce type de produit, sont très prometteurs.
Les fabricants français et internationaux se positionnent ainsi pour répondre aux besoins du marché en constante évolution. Ils investissent dans de nouvelles technologies et s’adaptent aux nouvelles tendances de consommation pour rester compétitifs et continuer à dominer le marché des bouteilles en verre.
Article original publié dans la RVI N°3926 de novembre-décembre 2015.
Le marché du packaging en verre est dominé par trois grands fabricants : Verallia, O-I et Vidrala. Ces multinationales investissent plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année pour produire les gros volumes nécessaires à l’industrie. Malgré l’absence de fabricants français parmi ces trois leaders, certaines entreprises françaises ont réussi à se démarquer dans des créneaux spécifiques.
Des fabricants internationaux aux reins solides
Vidrala, le plus petit des trois, investit chaque année entre 40 et 45 millions d’euros dans son outil de production. Pourtant, les fabricants français ne sont pas totalement absents du marché. Saverglass, une verrerie picarde créée en 1897, occupe une place importante dans la production française de verre avec un chiffre d’affaires de 440 millions d’euros en 2014. Spécialisée dans la fabrication, la personnalisation et la décoration de bouteilles et de carafes en verre premium, Saverglass est leader sur un marché de niche. Les vins tranquilles et les champagnes représentent 38% de son activité, dominée par les spiritueux (55%). L’entreprise a même construit un site de production aux Émirats arabes unis pour répondre à la demande internationale.
Un autre producteur français, la Verrerie d’Albi (VOA), réalise un chiffre d’affaires de 99 millions d’euros et exporte 23% de sa production dans une vingtaine de pays.
Verallia, le nouveau venu
Verallia, qui était auparavant un pôle de conditionnement de Saint-Gobain, a été racheté par le fonds d’investissement américain Apollo. Avec six sites industriels implantés au cœur des régions viticoles, Verallia est le numéro 1 en France pour les vins tranquilles et pétillants, et le troisième producteur mondial d’emballages en verre pour les boissons et les produits alimentaires. Son chiffre d’affaires s’élève à environ 2,4 milliards d’euros.
O-I, le dernier géant
O-I est le dernier verrier mondial à subsister après la cession de Verallia. Avec un chiffre d’affaires global de 6,9 milliards d’euros, dont 40% en Europe, O-I produit environ 5 milliards de bouteilles dans le monde. Benoît Villaret, responsable de la stratégie vente et marketing de O-I Manufacturing France pour le segment du vin, affirme que le marché reste positif malgré la baisse de la consommation dans les pays traditionnels. Grâce à une migration de la consommation vers de nouveaux marchés, l’industrie du verre continue de prospérer.
Les tendances du marché
Les grandes tendances du marché influencent les fabricants de bouteilles en verre. Par exemple, la demande croissante pour les vins rosés a entraîné la fabrication de bouteilles en verre blanc dans tous les pays d’Europe. Les vins effervescents, comme les proseccos, contribuent également à la croissance du marché et nécessitent des bouteilles aux formes spécifiques pour se démarquer sur chaque marché. De plus, pour répondre aux attentes des consommateurs, O-I développe le bouchage Hélix, respectueux de la tradition du liège et écologique.
Enfin, O-I s’apprête à lancer un concept pour les grands vins destinés à une longue garde, avec un col adapté à un bouchage de haute qualité et une teinte spécifique. Les tests réalisés avec Bordeaux, le premier marché en volume pour ce type de produit, sont très prometteurs.
Les fabricants français et internationaux se positionnent ainsi pour répondre aux besoins du marché en constante évolution. Ils investissent dans de nouvelles technologies et s’adaptent aux nouvelles tendances de consommation pour rester compétitifs et continuer à dominer le marché des bouteilles en verre.
Article original publié dans la RVI N°3926 de novembre-décembre 2015.
Le marché du packaging en verre est dominé par trois grands fabricants : Verallia, O-I et Vidrala. Ces multinationales investissent plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année pour produire les gros volumes nécessaires à l’industrie. Malgré l’absence de fabricants français parmi ces trois leaders, certaines entreprises françaises ont réussi à se démarquer dans des créneaux spécifiques.
Des fabricants internationaux aux reins solides
Vidrala, le plus petit des trois, investit chaque année entre 40 et 45 millions d’euros dans son outil de production. Pourtant, les fabricants français ne sont pas totalement absents du marché. Saverglass, une verrerie picarde créée en 1897, occupe une place importante dans la production française de verre avec un chiffre d’affaires de 440 millions d’euros en 2014. Spécialisée dans la fabrication, la personnalisation et la décoration de bouteilles et de carafes en verre premium, Saverglass est leader sur un marché de niche. Les vins tranquilles et les champagnes représentent 38% de son activité, dominée par les spiritueux (55%). L’entreprise a même construit un site de production aux Émirats arabes unis pour répondre à la demande internationale.
Un autre producteur français, la Verrerie d’Albi (VOA), réalise un chiffre d’affaires de 99 millions d’euros et exporte 23% de sa production dans une vingtaine de pays.
Verallia, le nouveau venu
Verallia, qui était auparavant un pôle de conditionnement de Saint-Gobain, a été racheté par le fonds d’investissement américain Apollo. Avec six sites industriels implantés au cœur des régions viticoles, Verallia est le numéro 1 en France pour les vins tranquilles et pétillants, et le troisième producteur mondial d’emballages en verre pour les boissons et les produits alimentaires. Son chiffre d’affaires s’élève à environ 2,4 milliards d’euros.
O-I, le dernier géant
O-I est le dernier verrier mondial à subsister après la cession de Verallia. Avec un chiffre d’affaires global de 6,9 milliards d’euros, dont 40% en Europe, O-I produit environ 5 milliards de bouteilles dans le monde. Benoît Villaret, responsable de la stratégie vente et marketing de O-I Manufacturing France pour le segment du vin, affirme que le marché reste positif malgré la baisse de la consommation dans les pays traditionnels. Grâce à une migration de la consommation vers de nouveaux marchés, l’industrie du verre continue de prospérer.
Les tendances du marché
Les grandes tendances du marché influencent les fabricants de bouteilles en verre. Par exemple, la demande croissante pour les vins rosés a entraîné la fabrication de bouteilles en verre blanc dans tous les pays d’Europe. Les vins effervescents, comme les proseccos, contribuent également à la croissance du marché et nécessitent des bouteilles aux formes spécifiques pour se démarquer sur chaque marché. De plus, pour répondre aux attentes des consommateurs, O-I développe le bouchage Hélix, respectueux de la tradition du liège et écologique.
Enfin, O-I s’apprête à lancer un concept pour les grands vins destinés à une longue garde, avec un col adapté à un bouchage de haute qualité et une teinte spécifique. Les tests réalisés avec Bordeaux, le premier marché en volume pour ce type de produit, sont très prometteurs.
Les fabricants français et internationaux se positionnent ainsi pour répondre aux besoins du marché en constante évolution. Ils investissent dans de nouvelles technologies et s’adaptent aux nouvelles tendances de consommation pour rester compétitifs et continuer à dominer le marché des bouteilles en verre.
Article original publié dans la RVI N°3926 de novembre-décembre 2015.