Les sacs à main, sacs à dos, tote bags, cabas, baluchons, gibecières, pochettes … Avec près de 12 millions de sacs (sans compter els sacs de voyage) qui sortent de nos ateliers chaque année, la production française est suffisamment abondante, qualitative et variée pour répondre à la diversité des goûts et des besoins, dans le respect des budgets. Les sacs français savent se rendre indispensables : ils sont assez beaux pour sublimer notre tenue, si bien conçus qu’ils sont parfaits en toute occasion, et ils sont même capables de nous rendre la vie plus facile. Leur utilisation n’est pas limitée par la peur de les abîmer, car s’ils se vendent aussi bien, c’est notamment parce que la qualité française est reconnue dans le monde entier.
Tradition et Créativité
Dans la fabrication des sacs Made in France et de la petite maroquinerie se conjuguent la longue tradition d’un savoir-faire éprouvé et la recherche d’artisans-créateurs qui utilisent parfois des matières novatrices pour concevoir des pièces classiques, tendance ou originales et toujours bien pensées. A l’origine de certaines marques françaises, on trouve des femmes qui ont estimé que le sac devait s’adapter à son utilisatrice et non l’inverse : n’en trouvant pas qui leur convienne, elles ont conçu un sac léger mais d’une bonne contenance (114 Paris) ou muni de liens qui permettent d’attraper son contenu en un clin d’œil (Atelier Baltus).
L’écoresponsabilité en tête
L’écoresponsabilité est un aspect primordial de la démarche éthique des marques de sacs français. Elles explorent la piste du lin (parfois associé au coton), une matière première dont la France est le premier producteur mondial. Le recours au tannage végétal préserve l’environnement, mais aussi la santé des travailleurs et des consommateurs. Certains produits sont issus de l’upcycling, avec la récupération de chutes de cuir chez Nodie’s ou de toile de bateau chez Saint Lazare. Des marques ont même fait le choix de la maroquinerie végane : Alénore, avec ses sacs en toile végétale fabriquée à partir de déchets de pomme, prouve qu’on peut être sensible au bien-être animal sans sacrifier le style. Le choix de circuits courts s’accompagne de la volonté de soutenir au maximum les filières locales et nationales de la maroquinerie française, en contribuant à relocaliser la fabrication et les emplois.