Les pièges à éviter avec la LOA : 6 erreurs à ne pas faire

Les pièges à éviter avec la LOA : 6 erreurs à ne pas faire

Acheter une voiture au comptant ou la financer avec un crédit auto classique devient de moins en moins courant. Aujourd’hui, il existe une alternative : la Location avec Option d’Achat (LOA). Mais est-ce une formule intéressante pour les consommateurs ? Découvrons quel profil convient le mieux à la LOA et les pièges à éviter.

À qui s’adresse la LOA ?

La LOA, également connue sous le nom de crédit-bail, est une solution de financement qui permet de disposer d’un véhicule pendant une période de 24 à 72 mois et de devenir propriétaire en levant son option d’achat à la fin de la première année de contrat.

La LOA s’adresse particulièrement aux automobilistes qui ne souhaitent pas acheter leur véhicule via un crédit auto classique. Ces personnes préfèrent rester libres de l’utiliser et de ne payer que pour son usage. Cette cible ne souhaite généralement pas garder le véhicule trop longtemps en raison de la dépréciation importante, surtout pendant les premières années.

La LOA est accessible à tous, particuliers et professionnels, souhaitant disposer d’un modèle neuf ou d’occasion de leur choix. Il suffit de souscrire un contrat auprès de l’établissement financier qui est le bailleur et propriétaire du véhicule.

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Qui paie les frais d’immatriculation ?

Une fois que le contrat est signé pour une durée déterminée, le client n’a plus qu’à utiliser le véhicule mis à sa disposition avec toutes les garanties. Les frais d’immatriculation du véhicule sont à la charge du loueur tant que le client n’a pas levé son option d’achat. En revanche, une fois que le client lève son option d’achat, il doit payer les frais de changement de “carte grise” pour mettre le document à son nom.

Analyser les conditions de souscription avant de signer

La LOA ne fonctionne pas comme une simple location, elle nécessite des garanties financières. La souscription du contrat doit être effectuée de la même manière qu’un crédit auto classique. Avant de signer, il est important de se renseigner sur les conditions générales et particulières liées à ce type de contrat. Voici les éléments à prendre en compte :

  • Les versements initiaux
  • Le dépôt de garantie
  • Le montant des loyers en fonction de la durée du contrat
  • La valeur résiduelle du véhicule si l’on souhaite lever l’option d’achat
  • Les pénalités financières en cas de défaillance du souscripteur
  • Les conditions de levée d’option d’achat
  • Les conditions de cession d’option d’achat
  • Les conditions de résiliation du contrat
  • Le kilométrage maximum
  • Les prestations telles que l’entretien, l’assurance, l’assistance, la maintenance, l’extension de garantie…

Comme pour tout crédit à la consommation, le client dispose d’un délai de rétractation de 14 jours après la signature. Il est donc préférable de prendre le temps de réfléchir et de s’assurer de la faisabilité du projet de LOA.

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Les principaux pièges et erreurs à éviter avec la LOA

La LOA présente certains inconvénients et de nombreux pièges à éviter. Voici les six erreurs les plus courantes :

1. Négliger le coût total de la LOA

Souvent, les clients se lancent dans une LOA sans calculer réellement le montant total à payer pendant toute la durée du contrat. Bien que les loyers soient généralement moins élevés que les mensualités d’un crédit auto ou d’un prêt à la consommation pour un véhicule similaire et sur une durée équivalente, à la fin du contrat, le client doit verser une somme correspondant à la valeur résiduelle du véhicule s’il souhaite en devenir propriétaire en levant son option d’achat. Cette somme, ajoutée au premier loyer majoré et au dépôt de garantie, représente une charge importante pour le budget du client. En revanche, avec un crédit auto classique, cette somme n’aurait pas à être payée en une seule fois, ce qui rend le financement plus accessible.

2. Dépasser le forfait kilométrique prévu au contrat

Dans le cadre d’une LOA, un kilométrage annuel est fixé lors de la signature du contrat en fonction des besoins du client. En cas de dépassement de ce kilométrage à la restitution du véhicule, des pénalités peuvent être appliquées par le bailleur, généralement entre 5 et 20 centimes par kilomètre supplémentaire. Il est rarement possible de négocier une augmentation du forfait kilométrique en cours de contrat.

3. Ne pas prendre soin du véhicule en LOA

Lors de la restitution du véhicule en fin de contrat, des frais de remise en état peuvent être facturés. Même de légers dommages, tels que des rayures, de la peinture écaillée ou des enfoncements sur la carrosserie, peuvent coûter cher. Il est important de prendre soin du véhicule pour éviter ces frais, car l’assurance ne les couvre souvent pas en raison de franchises élevées.

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4. Choisir des options sans penser à leur coût

Beaucoup d’automobilistes choisissent des options supplémentaires pour avoir un contrat de LOA personnalisé. Cependant, certaines de ces options peuvent être coûteuses. Par exemple, l’option entretien peut coûter plus cher que de payer directement les révisions. De plus, les contrats de maintenance et d’extension de garantie peuvent être inutiles, car la plupart des voitures sont déjà garanties pendant plusieurs années. Seules l’assurance et l’assistance sont obligatoires.

5. Fournir un apport personnel lors de la souscription

L’apport personnel n’est pas obligatoire lors de la souscription d’un contrat de LOA. Bien que des mensualités réduites soient généralement proposées pour un apport plus conséquent, ce dernier est déduit du financement global et n’est pas restitué à la fin du contrat. Si le client décide de lever son option d’achat, son apport n’est pas pris en compte et il doit toujours payer la valeur résiduelle du véhicule. Dans le cas contraire, s’il restitue le véhicule, il perd son apport sans récupérer de véhicule.

6. Souscrire une LOA en étant un petit rouleur

La LOA n’est pas rentable pour les automobilistes qui utilisent peu leur véhicule. Les barèmes ne sont pas adaptés à une utilisation inférieure à 10 000 km par an. Dans ce cas, le client risque de payer cher même s’il n’utilise pas souvent la voiture en LOA.

Avant de souscrire un contrat de LOA, il est essentiel de comparer cette solution avec d’autres formules de financement pour choisir celle qui correspond le mieux à son profil et éviter les mauvaises surprises.