Les traditionnelles approches en matière de cybersécurité ne sont plus suffisantes pour se prémunir contre les cybermenaces actuelles. Les attaques de ransomware se multiplient, et le protocole RDP (Remote Desktop Protocol) est le vecteur d’infection le plus couramment exploité en raison des faibles contrôles d’authentification et d’accès. De plus, 52% des entreprises américaines sont confrontées à des menaces internes que les solutions de sécurité classiques ne parviennent pas à détecter.
La mise en place du Zero Trust est la méthode la plus efficace pour contrôler l’accès aux actifs informatiques d’une entreprise. Le Zero Trust utilise différentes techniques pour détecter et bloquer les vecteurs d’attaques courants, notamment :
Vérification rigoureuse de l’identité
Les décisions d’accès prises par les solutions de sécurité Zero Trust sont basées sur les rôles (RBAC). Afin de déterminer quels contrôles RBAC doivent être appliqués, ces systèmes doivent vérifier l’identité de l’utilisateur. Les systèmes de Zero Trust incluent donc une authentification utilisateur forte, notamment l’authentification multi-facteurs (MFA), afin de garantir que l’entité qui fait une demande est bel et bien celle qu’elle prétend être et qu’elle dispose des droits nécessaires.
Analyse comportementale
Le piratage de compte est une menace courante qui est à l’origine de nombreuses attaques de ransomware exploitant le RDP pour un accès initial. Si un attaquant parvient à obtenir les informations d’identification d’un compte utilisateur, il peut se connecter au système. Dans le cadre du Zero Trust, une analyse comportementale est utilisée pour détecter toute anomalie ou divergence par rapport à l’utilisation normale d’un utilisateur, comme une connexion depuis une localisation inhabituelle ou l’accès à des ressources non-standard. Si de telles anomalies sont détectées, le système peut prendre des mesures pour examiner ou contrer une éventuelle intrusion.
Microsegmentation
Les contrôles d’accès et les politiques de sécurité sont souvent appliqués aux limites du réseau, ce qui signifie que les solutions basées sur le périmètre ont peu ou pas de visibilité sur le réseau interne ni la capacité de garantir une sécurité optimale. Dans cette optique, les solutions de Zero Trust mettent en place la microsegmentation pour établir des limites autour de chaque ressource et appliquer des contrôles de sécurité granulaires.
Contrôles de moindre privilège
Selon les statistiques, 53% des entreprises américaines ont été victimes du vol d’identifiants d’utilisateurs privilégiés, pouvant ainsi accéder à des ressources sensibles. La sécurité du Zero Trust repose sur le principe du moindre privilège, qui préconise que les utilisateurs, applications, etc., ne disposent que du strict minimum de privilèges requis pour mener à bien leurs tâches.
Les anciens modèles et contrôles de sécurité étaient inefficaces, d’autant plus que les réseaux d’entreprise devenaient de plus en plus complexes. Aujourd’hui, les environnements d’entreprise couvrent de multiples domaines, tels que les ressources sur site, dans le cloud et à distance. Sans une visibilité approfondie et une protection granulaire offertes par le Zero Trust, il est impossible de protéger efficacement ces environnements contre les cyberattaques.
En conclusion, le Zero Trust ouvre de nouvelles perspectives en matière de cybersécurité, permettant de faire face aux défis actuels et d’assurer une protection optimale des actifs informatiques. En adoptant les principes du Zero Trust, les entreprises peuvent se prémunir contre les menaces internes et externes, en contrôlant l’accès à leurs ressources de manière rigoureuse et en appliquant des mesures de sécurité adaptées à chaque situation. N’attendez plus pour protéger votre entreprise avec le Zero Trust !