Notre patience est enfin récompensée ! Après deux ans d’attente, nous pouvons enfin monter au pays des sabots, des tulipes, des polders et des moulins. En effet, notre destination cette année est les Pays Bas appelés plus communément Hollande même si ça n’en est qu’une région. Quatre semaines pour explorer ce pays qui me fait tant envie !
Durant les préparatifs, j’ai salivé sur tous ces merveilleux endroits qui nous attendent.
Merci à mes copinautes Eve, Franck et tous les autres pour la mine d’infos que sont leurs sites et leur sens inégalé du partage 😉 Vous trouverez leur lien dans la rubrique “liens favoris” -> “amis blogueurs”.
Après une traversée de la France scindée en deux pour une halte auprès de la famille, le voyage commence…
Lors de notre séjour en Belgique, nous avions mis de côté la ville de Gand et nous nous étions promis de s’y arrêter lors de notre montée aux Pays bas. Par contre, il y a une nouvelle donnée à prendre en compte dorénavant dans nos déplacements et surtout dans les visites des grandes villes (heureusement c’est assez rare!) : ce sont les LEZ ou ZFE en France. Pour notre camping-car vieillissant et roulant au diesel, les centre villes nous sont interdits sous peine d’amende bien salée. Il faut donc ruser avec les parc relais à l’extérieur et les transports en commun ou évidemment les vélos. Au pays du vélo, c’est de rigueur !
Tout d’abord, après la route bien longue, nous irons dormir sur un domaine privé que j’avais repéré en périphérie de la ville. Park for night est notre ami !
C’est un très joli coin avec des douches extérieures en bois très originales et un accueil charmant. Malheureusement les commentaires de l’application ne sont pas objectifs. Alors qu’ils décrivent le lieu comme étant très calme, il est situé juste à côté de l’autoroute ce qui génère un bruit de fond permanent et d’un volume sonore non négligeable dont il faudra nous accommoder : heureusement ce n’est que pour une seule nuit ! C’est vraiment dommage car le site est vraiment chouette !
Pour Gand, nous avons opté pour un P+R gratuit (celui de Wéba-Décathlon) associé à une navette gratuite qui nous emmène directement au centre-ville. La navette se trouve sur le parking et passe toutes les demi-heures. Le trajet dure environ 30 mn. Nous avons vu que les fêtes de Gand débuteraient le 15 juillet et comme nous sommes le 13 on se dit qu’il ne devrait pas y avoir trop de monde. Mais on n’a pas pensé aux préparatifs! La ville est en effervescence, bruyante, animée et en plein chamboulement. Du coup, on est un peu déboussolés. On ne pourra pas admirer les batiments comme on aurait voulu et on fait surtout attention de ne pas se faire renverser car cela déboule de partout ! Une fois passés dans des ruelles plus calmes on découvre la ville qui a son charme. Cependant nous lui préférons de loin Bruges pour laquelle j’avais eu un véritable coup de coeur.
Nous croisons des stands à cuberdons, les bonbons emblématiques de la ville, mais les prix attrape-touristes nous ont fait renoncer à les gouter. Nous avons beaucoup de mal à faire des photos car les stands qui s’érigent de partout gâchent la vue.
Je prendrais plaisir à parcourir la rue du Street art , art auquel je suis sensible et pour lequel Gand est réputée.
Notre visite terminée , nous retournons au cc par la même navette et poursuivons notre route jusqu’à notre spot de ce soir. Plein de charme, au pied d’un moulin, dans la nature. Une petite route passe à côté mais n’est pas très bruyante et la nuit c’est bien calme.
Destination du jour : les moulins de Kinderdijk. Je ne les présente plus, ils sont presque l’emblême des Pays bas. Nous avons à parcourir une dizaine de kms depuis notre spot mais nous n’avons pas de regret car nous y sommes très bien. Le chemin se fait par la campagne et c’est magique ! Les petites maisons tellement mignonnes et bien entretenues, des animaux partout : des vaches, des chevaux, des hérons, des canards, des foulques, des moutons, des poules d’eau, des petits ponts blancs, des fleurs…Bref je suis toute gaga de ces paysages !
En route, nous tombons sur une voie qui est barrée et nous voila bien embétés mais une gentille hollandaise nous accoste et nous propose de nous remettre sur la voie. Très sympa ! Une fois arrivés, nous sommes ébahis! Que c’est beau ! on comprend parfaitement que le site soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La lumière du matin donne une atmosphère éthérée, la nature se donne en spectacle! c’est une nature sauvage et domptée à la fois, l’homme y a laissé son empreinte mais elle a repris ses droits. La vie est présente à profusion et crée une ambiance magique. Quelle belle visite !
Retour tout aussi agréable et la fin d’après-midi sera consacrée au repos et à la planification de la suite du voyage.
Rotterdam nous voila ! Nous trouvons à stationner (merci Eve!) à Schiedam, hors LEZ, au pied d’un des plus grands moulins d’Europe qui servait naguère à moudre les baies de génévrier qui entraient dans la fabrication du gin. 6 places sont offertes aux camping-cars : la nuit est gratuite mais il faut s’acquitter du stationnement de jour (forfait de 7,40 €). C’est un dodo en ville mais le quartier est calme. D’ailleurs la nuit le sera également à notre plus grande surprise.
Nous nous équipons et partons rejoindre le Schiedam centrum d’où part le métro A (le vert). A pied il faut compter un quart d’heure. Nous prenons un tourist ticket qui permet d’emprunter les transports en commun en illimité toute la journée pour 14,50 €. Nous descendons à la station Beurs qui se trouve à deux pas du musée maritime. Nous ne le visiterons pas mais on peut profiter des différents bateaux qui sont exposés dans le port.
Nous nous dirigeons vers le pont Erasmus, emblème de la ville tant par sa majesté que par sa beauté architecturale, les rotterdamois l’appelle le Cygne.
J’avais repéré pour déjeuner le bateau balise “Vessel 11” qui sert apparemment un excellent fish and chips. C’est très original comme restaurant. Nous déjeunerons sur le pont d’un fish and chips copieux et délicieux. Une bonne adresse !
Nos pas nous conduisent vers les fameuses maisons cubiques. Mais d’abord nous serons séduits par la Witte huis : construit dans un style art nouveau en 1889, cet immeuble fut le premier gratte-ciel d’Europe.
Puis nous déambulons dans Oude Haven (le vieux port ) tout proche pour arriver aux maison jaunes (Kubuswonongen) de l’architecte Piet Blom. Ce projet résidentiel se distingue par des maisons cubiques inclinées à 45 °. Quelle construction originale ! Nous pouvons monter dans les étages et constater qu’il existe des cours intérieures. C’est vraiment unique ! Nous nous acquitterons des 3 € qui nous permettent d’en visiter une de l’intérieur tant nous sommes curieux de voir comment on peut les meubler. Tout est sur mesure évidemment et c’est sur 3 niveaux.
Nous avons beaucoup de plaisir à explorer cette ville moderne et avant-gardiste quasiment détruite lors de la seconde guerre mondiale et où les architectes s’en sont donné à coeur joie. Elle dégage une atmosphère agréable à taille humaine. C’est vraiment une ville à découvrir ! prochaine étape : le Markthal.
Géant de verre à l’architecture unique ! des appartements de luxe occupent le pourtour et l’intérieur est décoré d’une monumentale fresque florale numérique du duo d’artiste Arno Coenen et Iris Roskam. L’intérieur offre une pléthore de snacks de différentes nourritures du monde et l’air est empli d’odeurs d’épices, de cuisine, de denrées sucrées ou salées. Sur la place où il préside, se trouve une station de métro couverte d’une dentelle de métal et un parking à vélo où l’on se dit que l’on ne voudrait pas y perdre le nôtre!
Nous nous dirigeons de nouveau vers notre station de métro pour le retour. Nous avons prévu de nous arrêter à Delfshaven pour voir l’église d’où sont partis les pères pélerins en 1620. Ils ont d’abord pris la mer sur la Speedwell avant de constater que le bateau ne ferait pas la traversée et ont finalement embarqués à Southampton sur le Mayflower pour aller constituer la première colonie du Massachussets. Le petit quartier ne paye pas de mine mais la partie ancienne est charmante et le tour est vite fait.
Nous remontons dans le métro et rejoignons le cc. Nous aurons parcouru 11 kms à pied aujourd’hui.
Après une nuit tranquille, nous allons vérifier si la Hollande est bien l’autre pays du fromage. Face à la France, la bataille risque d’être rude ! Nous allons donc à Gouda où nous savons pouvoir stationner au parking Klein america. Nous dégotons une place in extremis car nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée ! la ville rassemble les attraits qui font l’apanage des villes hollandaises : des canaux fleuris, des ruelles pavées, des commerces et des cafés originaux, du fromage typique, et des gaufres “les stroopwaffels” (un délice !) Nous voulions admirer les vitraux de l’église Sint Janskerk mais elle est payante et assez chère. Du coup nous renonçons. Faire payer la visite d’une église c’est très étonnant.
Nous récupérons une carte des polders environnants car demain nous voulons faire une petite balade à vélo pour découvrir la nature.
Le parking est archi plein et les voitures ne respectent pas nos emplacements alors qu’il y a encore de la place dans la zone “voiture”. ça a le don de me faire grogner !
Bon, nuit sur un parking mais pas trop à se plaindre quand même !
Nous enfourchons nos vélos comme les dizaines de hollandais que nous croisons chaque jour. C’est vraiment génial de pouvoir circuler de cette façon : il y a des pistes cyclables partout!! mais vraiment partout ! c’est tellement confortable et tout est quasiment plat! bref le bonheur !
Bon on va finir avec les fesses tannées mais on n’a rien sans rien, lol !
En route pour une balade nature dans le “groene hart” : le coeur vert.
De la verdure et de l’eau ! de l’eau partout ! c’est incroyable comme l’eau est présente partout dans des milliers de canaux tout autour de soi, dans n’importe quelle direction où se porte notre regard et je peux vous dire que cela a un charme fou ! Personnellement j’adore ! les maisons sont tellement belles et fleuries ! Bref : je suis F.A.N !
Pique-nique sur un banc en observant les oies sauvages et en expérimentant notre désormais appli de voyage : Birdnet, afin d’identifier les oiseaux que nous entendons.
On s’est amusé à regarder les hérons qui sont tellement immobiles qu’on dirait des faux sauf qu’une fois c’était vraiment un faux ! lol!
Nous assisterons cependant au repas d’un héron goulu sans qu’il soit le moins du monde impressionné par notre présence.
De retour au cc, nous remballons et prenons la route de la suite de notre circuit. Nous avons prévu de rejoindre le secteur de Volendam où nous savons trouvé une aire sympa mais comme c’est le week-end et que nous pensons qu’il y aura beaucoup de monde on fera une étape sur notre trajet. Nous avions repéré un camping à la ferme mais il est plein. Nous dégoterons finalement un grand parking au calme et gratuit. Parfait!
Nous voulons nous installer sur Volendam et sillonner le secteur à vélo : économie d’essence et souci moindre de se trouver un spot. L’aire de Volendam n’est pas bon marché mais à 14 € la nuit et 6€ la journée c’est raisonnable pour la Hollande. Les emplacements sont sympa, il y a les services mais pas de sanitaires, la plage à deux pas et c’est plutôt calme. Nous sommes un peu inquiets car s’il n’y a pas de place notre petit programme tombe à l’eau. Ouf ! il y a de la place on s’en trouve une à l’ombre car deux jours de canicule sont annoncés. Une fois installés, notre première excursion sera Monnickendam. A quelques kilomètres à vélo ce petit village est souvent décrit dans les guides comme authentique et pittoresque. Nous retrouvons les ingrédients désormais bien connus des villages hollandais : canaux, jolies maisons aux toits et façades typiques, terrasses de café, carillon sonneur, bateaux amarrés. C’est joli mais ce ne sera pas un coup de foudre. Le carillon de l’église chante les heures et c’est très sympa. Cela rappelle ceux du Nord de la France. Au retour nous ferons une halte à la ferme pour déguster une glace au yaourt délicieuse.
Nous aurons la chance d’admirer depuis notre emplacement un coucher de soleil sur “notre” moulin de toute beauté.
Ce matin nous avons un ferry à prendre. Nous avons opté pour cette solution pour éviter trop de kilomètres à vélo (toujours mon dos) et pour bénéficier d’une petite traversée en bateau toujours plaisante.
L’arrivée sur le port de Volendam en vélo au petit matin m’enchante ! que c’est joli et pittoresque! encore une fois : j’adore !
Le premier départ est à 9 h 45 pour 40 € l’aller/retour pour 2 pers. avec les vélos. juste le temps de flâner un peu sur le port en admirant les bateaux et c’est déja l’heure. Il fait un temps magnifique et la traversée dure 30 mn très calme et reposante. Arrivés sur la presqu’île de Marken, nous débarquons et partons à la découverte de ce petit bout de terre encore un peu sauvage. L’ancien village de pêcheur a gardé ses maisons goudronnées dont certaines sur pilotis, ces ruelles pavées, ces sabots sur le pas de la porte. Nous lui trouvons un léger air de villégiature abandonnée avec comme témoins des toiles d’araignées un peu partout.
Nous poussons jusqu’au célèbre phare de Marken que les locaux surnomme le “cheval” ( sur les pas ou les roues d’Eve et de Franck…;-) ). Nous avons de la chance car l’échafaudage qui le défigurait depuis quelques temps a été retiré et il apparait dans toute sa beauté. L’eau à ses pieds invite à la baignade tant elle est cristalline. D’ailleurs quelques badauds s’installent sur la petite plage attenante. C’est une proprieté privée, nous ne pouvons approcher plus. Il fait vraiment très chaud et pas d’ombre, nous ne nous attardons pas trop.
Nous croisons un couple de cygnes et leur progéniture. Je suis étonnée car ils ne sont ni blancs, ni noirs : un corps blanc et un cou noir je n’en avais jamais vu. leur cri est surprenant et nous passerons un court instant à les observer.
Petite pause sur le quai en attendant le ferry
et nous voila de retour à Volendam. Nous laissons filer l’après-midi en lecture et détente. Ma lecture du moment que j’ai adoré : les premiers tomes de la saga d’Eric Emmanuel Schmidt: la traversée des temps. Une pépite ! Sur le lac voisin (le Markermeer) des jeunes font apparemment des courses de bateaux qui semble bien proches des nageurs. Peut-être n’ont-ils pas la même réglementation ici…
La nuit sera très chaude (il a fait 34 °c ici et c’est bien pire en France), sauvée par notre petit rafraichisseur d’air portatif qui se révélera bien utile.
Ce matin, le vent s’est levé annonçant la pluie prochaine. Mais ce n’est pas pour tout de suite alors nous partons explorer Edam toujours collés à nos selles. J’ai beaucoup aimé cette petite ville. C’est déroutant car on retrouve sensiblement les mêmes caractéristiques dans chacun de ces villages ou villes de Hollande mais selon sa sensibilité on ne va pas ressentir la même ambiance, la même impression et c’est ce qui fera que l’on sera plus ou moins réceptifs à leur charme. Pourquoi on va apprécier une ville plutôt qu’une autre, c’est tellement difficile à dire…Bref, Edam fera partie des villes que j’aurai préférées. Nous irons nous prêter à une dégustation de fromages dans la jolie boutique. Les vendeuses sont très affables et prennent la peine de nous demander notre langue et nous expliquent tout en français. Nous ferons un ou deux achats, mais je pense quant même que cela ne vaut pas nos fromages français. Oui je sais, je suis chauvine !
Une fine pluie que nous n’attendions pas si tôt s’invite et nous rentrons en tentant de passer entre les gouttes. Ce sont les premières de notre circuit alors on ne va pas se plaindre. D’ailleurs le soleil revient bien vite après et nous “chillons” comme disent les jeunes le reste de l’après-midi.
Ce matin nous quittons notre “fief” de Volendam où nous nous plaisons tant (mais nous allons revenir après demain !) pour nous rendre à Alkmaar car nous sommes vendredi et c’est le jour du marché aux fromages. Nous voulions assister à ce petit bout de culture hollandaise, attrape touristes certes, mais c’est pittoresque.
Nous trouvons à nous garer sur un parking gratuit à distance raisonnable à vélos. Nous suivons le ruban de la piste cyclable jusqu’à la place où va se dérouler le spectacle. Il y a déja beaucoup de monde. Une animatrice armée de son micro décrit le déroulé dans trois langues : hollandais, anglais et français. Mais le temps quelle jongle entre les langues fait que l’on est décalé et on ne comprends pas vraiment toutes les subtilités des transactions. Nous restons sur notre faim car il n’y a pas de trame, ce n’est qu’un enchainement d’aller retour des porteurs.
Le spectacle terminé, nous continuons à arpenter les petites rues adjacentes de l’ancien Alkmaar avec beaucoup de plaisir. C’est une ville vivante et animée avec de jolis quartiers.
Pour notre étape, nous avons reperé une place dans une petite capitainerie le long de l’eau. Il est possible de réserver ce que nous avons fait pour trouver notre place qui nous attend.Les bateaux passent sous nos fenêtres au fil de l’eau. Sympa ! Nuit calme. Au matin ce sont les équipages d’aviron qui nous salueront au passage.
Nous quittons Alkmaar pour nous diriger sur Zaanse Schans, petit village quasiment écomusée mais d’accès libre et gratuit. Là encore, petit parking gratuit à distance de vélos. Juste avant d’arriver, nous devrons faire une halte devant le pont levant pour laisser passer les bateaux.
Nous les posons en arrivant afin d’effectuer la visite à pied car il y a tellement à voir qu’il vaut mieux prendre son temps. Je suis subjuguée par la beauté de cet endroit. Il y a plein de boutiques à l’ancienne au charme suranné.
c’est un condensé de Hollande avec ses couleurs, ses paysages, ses caractéristiques. Les différents moulins se visitent : nous choisirons celui qui broyait les pigments de couleur. Il a l’avantage d’avoir une terrasse en hauteur qui offre une jolie vue sur tout le site. Il est probablement le dernier moulin à vent à peinture dans le monde.
Nous assistons à la fabrication d’un sabot de bois dans la boutique qui lui est consacré. Je serai éblouie par les sabots des différentes occasions qui sont exposés dans les vitrines et particulièrement celui tout en diamant (pas sure que ce soit des vrais 😉 ).
A la fin de notre visite, et après un petit détour par le quartier de l’autre rive afin d’admirer là encore de jolies maisons,
nous retournons à notre cc et reprenons la route de notre aire de Volendam. Elle est tellement pratique pour le secteur car nous avons prévu Amsterdam pour les deux prochains jours et l’arrêt de bus se trouve juste à l’entrée de la Marina. C’est le bus 316 qui est direct en 30 mn pour la gare d’Amsterdam. Vous pouvez soit prendre un aller-retour à 12,50 € ou un ticket journée tous transports à 19,50 €. Vous pouvez les acheter au “service point” de la marina ou dans le bus. Les horaires sont affichés dans le hall.
C’est dimanche il fait un temps magnifique et nous sommes fin prêts pour notre journée à Amsterdam. Ce sera une découverte des quartiers les plus connus à pied. tout de suite c’est le coup de foudre ! Mais quelle ville magnifique ! Nous serons conquis par l’expérience que nous vivrons d’une ville avec peu de voitures : plus calme, moins bruyante, plus piétonne . Quel bel exemple d’une capitale où le vélo est roi conjuguant à merveille l’ancien et le moderne! Nous serons par contre plus modérés sur cette odeur écoeurante qui se fume et que l’on trouve en libre service un peu partout. Beurk !
Chacun trouvera son circuit, ses coups de coeur, ses surprises. Voici les nôtres :
le passage oersoep, le dam, la kalverstraat (rue commerçante), le béguinage, le marché aux fleurs, la place Rembrandt, les différents canaux (prinsengracht, herengracht, brouwersgracht), boire une bière dans l’emblématique café brun le Hoppe, le quartier rouge, la oude Kerk, le Rijksmuseum…Bref il y a tant à voir.
Par contre ne chercher pas de photos du quartier rouge, respect oblige, vous n’aurez que ces symboles 😉
Pour vous déplacer, quelques astuces : pour aller de la gare au Rijksmuseum, vous pouvez prendre le tram 2 ou 12 et descendre à l’arrêt muséumplein. Des panneaux vous indiquent le chemin pour sortir de la gare et trouver le tram juste devant la gare. Pour repartir par le bus, il suffit de repérer sur les panneaux la voie sur laquelle il doit partir (A pour le 316) et de s’y rendre par l’escalator.
Par contre pour le Rijksmuseum, ça a été la galère! il faut obligatoirement acheter son billet en scannant le qr code à l’entrée du musée et réserver une heure pour pouvoir visiter. Tout doit se faire par internet c’est une hérésie ! comment font les gens qui n’ont pas de smartphone ! pour arranger les choses, je n’ai pas reçu le mail dans lequel se trouvaient mes billets j’ai du montrer mon numéro de commande pour qu’ils retrouvent mon achat! Bref une horreur ! Heureusement la visite vaut tellement le détour que cela nous a rassérénés.
Nous sommes fourbus par ces deux jours et un peu plus de 20 kms à pied mais également comblés par notre découverte d’Amsterdam. C’est vraiment une ville à voir !
Enfin le clou de ce voyage : Giethoorn ! C’est ce village de conte de fées qui m’a donné envie d’ajouter les Pays Bas à la liste de nos voyages. L’aire que nous avions repérée au départ est pleine mais nous savons trouvé une alternative dans un camping à la ferme proche. Nous le préférons d’ailleurs car les emplacements sont en retrait de la route, très spacieux et au calme pour 17 € la nuitée. Nous en profitons pour faire une lessive, il n’y a pas de seche linge mais il fait beau alors cela devrait faire l’affaire.
La nuit fut particulièrement calme et reposante.
Ce matin, nous reprenons nos “destriers” et filons au village. J’ai très envie de faire une balade en bateau pour découvrir le village. Je sais c’est très cliché mais il ne faut pas bouder ses envies, cela fait partie des petits bonheurs qui rendent la vie plus belle. Nous louons donc un de ces “bateaux murmures” et partons sur les canaux. Le circuit est donné pour 2 heures, nous avons le temps. Il est tôt et le village s’éveille à peine, il y a peu de monde et nous savourons notre plaisir. Quel village original et magnifique! Nous débouchons sur le lac que nous traversons en admirant les petites iles, les oiseaux toujours présents et les reflets du soleil sur l’eau, c’est tellement calme ! Nous retrouvons les canaux en jetant ici et là des regards sur les petits canaux perpendiculaires qui s’enfoncent dans les proprietés.
De retour auprès du loueur, nous rendons notre bateau, enchantés par l’expérience. Nous nous arrêtons pour déjeuner au bord du canal avant de poursuivre la visite à pied. Nous ne prendrons pas le temps de compter ses 170 ponts mais nous savourons l’ambiance.
De retour au cc, nous prolongeons notre étape d’une nuit supplémentaire car nous nous plaisons bien.
Sur le trajet, nous en profitons pour faire quelques courses. Nous n’avons pas eu de problème pour s’approvisionner. Il y a pas mal de magasin Lidl et une chaine de magasin Jumbo que nous avons trouvé bien achalendés et à des prix raisonnables.
Nous sommes maintenant dans la région appelée Frise où il existe une langue parlée le Friesland. Les pancartes des villes ont les deux orthographes. Je cherche désespérément les chevaux frisons qui sont mes préférés dans les champs ou les fermes mais je n’en vois aucun. J’ai prévu un petit arrêt dans la ville forteresse de Sloten, j’avais lu qu’elle avait un certain intérêt. Nous avons le temps, alors…
Nous trouvons à stationner à la capitainerie. C’est vraiment un bon plan que ces capitaineries de plaisance car il y en a partout, en général, il y a douches et toilettes pour un tarif raisonnable en Hollande et c’est plutôt calme.
Un bon coup de pédale et nous nous dirigeons vers le centre ville. Nous avons beaucoup aimé cette petite bourgade simple mais accueillante. Nous admirons quelques vieux bateaux et nous sommes intrigués par de larges pièces de bois sur leurs flancs. Nous interrogeons un plaisancier sur son bateau qui nous explique que ce sont des stabilisateurs appelés ailes de dérive car ce type de bateau n’a pas de quille. Ils sont abaissés dans l’eau pour aider à maintenir le bateau en équilibre lui permettant de naviguer dans des eaux peu profondes.
Ce matin, Hindeloopen nous tend les bras. Ancien village de pêcheurs qui date du 13e siècle, il est ceint par une digue herbeuse où paissent des moutons et son port ouvre sur l’Ijsselmeer. Il fait partie du circuit des onze villes de Frise qui participent à la course de patinage sur glace : l’elfstedentocht . Cependant cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu lieu car il ne gèle plus aussi fort les hivers.
Coup de coeur pour cette petite cité avec une ambiance bord de mer et un coeur de village invitant à la contemplation. La boutique d’un ébéniste avec ses meubles peints ouverte depuis 1894 nous séduira particulièrement.
Nous avons trouvé à stationner grâce à Park for night, une fois de plus. Nous pourrions rester dormir mais le parking est plutôt bruyant : nous privilégions toujours le confort de l’étape alors quelques kilomètres de plus nous conduisent dans une aire à la ferme.
Il n’y a pas de prix à la nuitée, on donne ce que l’on veut, tous les services sont présents. Notre hôte est très aimable et il y a des oeufs frais le matin en libre service. On met la petite pièce dans une boite. Que j’aime ces relations saines et confiantes entre les gens !
L’endroit nous plaira particulièrement malgré le passage d’un petit train peu gênant et nous resterons finalement 3 nuits. Il faut dire qu’un orage est annoncé et que nous avons choisi de décaler la suite de notre circuit pour privilégier le beau temps.
Ce lundi, direction Zandvoort. La passion de mon mari nous conduit à visiter les différents circuits automobiles que nous croisons sur l’Europe. Situé en bord de mer, cela devrait être une étape agréable. Il y a un grand parking en bord de plage où nous pouvons stationner. il existe même une aire de quelques places pour dormir sur le bord de mer mais il faut vraiment le vouloir tant c’est bruyant : la route passe à hauteur des fenêtres !
Le circuit n’est pas accessible car il est en plein préparatifs du prochain grand prix mais en rusant un peu nous arriverons à “voler” quelques vues et quelques photos des lieux. Nous descendrons les vélos pour aller jeter un oeil à la station balnéaire et nous finirons l’après-midi sur la plage. Nous avons été très surpris par l’installation de dizaines de mobil-homes directement sur la plage, gérés un peu comme un camping. en France, ce ne serait pas possible et heureusement !
Pour notre étape nocture, j’ai repéré une aire à l’arrière d’une jardinerie apparemment très bien notée. En chemin, on traverse une zone industrielle peu engageante et on se demande où on va atterrir mais nous persévérons et une fois un petit pont passé on se retrouve presque à la campagne ! l’aire est superbe avec un environnement paisible et serein. Tous les services sont présents avec douches et toilettes. le Top pour 18,50 €!
Nuit comme promise : calme et paisible. Ce matin, nous avons mis le réveil tôt car nous allons faire une visite quelque peu insolite : le plus grand marché aux fleurs du monde ! Nous nous rendons donc à Alsmeer où après avoir un peu tourné nous nous garons sur le parking P4 avec les camions à deux pas de l’entrée. Pour 10 € (un peu cher tout de même et on n’a même pas un petit bouquet de fleurs !) on pénètre dans un immense hangar que nous pouvons parcourir par une passerelle aérienne. tout d’abord accueillis par une douce fragrance florale, nous assistons à un ballet incessant de chariots pilotés de main de maitre par les employés. nous sommes happés par des petits trains de couleur, qui serpentent dans tout le hangar. nous essayons bien vainement de reconnaitre tous ces magnifiques fleurs qui passent juste sous nos pieds. nous jetterons un oeil à la salle des enchères mais dorénavant presque tout se fait par internet. Nous verrons aussi le labo de recherches et finirons par des stands ludiques où grâce à des écrans verts nous pourrons apparaitre sur une vidéo et faire des photos au milieu des fleurs. bref, vous l’aurez compris : quelle fascinante visite ! c’est à ne pas rater !
Comme il est encore tôt et qu’il est temps de commencer à redescendre en direction de la maison, nous programmons un stop à Gouda pour effectuer nos quelques achats de retour et boucler la boucle en retournant dormir à notre aire au pied du moulin que nous avions beaucoup apprécié.
La route du retour se fera en deux fois avec une étape au lac de Madine dans les Vosges que nous apprécierons pour son ombre et sa fraicheur par 37 °. Nous avons pris une différence de 15° en quelques heures ! il va falloir se réacclimater physiquement et bien sur moralement car le voyage est fini. Mais à quand le prochain….?
Notre patience est enfin récompensée ! Après deux ans d’attente, nous pouvons enfin monter au pays des sabots, des tulipes, des polders et des moulins. En effet, notre destination cette année est les Pays Bas appelés plus communément Hollande même si ça n’en est qu’une région. Quatre semaines pour explorer ce pays qui me fait tant envie !
Durant les préparatifs, j’ai salivé sur tous ces merveilleux endroits qui nous attendent.
Merci à mes copinautes Eve, Franck et tous les autres pour la mine d’infos que sont leurs sites et leur sens inégalé du partage 😉 Vous trouverez leur lien dans la rubrique “liens favoris” -> “amis blogueurs”.
Après une traversée de la France scindée en deux pour une halte auprès de la famille, le voyage commence…
Lors de notre séjour en Belgique, nous avions mis de côté la ville de Gand et nous nous étions promis de s’y arrêter lors de notre montée aux Pays bas. Par contre, il y a une nouvelle donnée à prendre en compte dorénavant dans nos déplacements et surtout dans les visites des grandes villes (heureusement c’est assez rare!) : ce sont les LEZ ou ZFE en France. Pour notre camping-car vieillissant et roulant au diesel, les centre villes nous sont interdits sous peine d’amende bien salée. Il faut donc ruser avec les parc relais à l’extérieur et les transports en commun ou évidemment les vélos. Au pays du vélo, c’est de rigueur !
Tout d’abord, après la route bien longue, nous irons dormir sur un domaine privé que j’avais repéré en périphérie de la ville. Park for night est notre ami !
C’est un très joli coin avec des douches extérieures en bois très originales et un accueil charmant. Malheureusement les commentaires de l’application ne sont pas objectifs. Alors qu’ils décrivent le lieu comme étant très calme, il est situé juste à côté de l’autoroute ce qui génère un bruit de fond permanent et d’un volume sonore non négligeable dont il faudra nous accommoder : heureusement ce n’est que pour une seule nuit ! C’est vraiment dommage car le site est vraiment chouette !
Pour Gand, nous avons opté pour un P+R gratuit (celui de Wéba-Décathlon) associé à une navette gratuite qui nous emmène directement au centre-ville. La navette se trouve sur le parking et passe toutes les demi-heures. Le trajet dure environ 30 mn. Nous avons vu que les fêtes de Gand débuteraient le 15 juillet et comme nous sommes le 13 on se dit qu’il ne devrait pas y avoir trop de monde. Mais on n’a pas pensé aux préparatifs! La ville est en effervescence, bruyante, animée et en plein chamboulement. Du coup, on est un peu déboussolés. On ne pourra pas admirer les batiments comme on aurait voulu et on fait surtout attention de ne pas se faire renverser car cela déboule de partout ! Une fois passés dans des ruelles plus calmes on découvre la ville qui a son charme. Cependant nous lui préférons de loin Bruges pour laquelle j’avais eu un véritable coup de coeur.
Nous croisons des stands à cuberdons, les bonbons emblématiques de la ville, mais les prix attrape-touristes nous ont fait renoncer à les gouter. Nous avons beaucoup de mal à faire des photos car les stands qui s’érigent de partout gâchent la vue.
Je prendrais plaisir à parcourir la rue du Street art , art auquel je suis sensible et pour lequel Gand est réputée.
Notre visite terminée , nous retournons au cc par la même navette et poursuivons notre route jusqu’à notre spot de ce soir. Plein de charme, au pied d’un moulin, dans la nature. Une petite route passe à côté mais n’est pas très bruyante et la nuit c’est bien calme.
Destination du jour : les moulins de Kinderdijk. Je ne les présente plus, ils sont presque l’emblême des Pays bas. Nous avons à parcourir une dizaine de kms depuis notre spot mais nous n’avons pas de regret car nous y sommes très bien. Le chemin se fait par la campagne et c’est magique ! Les petites maisons tellement mignonnes et bien entretenues, des animaux partout : des vaches, des chevaux, des hérons, des canards, des foulques, des moutons, des poules d’eau, des petits ponts blancs, des fleurs…Bref je suis toute gaga de ces paysages !
En route, nous tombons sur une voie qui est barrée et nous voila bien embétés mais une gentille hollandaise nous accoste et nous propose de nous remettre sur la voie. Très sympa ! Une fois arrivés, nous sommes ébahis! Que c’est beau ! on comprend parfaitement que le site soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La lumière du matin donne une atmosphère éthérée, la nature se donne en spectacle! c’est une nature sauvage et domptée à la fois, l’homme y a laissé son empreinte mais elle a repris ses droits. La vie est présente à profusion et crée une ambiance magique. Quelle belle visite !
Retour tout aussi agréable et la fin d’après-midi sera consacrée au repos et à la planification de la suite du voyage.
Rotterdam nous voila ! Nous trouvons à stationner (merci Eve!) à Schiedam, hors LEZ, au pied d’un des plus grands moulins d’Europe qui servait naguère à moudre les baies de génévrier qui entraient dans la fabrication du gin. 6 places sont offertes aux camping-cars : la nuit est gratuite mais il faut s’acquitter du stationnement de jour (forfait de 7,40 €). C’est un dodo en ville mais le quartier est calme. D’ailleurs la nuit le sera également à notre plus grande surprise.
Nous nous équipons et partons rejoindre le Schiedam centrum d’où part le métro A (le vert). A pied il faut compter un quart d’heure. Nous prenons un tourist ticket qui permet d’emprunter les transports en commun en illimité toute la journée pour 14,50 €. Nous descendons à la station Beurs qui se trouve à deux pas du musée maritime. Nous ne le visiterons pas mais on peut profiter des différents bateaux qui sont exposés dans le port.
Nous nous dirigeons vers le pont Erasmus, emblème de la ville tant par sa majesté que par sa beauté architecturale, les rotterdamois l’appelle le Cygne.
J’avais repéré pour déjeuner le bateau balise “Vessel 11” qui sert apparemment un excellent fish and chips. C’est très original comme restaurant. Nous déjeunerons sur le pont d’un fish and chips copieux et délicieux. Une bonne adresse !
Nos pas nous conduisent vers les fameuses maisons cubiques. Mais d’abord nous serons séduits par la Witte huis : construit dans un style art nouveau en 1889, cet immeuble fut le premier gratte-ciel d’Europe.
Puis nous déambulons dans Oude Haven (le vieux port ) tout proche pour arriver aux maison jaunes (Kubuswonongen) de l’architecte Piet Blom. Ce projet résidentiel se distingue par des maisons cubiques inclinées à 45 °. Quelle construction originale ! Nous pouvons monter dans les étages et constater qu’il existe des cours intérieures. C’est vraiment unique ! Nous nous acquitterons des 3 € qui nous permettent d’en visiter une de l’intérieur tant nous sommes curieux de voir comment on peut les meubler. Tout est sur mesure évidemment et c’est sur 3 niveaux.
Nous avons beaucoup de plaisir à explorer cette ville moderne et avant-gardiste quasiment détruite lors de la seconde guerre mondiale et où les architectes s’en sont donné à coeur joie. Elle dégage une atmosphère agréable à taille humaine. C’est vraiment une ville à découvrir ! prochaine étape : le Markthal.
Géant de verre à l’architecture unique ! des appartements de luxe occupent le pourtour et l’intérieur est décoré d’une monumentale fresque florale numérique du duo d’artiste Arno Coenen et Iris Roskam. L’intérieur offre une pléthore de snacks de différentes nourritures du monde et l’air est empli d’odeurs d’épices, de cuisine, de denrées sucrées ou salées. Sur la place où il préside, se trouve une station de métro couverte d’une dentelle de métal et un parking à vélo où l’on se dit que l’on ne voudrait pas y perdre le nôtre!
Nous nous dirigeons de nouveau vers notre station de métro pour le retour. Nous avons prévu de nous arrêter à Delfshaven pour voir l’église d’où sont partis les pères pélerins en 1620. Ils ont d’abord pris la mer sur la Speedwell avant de constater que le bateau ne ferait pas la traversée et ont finalement embarqués à Southampton sur le Mayflower pour aller constituer la première colonie du Massachussets. Le petit quartier ne paye pas de mine mais la partie ancienne est charmante et le tour est vite fait.
Nous remontons dans le métro et rejoignons le cc. Nous aurons parcouru 11 kms à pied aujourd’hui.
Après une nuit tranquille, nous allons vérifier si la Hollande est bien l’autre pays du fromage. Face à la France, la bataille risque d’être rude ! Nous allons donc à Gouda où nous savons pouvoir stationner au parking Klein america. Nous dégotons une place in extremis car nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée ! la ville rassemble les attraits qui font l’apanage des villes hollandaises : des canaux fleuris, des ruelles pavées, des commerces et des cafés originaux, du fromage typique, et des gaufres “les stroopwaffels” (un délice !) Nous voulions admirer les vitraux de l’église Sint Janskerk mais elle est payante et assez chère. Du coup nous renonçons. Faire payer la visite d’une église c’est très étonnant.
Nous récupérons une carte des polders environnants car demain nous voulons faire une petite balade à vélo pour découvrir la nature.
Le parking est archi plein et les voitures ne respectent pas nos emplacements alors qu’il y a encore de la place dans la zone “voiture”. ça a le don de me faire grogner !
Bon, nuit sur un parking mais pas trop à se plaindre quand même !
Nous enfourchons nos vélos comme les dizaines de hollandais que nous croisons chaque jour. C’est vraiment génial de pouvoir circuler de cette façon : il y a des pistes cyclables partout!! mais vraiment partout ! c’est tellement confortable et tout est quasiment plat! bref le bonheur !
Bon on va finir avec les fesses tannées mais on n’a rien sans rien, lol !
En route pour une balade nature dans le “groene hart” : le coeur vert.
De la verdure et de l’eau ! de l’eau partout ! c’est incroyable comme l’eau est présente partout dans des milliers de canaux tout autour de soi, dans n’importe quelle direction où se porte notre regard et je peux vous dire que cela a un charme fou ! Personnellement j’adore ! les maisons sont tellement belles et fleuries ! Bref : je suis F.A.N !
Pique-nique sur un banc en observant les oies sauvages et en expérimentant notre désormais appli de voyage : Birdnet, afin d’identifier les oiseaux que nous entendons.
On s’est amusé à regarder les hérons qui sont tellement immobiles qu’on dirait des faux sauf qu’une fois c’était vraiment un faux ! lol!
Nous assisterons cependant au repas d’un héron goulu sans qu’il soit le moins du monde impressionné par notre présence.
De retour au cc, nous remballons et prenons la route de la suite de notre circuit. Nous avons prévu de rejoindre le secteur de Volendam où nous savons trouvé une aire sympa mais comme c’est le week-end et que nous pensons qu’il y aura beaucoup de monde on fera une étape sur notre trajet. Nous avions repéré un camping à la ferme mais il est plein. Nous dégoterons finalement un grand parking au calme et gratuit. Parfait!
Nous voulons nous installer sur Volendam et sillonner le secteur à vélo : économie d’essence et souci moindre de se trouver un spot. L’aire de Volendam n’est pas bon marché mais à 14 € la nuit et 6€ la journée c’est raisonnable pour la Hollande. Les emplacements sont sympa, il y a les services mais pas de sanitaires, la plage à deux pas et c’est plutôt calme. Nous sommes un peu inquiets car s’il n’y a pas de place notre petit programme tombe à l’eau. Ouf ! il y a de la place on s’en trouve une à l’ombre car deux jours de canicule sont annoncés. Une fois installés, notre première excursion sera Monnickendam. A quelques kilomètres à vélo ce petit village est souvent décrit dans les guides comme authentique et pittoresque. Nous retrouvons les ingrédients désormais bien connus des villages hollandais : canaux, jolies maisons aux toits et façades typiques, terrasses de café, carillon sonneur, bateaux amarrés. C’est joli mais ce ne sera pas un coup de foudre. Le carillon de l’église chante les heures et c’est très sympa. Cela rappelle ceux du Nord de la France. Au retour nous ferons une halte à la ferme pour déguster une glace au yaourt délicieuse.
Nous aurons la chance d’admirer depuis notre emplacement un coucher de soleil sur “notre” moulin de toute beauté.
Ce matin nous avons un ferry à prendre. Nous avons opté pour cette solution pour éviter trop de kilomètres à vélo (toujours mon dos) et pour bénéficier d’une petite traversée en bateau toujours plaisante.
L’arrivée sur le port de Volendam en vélo au petit matin m’enchante ! que c’est joli et pittoresque! encore une fois : j’adore !
Le premier départ est à 9 h 45 pour 40 € l’aller/retour pour 2 pers. avec les vélos. juste le temps de flâner un peu sur le port en admirant les bateaux et c’est déja l’heure. Il fait un temps magnifique et la traversée dure 30 mn très calme et reposante. Arrivés sur la presqu’île de Marken, nous débarquons et partons à la découverte de ce petit bout de terre encore un peu sauvage. L’ancien village de pêcheur a gardé ses maisons goudronnées dont certaines sur pilotis, ces ruelles pavées, ces sabots sur le pas de la porte. Nous lui trouvons un léger air de villégiature abandonnée avec comme témoins des toiles d’araignées un peu partout.
Nous poussons jusqu’au célèbre phare de Marken que les locaux surnomme le “cheval” ( sur les pas ou les roues d’Eve et de Franck…;-) ). Nous avons de la chance car l’échafaudage qui le défigurait depuis quelques temps a été retiré et il apparait dans toute sa beauté. L’eau à ses pieds invite à la baignade tant elle est cristalline. D’ailleurs quelques badauds s’installent sur la petite plage attenante. C’est une proprieté privée, nous ne pouvons approcher plus. Il fait vraiment très chaud et pas d’ombre, nous ne nous attardons pas trop.
Nous croisons un couple de cygnes et leur progéniture. Je suis étonnée car ils ne sont ni blancs, ni noirs : un corps blanc et un cou noir je n’en avais jamais vu. leur cri est surprenant et nous passerons un court instant à les observer.
Petite pause sur le quai en attendant le ferry
et nous voila de retour à Volendam. Nous laissons filer l’après-midi en lecture et détente. Ma lecture du moment que j’ai adoré : les premiers tomes de la saga d’Eric Emmanuel Schmidt: la traversée des temps. Une pépite ! Sur le lac voisin (le Markermeer) des jeunes font apparemment des courses de bateaux qui semble bien proches des nageurs. Peut-être n’ont-ils pas la même réglementation ici…
La nuit sera très chaude (il a fait 34 °c ici et c’est bien pire en France), sauvée par notre petit rafraichisseur d’air portatif qui se révélera bien utile.
Ce matin, le vent s’est levé annonçant la pluie prochaine. Mais ce n’est pas pour tout de suite alors nous partons explorer Edam toujours collés à nos selles. J’ai beaucoup aimé cette petite ville. C’est déroutant car on retrouve sensiblement les mêmes caractéristiques dans chacun de ces villages ou villes de Hollande mais selon sa sensibilité on ne va pas ressentir la même ambiance, la même impression et c’est ce qui fera que l’on sera plus ou moins réceptifs à leur charme. Pourquoi on va apprécier une ville plutôt qu’une autre, c’est tellement difficile à dire…Bref, Edam fera partie des villes que j’aurai préférées. Nous irons nous prêter à une dégustation de fromages dans la jolie boutique. Les vendeuses sont très affables et prennent la peine de nous demander notre langue et nous expliquent tout en français. Nous ferons un ou deux achats, mais je pense quant même que cela ne vaut pas nos fromages français. Oui je sais, je suis chauvine !
Une fine pluie que nous n’attendions pas si tôt s’invite et nous rentrons en tentant de passer entre les gouttes. Ce sont les premières de notre circuit alors on ne va pas se plaindre. D’ailleurs le soleil revient bien vite après et nous “chillons” comme disent les jeunes le reste de l’après-midi.
Ce matin nous quittons notre “fief” de Volendam où nous nous plaisons tant (mais nous allons revenir après demain !) pour nous rendre à Alkmaar car nous sommes vendredi et c’est le jour du marché aux fromages. Nous voulions assister à ce petit bout de culture hollandaise, attrape touristes certes, mais c’est pittoresque.
Nous trouvons à nous garer sur un parking gratuit à distance raisonnable à vélos. Nous suivons le ruban de la piste cyclable jusqu’à la place où va se dérouler le spectacle. Il y a déja beaucoup de monde. Une animatrice armée de son micro décrit le déroulé dans trois langues : hollandais, anglais et français. Mais le temps quelle jongle entre les langues fait que l’on est décalé et on ne comprends pas vraiment toutes les subtilités des transactions. Nous restons sur notre faim car il n’y a pas de trame, ce n’est qu’un enchainement d’aller retour des porteurs.
Le spectacle terminé, nous continuons à arpenter les petites rues adjacentes de l’ancien Alkmaar avec beaucoup de plaisir. C’est une ville vivante et animée avec de jolis quartiers.
Pour notre étape, nous avons reperé une place dans une petite capitainerie le long de l’eau. Il est possible de réserver ce que nous avons fait pour trouver notre place qui nous attend.Les bateaux passent sous nos fenêtres au fil de l’eau. Sympa ! Nuit calme. Au matin ce sont les équipages d’aviron qui nous salueront au passage.
Nous quittons Alkmaar pour nous diriger sur Zaanse Schans, petit village quasiment écomusée mais d’accès libre et gratuit. Là encore, petit parking gratuit à distance de vélos. Juste avant d’arriver, nous devrons faire une halte devant le pont levant pour laisser passer les bateaux.
Nous les posons en arrivant afin d’effectuer la visite à pied car il y a tellement à voir qu’il vaut mieux prendre son temps. Je suis subjuguée par la beauté de cet endroit. Il y a plein de boutiques à l’ancienne au charme suranné.
c’est un condensé de Hollande avec ses couleurs, ses paysages, ses caractéristiques. Les différents moulins se visitent : nous choisirons celui qui broyait les pigments de couleur. Il a l’avantage d’avoir une terrasse en hauteur qui offre une jolie vue sur tout le site. Il est probablement le dernier moulin à vent à peinture dans le monde.
Nous assistons à la fabrication d’un sabot de bois dans la boutique qui lui est consacré. Je serai éblouie par les sabots des différentes occasions qui sont exposés dans les vitrines et particulièrement celui tout en diamant (pas sure que ce soit des vrais 😉 ).
A la fin de notre visite, et après un petit détour par le quartier de l’autre rive afin d’admirer là encore de jolies maisons,
nous retournons à notre cc et reprenons la route de notre aire de Volendam. Elle est tellement pratique pour le secteur car nous avons prévu Amsterdam pour les deux prochains jours et l’arrêt de bus se trouve juste à l’entrée de la Marina. C’est le bus 316 qui est direct en 30 mn pour la gare d’Amsterdam. Vous pouvez soit prendre un aller-retour à 12,50 € ou un ticket journée tous transports à 19,50 €. Vous pouvez les acheter au “service point” de la marina ou dans le bus. Les horaires sont affichés dans le hall.
C’est dimanche il fait un temps magnifique et nous sommes fin prêts pour notre journée à Amsterdam. Ce sera une découverte des quartiers les plus connus à pied. tout de suite c’est le coup de foudre ! Mais quelle ville magnifique ! Nous serons conquis par l’expérience que nous vivrons d’une ville avec peu de voitures : plus calme, moins bruyante, plus piétonne . Quel bel exemple d’une capitale où le vélo est roi conjuguant à merveille l’ancien et le moderne! Nous serons par contre plus modérés sur cette odeur écoeurante qui se fume et que l’on trouve en libre service un peu partout. Beurk !
Chacun trouvera son circuit, ses coups de coeur, ses surprises. Voici les nôtres :
le passage oersoep, le dam, la kalverstraat (rue commerçante), le béguinage, le marché aux fleurs, la place Rembrandt, les différents canaux (prinsengracht, herengracht, brouwersgracht), boire une bière dans l’emblématique café brun le Hoppe, le quartier rouge, la oude Kerk, le Rijksmuseum…Bref il y a tant à voir.
Par contre ne chercher pas de photos du quartier rouge, respect oblige, vous n’aurez que ces symboles 😉
Pour vous déplacer, quelques astuces : pour aller de la gare au Rijksmuseum, vous pouvez prendre le tram 2 ou 12 et descendre à l’arrêt muséumplein. Des panneaux vous indiquent le chemin pour sortir de la gare et trouver le tram juste devant la gare. Pour repartir par le bus, il suffit de repérer sur les panneaux la voie sur laquelle il doit partir (A pour le 316) et de s’y rendre par l’escalator.
Par contre pour le Rijksmuseum, ça a été la galère! il faut obligatoirement acheter son billet en scannant le qr code à l’entrée du musée et réserver une heure pour pouvoir visiter. Tout doit se faire par internet c’est une hérésie ! comment font les gens qui n’ont pas de smartphone ! pour arranger les choses, je n’ai pas reçu le mail dans lequel se trouvaient mes billets j’ai du montrer mon numéro de commande pour qu’ils retrouvent mon achat! Bref une horreur ! Heureusement la visite vaut tellement le détour que cela nous a rassérénés.
Nous sommes fourbus par ces deux jours et un peu plus de 20 kms à pied mais également comblés par notre découverte d’Amsterdam. C’est vraiment une ville à voir !
Enfin le clou de ce voyage : Giethoorn ! C’est ce village de conte de fées qui m’a donné envie d’ajouter les Pays Bas à la liste de nos voyages. L’aire que nous avions repérée au départ est pleine mais nous savons trouvé une alternative dans un camping à la ferme proche. Nous le préférons d’ailleurs car les emplacements sont en retrait de la route, très spacieux et au calme pour 17 € la nuitée. Nous en profitons pour faire une lessive, il n’y a pas de seche linge mais il fait beau alors cela devrait faire l’affaire.
La nuit fut particulièrement calme et reposante.
Ce matin, nous reprenons nos “destriers” et filons au village. J’ai très envie de faire une balade en bateau pour découvrir le village. Je sais c’est très cliché mais il ne faut pas bouder ses envies, cela fait partie des petits bonheurs qui rendent la vie plus belle. Nous louons donc un de ces “bateaux murmures” et partons sur les canaux. Le circuit est donné pour 2 heures, nous avons le temps. Il est tôt et le village s’éveille à peine, il y a peu de monde et nous savourons notre plaisir. Quel village original et magnifique! Nous débouchons sur le lac que nous traversons en admirant les petites iles, les oiseaux toujours présents et les reflets du soleil sur l’eau, c’est tellement calme ! Nous retrouvons les canaux en jetant ici et là des regards sur les petits canaux perpendiculaires qui s’enfoncent dans les proprietés.
De retour auprès du loueur, nous rendons notre bateau, enchantés par l’expérience. Nous nous arrêtons pour déjeuner au bord du canal avant de poursuivre la visite à pied. Nous ne prendrons pas le temps de compter ses 170 ponts mais nous savourons l’ambiance.
De retour au cc, nous prolongeons notre étape d’une nuit supplémentaire car nous nous plaisons bien.
Sur le trajet, nous en profitons pour faire quelques courses. Nous n’avons pas eu de problème pour s’approvisionner. Il y a pas mal de magasin Lidl et une chaine de magasin Jumbo que nous avons trouvé bien achalendés et à des prix raisonnables.
Nous sommes maintenant dans la région appelée Frise où il existe une langue parlée le Friesland. Les pancartes des villes ont les deux orthographes. Je cherche désespérément les chevaux frisons qui sont mes préférés dans les champs ou les fermes mais je n’en vois aucun. J’ai prévu un petit arrêt dans la ville forteresse de Sloten, j’avais lu qu’elle avait un certain intérêt. Nous avons le temps, alors…
Nous trouvons à stationner à la capitainerie. C’est vraiment un bon plan que ces capitaineries de plaisance car il y en a partout, en général, il y a douches et toilettes pour un tarif raisonnable en Hollande et c’est plutôt calme.
Un bon coup de pédale et nous nous dirigeons vers le centre ville. Nous avons beaucoup aimé cette petite bourgade simple mais accueillante. Nous admirons quelques vieux bateaux et nous sommes intrigués par de larges pièces de bois sur leurs flancs. Nous interrogeons un plaisancier sur son bateau qui nous explique que ce sont des stabilisateurs appelés ailes de dérive car ce type de bateau n’a pas de quille. Ils sont abaissés dans l’eau pour aider à maintenir le bateau en équilibre lui permettant de naviguer dans des eaux peu profondes.
Ce matin, Hindeloopen nous tend les bras. Ancien village de pêcheurs qui date du 13e siècle, il est ceint par une digue herbeuse où paissent des moutons et son port ouvre sur l’Ijsselmeer. Il fait partie du circuit des onze villes de Frise qui participent à la course de patinage sur glace : l’elfstedentocht . Cependant cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu lieu car il ne gèle plus aussi fort les hivers.
Coup de coeur pour cette petite cité avec une ambiance bord de mer et un coeur de village invitant à la contemplation. La boutique d’un ébéniste avec ses meubles peints ouverte depuis 1894 nous séduira particulièrement.
Nous avons trouvé à stationner grâce à Park for night, une fois de plus. Nous pourrions rester dormir mais le parking est plutôt bruyant : nous privilégions toujours le confort de l’étape alors quelques kilomètres de plus nous conduisent dans une aire à la ferme.
Il n’y a pas de prix à la nuitée, on donne ce que l’on veut, tous les services sont présents. Notre hôte est très aimable et il y a des oeufs frais le matin en libre service. On met la petite pièce dans une boite. Que j’aime ces relations saines et confiantes entre les gens !
L’endroit nous plaira particulièrement malgré le passage d’un petit train peu gênant et nous resterons finalement 3 nuits. Il faut dire qu’un orage est annoncé et que nous avons choisi de décaler la suite de notre circuit pour privilégier le beau temps.
Ce lundi, direction Zandvoort. La passion de mon mari nous conduit à visiter les différents circuits automobiles que nous croisons sur l’Europe. Situé en bord de mer, cela devrait être une étape agréable. Il y a un grand parking en bord de plage où nous pouvons stationner. il existe même une aire de quelques places pour dormir sur le bord de mer mais il faut vraiment le vouloir tant c’est bruyant : la route passe à hauteur des fenêtres !
Le circuit n’est pas accessible car il est en plein préparatifs du prochain grand prix mais en rusant un peu nous arriverons à “voler” quelques vues et quelques photos des lieux. Nous descendrons les vélos pour aller jeter un oeil à la station balnéaire et nous finirons l’après-midi sur la plage. Nous avons été très surpris par l’installation de dizaines de mobil-homes directement sur la plage, gérés un peu comme un camping. en France, ce ne serait pas possible et heureusement !
Pour notre étape nocture, j’ai repéré une aire à l’arrière d’une jardinerie apparemment très bien notée. En chemin, on traverse une zone industrielle peu engageante et on se demande où on va atterrir mais nous persévérons et une fois un petit pont passé on se retrouve presque à la campagne ! l’aire est superbe avec un environnement paisible et serein. Tous les services sont présents avec douches et toilettes. le Top pour 18,50 €!
Nuit comme promise : calme et paisible. Ce matin, nous avons mis le réveil tôt car nous allons faire une visite quelque peu insolite : le plus grand marché aux fleurs du monde ! Nous nous rendons donc à Alsmeer où après avoir un peu tourné nous nous garons sur le parking P4 avec les camions à deux pas de l’entrée. Pour 10 € (un peu cher tout de même et on n’a même pas un petit bouquet de fleurs !) on pénètre dans un immense hangar que nous pouvons parcourir par une passerelle aérienne. tout d’abord accueillis par une douce fragrance florale, nous assistons à un ballet incessant de chariots pilotés de main de maitre par les employés. nous sommes happés par des petits trains de couleur, qui serpentent dans tout le hangar. nous essayons bien vainement de reconnaitre tous ces magnifiques fleurs qui passent juste sous nos pieds. nous jetterons un oeil à la salle des enchères mais dorénavant presque tout se fait par internet. Nous verrons aussi le labo de recherches et finirons par des stands ludiques où grâce à des écrans verts nous pourrons apparaitre sur une vidéo et faire des photos au milieu des fleurs. bref, vous l’aurez compris : quelle fascinante visite ! c’est à ne pas rater !
Comme il est encore tôt et qu’il est temps de commencer à redescendre en direction de la maison, nous programmons un stop à Gouda pour effectuer nos quelques achats de retour et boucler la boucle en retournant dormir à notre aire au pied du moulin que nous avions beaucoup apprécié.
La route du retour se fera en deux fois avec une étape au lac de Madine dans les Vosges que nous apprécierons pour son ombre et sa fraicheur par 37 °. Nous avons pris une différence de 15° en quelques heures ! il va falloir se réacclimater physiquement et bien sur moralement car le voyage est fini. Mais à quand le prochain….?
Notre patience est enfin récompensée ! Après deux ans d’attente, nous pouvons enfin monter au pays des sabots, des tulipes, des polders et des moulins. En effet, notre destination cette année est les Pays Bas appelés plus communément Hollande même si ça n’en est qu’une région. Quatre semaines pour explorer ce pays qui me fait tant envie !
Durant les préparatifs, j’ai salivé sur tous ces merveilleux endroits qui nous attendent.
Merci à mes copinautes Eve, Franck et tous les autres pour la mine d’infos que sont leurs sites et leur sens inégalé du partage 😉 Vous trouverez leur lien dans la rubrique “liens favoris” -> “amis blogueurs”.
Après une traversée de la France scindée en deux pour une halte auprès de la famille, le voyage commence…
Lors de notre séjour en Belgique, nous avions mis de côté la ville de Gand et nous nous étions promis de s’y arrêter lors de notre montée aux Pays bas. Par contre, il y a une nouvelle donnée à prendre en compte dorénavant dans nos déplacements et surtout dans les visites des grandes villes (heureusement c’est assez rare!) : ce sont les LEZ ou ZFE en France. Pour notre camping-car vieillissant et roulant au diesel, les centre villes nous sont interdits sous peine d’amende bien salée. Il faut donc ruser avec les parc relais à l’extérieur et les transports en commun ou évidemment les vélos. Au pays du vélo, c’est de rigueur !
Tout d’abord, après la route bien longue, nous irons dormir sur un domaine privé que j’avais repéré en périphérie de la ville. Park for night est notre ami !
C’est un très joli coin avec des douches extérieures en bois très originales et un accueil charmant. Malheureusement les commentaires de l’application ne sont pas objectifs. Alors qu’ils décrivent le lieu comme étant très calme, il est situé juste à côté de l’autoroute ce qui génère un bruit de fond permanent et d’un volume sonore non négligeable dont il faudra nous accommoder : heureusement ce n’est que pour une seule nuit ! C’est vraiment dommage car le site est vraiment chouette !
Pour Gand, nous avons opté pour un P+R gratuit (celui de Wéba-Décathlon) associé à une navette gratuite qui nous emmène directement au centre-ville. La navette se trouve sur le parking et passe toutes les demi-heures. Le trajet dure environ 30 mn. Nous avons vu que les fêtes de Gand débuteraient le 15 juillet et comme nous sommes le 13 on se dit qu’il ne devrait pas y avoir trop de monde. Mais on n’a pas pensé aux préparatifs! La ville est en effervescence, bruyante, animée et en plein chamboulement. Du coup, on est un peu déboussolés. On ne pourra pas admirer les batiments comme on aurait voulu et on fait surtout attention de ne pas se faire renverser car cela déboule de partout ! Une fois passés dans des ruelles plus calmes on découvre la ville qui a son charme. Cependant nous lui préférons de loin Bruges pour laquelle j’avais eu un véritable coup de coeur.
Nous croisons des stands à cuberdons, les bonbons emblématiques de la ville, mais les prix attrape-touristes nous ont fait renoncer à les gouter. Nous avons beaucoup de mal à faire des photos car les stands qui s’érigent de partout gâchent la vue.
Je prendrais plaisir à parcourir la rue du Street art , art auquel je suis sensible et pour lequel Gand est réputée.
Notre visite terminée , nous retournons au cc par la même navette et poursuivons notre route jusqu’à notre spot de ce soir. Plein de charme, au pied d’un moulin, dans la nature. Une petite route passe à côté mais n’est pas très bruyante et la nuit c’est bien calme.
Destination du jour : les moulins de Kinderdijk. Je ne les présente plus, ils sont presque l’emblême des Pays bas. Nous avons à parcourir une dizaine de kms depuis notre spot mais nous n’avons pas de regret car nous y sommes très bien. Le chemin se fait par la campagne et c’est magique ! Les petites maisons tellement mignonnes et bien entretenues, des animaux partout : des vaches, des chevaux, des hérons, des canards, des foulques, des moutons, des poules d’eau, des petits ponts blancs, des fleurs…Bref je suis toute gaga de ces paysages !
En route, nous tombons sur une voie qui est barrée et nous voila bien embétés mais une gentille hollandaise nous accoste et nous propose de nous remettre sur la voie. Très sympa ! Une fois arrivés, nous sommes ébahis! Que c’est beau ! on comprend parfaitement que le site soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco. La lumière du matin donne une atmosphère éthérée, la nature se donne en spectacle! c’est une nature sauvage et domptée à la fois, l’homme y a laissé son empreinte mais elle a repris ses droits. La vie est présente à profusion et crée une ambiance magique. Quelle belle visite !
Retour tout aussi agréable et la fin d’après-midi sera consacrée au repos et à la planification de la suite du voyage.
Rotterdam nous voila ! Nous trouvons à stationner (merci Eve!) à Schiedam, hors LEZ, au pied d’un des plus grands moulins d’Europe qui servait naguère à moudre les baies de génévrier qui entraient dans la fabrication du gin. 6 places sont offertes aux camping-cars : la nuit est gratuite mais il faut s’acquitter du stationnement de jour (forfait de 7,40 €). C’est un dodo en ville mais le quartier est calme. D’ailleurs la nuit le sera également à notre plus grande surprise.
Nous nous équipons et partons rejoindre le Schiedam centrum d’où part le métro A (le vert). A pied il faut compter un quart d’heure. Nous prenons un tourist ticket qui permet d’emprunter les transports en commun en illimité toute la journée pour 14,50 €. Nous descendons à la station Beurs qui se trouve à deux pas du musée maritime. Nous ne le visiterons pas mais on peut profiter des différents bateaux qui sont exposés dans le port.
Nous nous dirigeons vers le pont Erasmus, emblème de la ville tant par sa majesté que par sa beauté architecturale, les rotterdamois l’appelle le Cygne.
J’avais repéré pour déjeuner le bateau balise “Vessel 11” qui sert apparemment un excellent fish and chips. C’est très original comme restaurant. Nous déjeunerons sur le pont d’un fish and chips copieux et délicieux. Une bonne adresse !
Nos pas nous conduisent vers les fameuses maisons cubiques. Mais d’abord nous serons séduits par la Witte huis : construit dans un style art nouveau en 1889, cet immeuble fut le premier gratte-ciel d’Europe.
Puis nous déambulons dans Oude Haven (le vieux port ) tout proche pour arriver aux maison jaunes (Kubuswonongen) de l’architecte Piet Blom. Ce projet résidentiel se distingue par des maisons cubiques inclinées à 45 °. Quelle construction originale ! Nous pouvons monter dans les étages et constater qu’il existe des cours intérieures. C’est vraiment unique ! Nous nous acquitterons des 3 € qui nous permettent d’en visiter une de l’intérieur tant nous sommes curieux de voir comment on peut les meubler. Tout est sur mesure évidemment et c’est sur 3 niveaux.
Nous avons beaucoup de plaisir à explorer cette ville moderne et avant-gardiste quasiment détruite lors de la seconde guerre mondiale et où les architectes s’en sont donné à coeur joie. Elle dégage une atmosphère agréable à taille humaine. C’est vraiment une ville à découvrir ! prochaine étape : le Markthal.
Géant de verre à l’architecture unique ! des appartements de luxe occupent le pourtour et l’intérieur est décoré d’une monumentale fresque florale numérique du duo d’artiste Arno Coenen et Iris Roskam. L’intérieur offre une pléthore de snacks de différentes nourritures du monde et l’air est empli d’odeurs d’épices, de cuisine, de denrées sucrées ou salées. Sur la place où il préside, se trouve une station de métro couverte d’une dentelle de métal et un parking à vélo où l’on se dit que l’on ne voudrait pas y perdre le nôtre!
Nous nous dirigeons de nouveau vers notre station de métro pour le retour. Nous avons prévu de nous arrêter à Delfshaven pour voir l’église d’où sont partis les pères pélerins en 1620. Ils ont d’abord pris la mer sur la Speedwell avant de constater que le bateau ne ferait pas la traversée et ont finalement embarqués à Southampton sur le Mayflower pour aller constituer la première colonie du Massachussets. Le petit quartier ne paye pas de mine mais la partie ancienne est charmante et le tour est vite fait.
Nous remontons dans le métro et rejoignons le cc. Nous aurons parcouru 11 kms à pied aujourd’hui.
Après une nuit tranquille, nous allons vérifier si la Hollande est bien l’autre pays du fromage. Face à la France, la bataille risque d’être rude ! Nous allons donc à Gouda où nous savons pouvoir stationner au parking Klein america. Nous dégotons une place in extremis car nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée ! la ville rassemble les attraits qui font l’apanage des villes hollandaises : des canaux fleuris, des ruelles pavées, des commerces et des cafés originaux, du fromage typique, et des gaufres “les stroopwaffels” (un délice !) Nous voulions admirer les vitraux de l’église Sint Janskerk mais elle est payante et assez chère. Du coup nous renonçons. Faire payer la visite d’une église c’est très étonnant.
Nous récupérons une carte des polders environnants car demain nous voulons faire une petite balade à vélo pour découvrir la nature.
Le parking est archi plein et les voitures ne respectent pas nos emplacements alors qu’il y a encore de la place dans la zone “voiture”. ça a le don de me faire grogner !
Bon, nuit sur un parking mais pas trop à se plaindre quand même !
Nous enfourchons nos vélos comme les dizaines de hollandais que nous croisons chaque jour. C’est vraiment génial de pouvoir circuler de cette façon : il y a des pistes cyclables partout!! mais vraiment partout ! c’est tellement confortable et tout est quasiment plat! bref le bonheur !
Bon on va finir avec les fesses tannées mais on n’a rien sans rien, lol !
En route pour une balade nature dans le “groene hart” : le coeur vert.
De la verdure et de l’eau ! de l’eau partout ! c’est incroyable comme l’eau est présente partout dans des milliers de canaux tout autour de soi, dans n’importe quelle direction où se porte notre regard et je peux vous dire que cela a un charme fou ! Personnellement j’adore ! les maisons sont tellement belles et fleuries ! Bref : je suis F.A.N !
Pique-nique sur un banc en observant les oies sauvages et en expérimentant notre désormais appli de voyage : Birdnet, afin d’identifier les oiseaux que nous entendons.
On s’est amusé à regarder les hérons qui sont tellement immobiles qu’on dirait des faux sauf qu’une fois c’était vraiment un faux ! lol!
Nous assisterons cependant au repas d’un héron goulu sans qu’il soit le moins du monde impressionné par notre présence.
De retour au cc, nous remballons et prenons la route de la suite de notre circuit. Nous avons prévu de rejoindre le secteur de Volendam où nous savons trouvé une aire sympa mais comme c’est le week-end et que nous pensons qu’il y aura beaucoup de monde on fera une étape sur notre trajet. Nous avions repéré un camping à la ferme mais il est plein. Nous dégoterons finalement un grand parking au calme et gratuit. Parfait!
Nous voulons nous installer sur Volendam et sillonner le secteur à vélo : économie d’essence et souci moindre de se trouver un spot. L’aire de Volendam n’est pas bon marché mais à 14 € la nuit et 6€ la journée c’est raisonnable pour la Hollande. Les emplacements sont sympa, il y a les services mais pas de sanitaires, la plage à deux pas et c’est plutôt calme. Nous sommes un peu inquiets car s’il n’y a pas de place notre petit programme tombe à l’eau. Ouf ! il y a de la place on s’en trouve une à l’ombre car deux jours de canicule sont annoncés. Une fois installés, notre première excursion sera Monnickendam. A quelques kilomètres à vélo ce petit village est souvent décrit dans les guides comme authentique et pittoresque. Nous retrouvons les ingrédients désormais bien connus des villages hollandais : canaux, jolies maisons aux toits et façades typiques, terrasses de café, carillon sonneur, bateaux amarrés. C’est joli mais ce ne sera pas un coup de foudre. Le carillon de l’église chante les heures et c’est très sympa. Cela rappelle ceux du Nord de la France. Au retour nous ferons une halte à la ferme pour déguster une glace au yaourt délicieuse.
Nous aurons la chance d’admirer depuis notre emplacement un coucher de soleil sur “notre” moulin de toute beauté.
Ce matin nous avons un ferry à prendre. Nous avons opté pour cette solution pour éviter trop de kilomètres à vélo (toujours mon dos) et pour bénéficier d’une petite traversée en bateau toujours plaisante.
L’arrivée sur le port de Volendam en vélo au petit matin m’enchante ! que c’est joli et pittoresque! encore une fois : j’adore !
Le premier départ est à 9 h 45 pour 40 € l’aller/retour pour 2 pers. avec les vélos. juste le temps de flâner un peu sur le port en admirant les bateaux et c’est déja l’heure. Il fait un temps magnifique et la traversée dure 30 mn très calme et reposante. Arrivés sur la presqu’île de Marken, nous débarquons et partons à la découverte de ce petit bout de terre encore un peu sauvage. L’ancien village de pêcheur a gardé ses maisons goudronnées dont certaines sur pilotis, ces ruelles pavées, ces sabots sur le pas de la porte. Nous lui trouvons un léger air de villégiature abandonnée avec comme témoins des toiles d’araignées un peu partout.
Nous poussons jusqu’au célèbre phare de Marken que les locaux surnomme le “cheval” ( sur les pas ou les roues d’Eve et de Franck…;-) ). Nous avons de la chance car l’échafaudage qui le défigurait depuis quelques temps a été retiré et il apparait dans toute sa beauté. L’eau à ses pieds invite à la baignade tant elle est cristalline. D’ailleurs quelques badauds s’installent sur la petite plage attenante. C’est une proprieté privée, nous ne pouvons approcher plus. Il fait vraiment très chaud et pas d’ombre, nous ne nous attardons pas trop.
Nous croisons un couple de cygnes et leur progéniture. Je suis étonnée car ils ne sont ni blancs, ni noirs : un corps blanc et un cou noir je n’en avais jamais vu. leur cri est surprenant et nous passerons un court instant à les observer.
Petite pause sur le quai en attendant le ferry
et nous voila de retour à Volendam. Nous laissons filer l’après-midi en lecture et détente. Ma lecture du moment que j’ai adoré : les premiers tomes de la saga d’Eric Emmanuel Schmidt: la traversée des temps. Une pépite ! Sur le lac voisin (le Markermeer) des jeunes font apparemment des courses de bateaux qui semble bien proches des nageurs. Peut-être n’ont-ils pas la même réglementation ici…
La nuit sera très chaude (il a fait 34 °c ici et c’est bien pire en France), sauvée par notre petit rafraichisseur d’air portatif qui se révélera bien utile.
Ce matin, le vent s’est levé annonçant la pluie prochaine. Mais ce n’est pas pour tout de suite alors nous partons explorer Edam toujours collés à nos selles. J’ai beaucoup aimé cette petite ville. C’est déroutant car on retrouve sensiblement les mêmes caractéristiques dans chacun de ces villages ou villes de Hollande mais selon sa sensibilité on ne va pas ressentir la même ambiance, la même impression et c’est ce qui fera que l’on sera plus ou moins réceptifs à leur charme. Pourquoi on va apprécier une ville plutôt qu’une autre, c’est tellement difficile à dire…Bref, Edam fera partie des villes que j’aurai préférées. Nous irons nous prêter à une dégustation de fromages dans la jolie boutique. Les vendeuses sont très affables et prennent la peine de nous demander notre langue et nous expliquent tout en français. Nous ferons un ou deux achats, mais je pense quant même que cela ne vaut pas nos fromages français. Oui je sais, je suis chauvine !
Une fine pluie que nous n’attendions pas si tôt s’invite et nous rentrons en tentant de passer entre les gouttes. Ce sont les premières de notre circuit alors on ne va pas se plaindre. D’ailleurs le soleil revient bien vite après et nous “chillons” comme disent les jeunes le reste de l’après-midi.
Ce matin nous quittons notre “fief” de Volendam où nous nous plaisons tant (mais nous allons revenir après demain !) pour nous rendre à Alkmaar car nous sommes vendredi et c’est le jour du marché aux fromages. Nous voulions assister à ce petit bout de culture hollandaise, attrape touristes certes, mais c’est pittoresque.
Nous trouvons à nous garer sur un parking gratuit à distance raisonnable à vélos. Nous suivons le ruban de la piste cyclable jusqu’à la place où va se dérouler le spectacle. Il y a déja beaucoup de monde. Une animatrice armée de son micro décrit le déroulé dans trois langues : hollandais, anglais et français. Mais le temps quelle jongle entre les langues fait que l’on est décalé et on ne comprends pas vraiment toutes les subtilités des transactions. Nous restons sur notre faim car il n’y a pas de trame, ce n’est qu’un enchainement d’aller retour des porteurs.
Le spectacle terminé, nous continuons à arpenter les petites rues adjacentes de l’ancien Alkmaar avec beaucoup de plaisir. C’est une ville vivante et animée avec de jolis quartiers.
Pour notre étape, nous avons reperé une place dans une petite capitainerie le long de l’eau. Il est possible de réserver ce que nous avons fait pour trouver notre place qui nous attend.Les bateaux passent sous nos fenêtres au fil de l’eau. Sympa ! Nuit calme. Au matin ce sont les équipages d’aviron qui nous salueront au passage.
Nous quittons Alkmaar pour nous diriger sur Zaanse Schans, petit village quasiment écomusée mais d’accès libre et gratuit. Là encore, petit parking gratuit à distance de vélos. Juste avant d’arriver, nous devrons faire une halte devant le pont levant pour laisser passer les bateaux.
Nous les posons en arrivant afin d’effectuer la visite à pied car il y a tellement à voir qu’il vaut mieux prendre son temps. Je suis subjuguée par la beauté de cet endroit. Il y a plein de boutiques à l’ancienne au charme suranné.
c’est un condensé de Hollande avec ses couleurs, ses paysages, ses caractéristiques. Les différents moulins se visitent : nous choisirons celui qui broyait les pigments de couleur. Il a l’avantage d’avoir une terrasse en hauteur qui offre une jolie vue sur tout le site. Il est probablement le dernier moulin à vent à peinture dans le monde.
Nous assistons à la fabrication d’un sabot de bois dans la boutique qui lui est consacré. Je serai éblouie par les sabots des différentes occasions qui sont exposés dans les vitrines et particulièrement celui tout en diamant (pas sure que ce soit des vrais 😉 ).
A la fin de notre visite, et après un petit détour par le quartier de l’autre rive afin d’admirer là encore de jolies maisons,
nous retournons à notre cc et reprenons la route de notre aire de Volendam. Elle est tellement pratique pour le secteur car nous avons prévu Amsterdam pour les deux prochains jours et l’arrêt de bus se trouve juste à l’entrée de la Marina. C’est le bus 316 qui est direct en 30 mn pour la gare d’Amsterdam. Vous pouvez soit prendre un aller-retour à 12,50 € ou un ticket journée tous transports à 19,50 €. Vous pouvez les acheter au “service point” de la marina ou dans le bus. Les horaires sont affichés dans le hall.
C’est dimanche il fait un temps magnifique et nous sommes fin prêts pour notre journée à Amsterdam. Ce sera une découverte des quartiers les plus connus à pied. tout de suite c’est le coup de foudre ! Mais quelle ville magnifique ! Nous serons conquis par l’expérience que nous vivrons d’une ville avec peu de voitures : plus calme, moins bruyante, plus piétonne . Quel bel exemple d’une capitale où le vélo est roi conjuguant à merveille l’ancien et le moderne! Nous serons par contre plus modérés sur cette odeur écoeurante qui se fume et que l’on trouve en libre service un peu partout. Beurk !
Chacun trouvera son circuit, ses coups de coeur, ses surprises. Voici les nôtres :
le passage oersoep, le dam, la kalverstraat (rue commerçante), le béguinage, le marché aux fleurs, la place Rembrandt, les différents canaux (prinsengracht, herengracht, brouwersgracht), boire une bière dans l’emblématique café brun le Hoppe, le quartier rouge, la oude Kerk, le Rijksmuseum…Bref il y a tant à voir.
Par contre ne chercher pas de photos du quartier rouge, respect oblige, vous n’aurez que ces symboles 😉
Pour vous déplacer, quelques astuces : pour aller de la gare au Rijksmuseum, vous pouvez prendre le tram 2 ou 12 et descendre à l’arrêt muséumplein. Des panneaux vous indiquent le chemin pour sortir de la gare et trouver le tram juste devant la gare. Pour repartir par le bus, il suffit de repérer sur les panneaux la voie sur laquelle il doit partir (A pour le 316) et de s’y rendre par l’escalator.
Par contre pour le Rijksmuseum, ça a été la galère! il faut obligatoirement acheter son billet en scannant le qr code à l’entrée du musée et réserver une heure pour pouvoir visiter. Tout doit se faire par internet c’est une hérésie ! comment font les gens qui n’ont pas de smartphone ! pour arranger les choses, je n’ai pas reçu le mail dans lequel se trouvaient mes billets j’ai du montrer mon numéro de commande pour qu’ils retrouvent mon achat! Bref une horreur ! Heureusement la visite vaut tellement le détour que cela nous a rassérénés.
Nous sommes fourbus par ces deux jours et un peu plus de 20 kms à pied mais également comblés par notre découverte d’Amsterdam. C’est vraiment une ville à voir !
Enfin le clou de ce voyage : Giethoorn ! C’est ce village de conte de fées qui m’a donné envie d’ajouter les Pays Bas à la liste de nos voyages. L’aire que nous avions repérée au départ est pleine mais nous savons trouvé une alternative dans un camping à la ferme proche. Nous le préférons d’ailleurs car les emplacements sont en retrait de la route, très spacieux et au calme pour 17 € la nuitée. Nous en profitons pour faire une lessive, il n’y a pas de seche linge mais il fait beau alors cela devrait faire l’affaire.
La nuit fut particulièrement calme et reposante.
Ce matin, nous reprenons nos “destriers” et filons au village. J’ai très envie de faire une balade en bateau pour découvrir le village. Je sais c’est très cliché mais il ne faut pas bouder ses envies, cela fait partie des petits bonheurs qui rendent la vie plus belle. Nous louons donc un de ces “bateaux murmures” et partons sur les canaux. Le circuit est donné pour 2 heures, nous avons le temps. Il est tôt et le village s’éveille à peine, il y a peu de monde et nous savourons notre plaisir. Quel village original et magnifique! Nous débouchons sur le lac que nous traversons en admirant les petites iles, les oiseaux toujours présents et les reflets du soleil sur l’eau, c’est tellement calme ! Nous retrouvons les canaux en jetant ici et là des regards sur les petits canaux perpendiculaires qui s’enfoncent dans les proprietés.
De retour auprès du loueur, nous rendons notre bateau, enchantés par l’expérience. Nous nous arrêtons pour déjeuner au bord du canal avant de poursuivre la visite à pied. Nous ne prendrons pas le temps de compter ses 170 ponts mais nous savourons l’ambiance.
De retour au cc, nous prolongeons notre étape d’une nuit supplémentaire car nous nous plaisons bien.
Sur le trajet, nous en profitons pour faire quelques courses. Nous n’avons pas eu de problème pour s’approvisionner. Il y a pas mal de magasin Lidl et une chaine de magasin Jumbo que nous avons trouvé bien achalendés et à des prix raisonnables.
Nous sommes maintenant dans la région appelée Frise où il existe une langue parlée le Friesland. Les pancartes des villes ont les deux orthographes. Je cherche désespérément les chevaux frisons qui sont mes préférés dans les champs ou les fermes mais je n’en vois aucun. J’ai prévu un petit arrêt dans la ville forteresse de Sloten, j’avais lu qu’elle avait un certain intérêt. Nous avons le temps, alors…
Nous trouvons à stationner à la capitainerie. C’est vraiment un bon plan que ces capitaineries de plaisance car il y en a partout, en général, il y a douches et toilettes pour un tarif raisonnable en Hollande et c’est plutôt calme.
Un bon coup de pédale et nous nous dirigeons vers le centre ville. Nous avons beaucoup aimé cette petite bourgade simple mais accueillante. Nous admirons quelques vieux bateaux et nous sommes intrigués par de larges pièces de bois sur leurs flancs. Nous interrogeons un plaisancier sur son bateau qui nous explique que ce sont des stabilisateurs appelés ailes de dérive car ce type de bateau n’a pas de quille. Ils sont abaissés dans l’eau pour aider à maintenir le bateau en équilibre lui permettant de naviguer dans des eaux peu profondes.
Ce matin, Hindeloopen nous tend les bras. Ancien village de pêcheurs qui date du 13e siècle, il est ceint par une digue herbeuse où paissent des moutons et son port ouvre sur l’Ijsselmeer. Il fait partie du circuit des onze villes de Frise qui participent à la course de patinage sur glace : l’elfstedentocht . Cependant cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu lieu car il ne gèle plus aussi fort les hivers.
Coup de coeur pour cette petite cité avec une ambiance bord de mer et un coeur de village invitant à la contemplation. La boutique d’un ébéniste avec ses meubles peints ouverte depuis 1894 nous séduira particulièrement.
Nous avons trouvé à stationner grâce à Park for night, une fois de plus. Nous pourrions rester dormir mais le parking est plutôt bruyant : nous privilégions toujours le confort de l’étape alors quelques kilomètres de plus nous conduisent dans une aire à la ferme.
Il n’y a pas de prix à la nuitée, on donne ce que l’on veut, tous les services sont présents. Notre hôte est très aimable et il y a des oeufs frais le matin en libre service. On met la petite pièce dans une boite. Que j’aime ces relations saines et confiantes entre les gens !
L’endroit nous plaira particulièrement malgré le passage d’un petit train peu gênant et nous resterons finalement 3 nuits. Il faut dire qu’un orage est annoncé et que nous avons choisi de décaler la suite de notre circuit pour privilégier le beau temps.
Ce lundi, direction Zandvoort. La passion de mon mari nous conduit à visiter les différents circuits automobiles que nous croisons sur l’Europe. Situé en bord de mer, cela devrait être une étape agréable. Il y a un grand parking en bord de plage où nous pouvons stationner. il existe même une aire de quelques places pour dormir sur le bord de mer mais il faut vraiment le vouloir tant c’est bruyant : la route passe à hauteur des fenêtres !
Le circuit n’est pas accessible car il est en plein préparatifs du prochain grand prix mais en rusant un peu nous arriverons à “voler” quelques vues et quelques photos des lieux. Nous descendrons les vélos pour aller jeter un oeil à la station balnéaire et nous finirons l’après-midi sur la plage. Nous avons été très surpris par l’installation de dizaines de mobil-homes directement sur la plage, gérés un peu comme un camping. en France, ce ne serait pas possible et heureusement !
Pour notre étape nocture, j’ai repéré une aire à l’arrière d’une jardinerie apparemment très bien notée. En chemin, on traverse une zone industrielle peu engageante et on se demande où on va atterrir mais nous persévérons et une fois un petit pont passé on se retrouve presque à la campagne ! l’aire est superbe avec un environnement paisible et serein. Tous les services sont présents avec douches et toilettes. le Top pour 18,50 €!
Nuit comme promise : calme et paisible. Ce matin, nous avons mis le réveil tôt car nous allons faire une visite quelque peu insolite : le plus grand marché aux fleurs du monde ! Nous nous rendons donc à Alsmeer où après avoir un peu tourné nous nous garons sur le parking P4 avec les camions à deux pas de l’entrée. Pour 10 € (un peu cher tout de même et on n’a même pas un petit bouquet de fleurs !) on pénètre dans un immense hangar que nous pouvons parcourir par une passerelle aérienne. tout d’abord accueillis par une douce fragrance florale, nous assistons à un ballet incessant de chariots pilotés de main de maitre par les employés. nous sommes happés par des petits trains de couleur, qui serpentent dans tout le hangar. nous essayons bien vainement de reconnaitre tous ces magnifiques fleurs qui passent juste sous nos pieds. nous jetterons un oeil à la salle des enchères mais dorénavant presque tout se fait par internet. Nous verrons aussi le labo de recherches et finirons par des stands ludiques où grâce à des écrans verts nous pourrons apparaitre sur une vidéo et faire des photos au milieu des fleurs. bref, vous l’aurez compris : quelle fascinante visite ! c’est à ne pas rater !
Comme il est encore tôt et qu’il est temps de commencer à redescendre en direction de la maison, nous programmons un stop à Gouda pour effectuer nos quelques achats de retour et boucler la boucle en retournant dormir à notre aire au pied du moulin que nous avions beaucoup apprécié.
La route du retour se fera en deux fois avec une étape au lac de Madine dans les Vosges que nous apprécierons pour son ombre et sa fraicheur par 37 °. Nous avons pris une différence de 15° en quelques heures ! il va falloir se réacclimater physiquement et bien sur moralement car le voyage est fini. Mais à quand le prochain….?