Acheter des pièces automobiles d’occasion en France reste encore un concept peu répandu selon une enquête réalisée par OpinionWay pour Opisto, une entreprise spécialisée dans les pièces de réemploi. Les résultats de cette étude révèlent une différence significative entre l’achat d’objets d’occasion du quotidien, en plein essor en 2022, et celui des pièces automobiles d’occasion.
L’achat d’objets d’occasion en progression, pas les pièces automobiles
Selon cette enquête, 57% des Français achètent des objets d’occasion ou de seconde main dans leur vie quotidienne, un pourcentage qui monte même à 78% chez les 18-24 ans. Cependant, seulement 38% des personnes interrogées ont déjà acheté des pièces automobiles d’occasion. Néanmoins, 72% des personnes âgées envisagent de passer à l’achat de pièces automobiles de réemploi. Parmi celles et ceux qui ont déjà acheté des objets d’occasion, 47% déclarent n’avoir jamais acheté de pièces automobiles d’occasion, mais 64% affirment qu’ils pourraient le faire. En revanche, 36% des personnes qui n’ont jamais acheté de pièces automobiles d’occasion ont déclaré qu’elles ne le feraient jamais.
Un marché structuré et une offre riche
Les femmes sont nombreuses à acheter des objets d’occasion (64% contre 50% pour les hommes). Cependant, elles sont moins nombreuses à franchir le pas pour leur véhicule (42% des femmes n’ont jamais acheté de pièces automobiles d’occasion contre 25% des hommes).
L’étude met également en avant l’intérêt croissant des Français pour les achats d’occasion. Comme c’est déjà le cas pour les vêtements, l’électronique ou encore le mobilier, l’automobile possède également son marché de pièces de seconde main. Opisto souhaite continuer de promouvoir cette offre en sensibilisant les automobilistes sur les alternatives économiques pour la réparation de leur véhicule. Selon Laurent Assis-Arantes, co-fondateur d’Opisto, “le marché est structuré et l’offre riche. Il ne reste plus qu’à sensibiliser les Français pour qu’ils perçoivent les pièces auto d’occasion comme une ressource à exploiter, et non comme un déchet. 64% des personnes interrogées se disent prêtes à acheter des pièces d’occasion, ce qui est très encourageant ! Nous sommes convaincus que nous sommes arrivés à la fin d’une époque, nous entrons dans le début d’une nouvelle qui permettra de sortir la PRE de sa niche.” La PRE (pièce de réemploi) répond aux attentes des consommateurs en réduisant l’impact environnemental lié à la surconsommation, en limitant les déchets et en permettant de réaliser des économies (une pièce d’occasion peut être jusqu’à 70% moins chère qu’une pièce neuve).
Conclusion
Cette enquête met en évidence le fait que l’achat de pièces automobiles de réemploi n’est pas encore considéré de la même manière que l’achat d’objets d’occasion du quotidien. Pourtant, la PRE répond aux mêmes attentes des consommateurs en matière de respect de l’environnement, de réduction des déchets et d’économie. Il reste donc un défi à relever pour sensibiliser les automobilistes français à l’intérêt et aux avantages de l’achat de pièces d’occasion.