Les purificateurs d’air : Faut-il leur faire confiance ?

Les purificateurs d’air : Faut-il leur faire confiance ?

 

Les purificateurs d’air sont devenus de plus en plus populaires ces dernières années. Mais peuvent-ils vraiment améliorer la qualité de l’air intérieur ? Dans cet article, nous allons analyser les gestes simples que nous pouvons adopter pour limiter la pollution intérieure et comprendre ce que ces appareils peuvent filtrer dans notre air intérieur.

Des gestes pour limiter la pollution intérieure

Pour commencer, l’une des meilleures façons de lutter contre l’air pollué est de simplement aérer nos habitations. Ouvrir les fenêtres deux fois par jour pendant quelques minutes peut déjà faire une grande différence. Même en cas de pic de pollution, l’air extérieur reste généralement moins pollué que l’air intérieur. Il est donc recommandé de le faire tôt le matin ou tard le soir.

Il est également important de prendre conscience que certaines de nos activités quotidiennes peuvent contribuer à la pollution intérieure. Bien sûr, il est difficile d’éviter complètement ces gestes “polluants”, comme la cuisine. Cependant, d’autres activités peuvent être limitées, comme brûler de l’encens ou des bougies, diffuser du parfum, fumer à l’intérieur ou utiliser des produits d’entretien qui ne sont pas indispensables.

Depuis 2001, la France dispose d’un observatoire de la qualité de l’air intérieur qui fournit des conseils précieux pour maintenir un air sain chez soi. La fiche dédiée “Les bons gestes pour un bon air” regorge de recommandations pratiques.

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Qu’est-il nécessaire de filtrer dans notre air intérieur ?

La pollution intérieure est complexe car elle regroupe différents types de polluants provenant de sources multiples. Le Ministère de l’Environnement explique sur son site que “les sources de pollution de l’air intérieur sont multiples : l’air extérieur, certains matériaux de construction, les appareils à combustion, les équipements, l’ameublement, les produits d’entretien et de bricolage, l’activité humaine (cuisine, etc.), le mode de vie des occupants (tabagisme, aération insuffisante, etc.), les biocontaminants (poussière de maison, allergènes des acariens et du chat), etc.”

On peut distinguer trois grandes catégories de polluants :

1. Polluants chimiques

Les matériaux de construction, les meubles, les articles de décoration, ainsi que les produits d’entretien et de bricolage peuvent dégager des particules polluantes, souvent invisibles à l’œil nu. Les composés organiques volatils (COV), tels que le formaldéhyde, sont parmi les plus connus.

2. Polluants physiques

L’amiante, les particules en suspension (transférées de l’extérieur, par exemple par le trafic routier, ou émises par la combustion du tabac, des bougies ou de l’encens, ainsi que par la cuisson des aliments ou les activités de ménage), ainsi que le radon, font partie de cette catégorie.

3. Polluants biologiques

Les moisissures, les bactéries, les virus et le pollen peuvent également polluer l’air intérieur. Une chaleur excessive, une humidité élevée et un mauvais entretien des locaux peuvent favoriser la prolifération de ces agents biologiques, augmentant ainsi les risques de diffusion dans l’eau ou l’air.

Il est clair que la pollution intérieure est un problème complexe qui nécessite des mesures préventives adéquates. Les purificateurs d’air peuvent certainement être utiles pour filtrer certains polluants, mais il est important de ne pas les considérer comme une solution miracle. En adoptant de bons gestes au quotidien et en prenant soin de notre environnement intérieur, nous pouvons grandement améliorer la qualité de l’air que nous respirons chez nous.

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