Avez-vous déjà pensé à la quantité de temps qu’un employeur consacre à la lecture de votre CV ? Parfois, ce n’est que 10, 30 ou 60 secondes. Autant dire que vous devez immédiatement capter l’attention avec un CV parfaitement lisible, compréhensible et exhaustif. Bien qu’il n’y ait pas de règle universelle pour rédiger un bon CV, il existe néanmoins quelques principes de base à respecter pour susciter l’intérêt et répondre aux attentes des entreprises.
Soigner la forme du CV
Pour attirer l’attention des recruteurs, la présentation de votre CV doit être soignée, en commençant par le format. Votre parcours scolaire et professionnel doit tenir sur une seule page. Inutile d’en prévoir une deuxième, qui serait probablement difficile à remplir. Prévoyez quelques interlignes pour aérer la présentation générale et une marge autour du CV, montrant ainsi que vous avez effectué un travail de synthèse.
La mise en page doit donner l’impression que les informations sont disposées de manière réfléchie, organisée et équilibrée. Vous pouvez également renvoyer vers un blog ou un mémoire en ligne, mais évitez de chercher l’originalité à tout prix au risque de déplaire aux recruteurs. Choisissez des polices classiques telles que Helvetica, Garamond, Arial, Verdana ou Calibri, avec une taille de caractères comprise entre 10 et 12.
Savoir se présenter
En ce qui concerne l’état civil en haut du CV, fournissez les informations de base : prénom, nom, âge (au lieu de la date de naissance), adresse postale, e-mail et numéro de téléphone. Évitez les adresses e-mail fantaisistes et préférez une adresse plus classique et professionnelle, telle que “prenom.nom@email.com”.
N’oubliez pas de mettre un intitulé à votre CV pour que le recruteur sache immédiatement à qui il a affaire et puisse avancer plus rapidement dans sa lecture. Mais attention, le titre doit apporter une information supplémentaire ou faire une synthèse séduisante de votre profil en une ligne. Évitez les titres génériques tels que “CV” ou “jeune diplômé disponible”.
Bien aborder la partie “Formation”
Présentez votre cursus de manière chronologique, en commençant par vos études supérieures et/ou diplômes, ainsi que les travaux d’études en rapport avec ceux-ci. Si vous le jugez pertinent, vous pouvez ajouter votre baccalauréat, mais inutile de remonter trop loin dans le temps en précisant, par exemple, que vous avez décroché le brevet des collèges. Mentionnez l’année d’obtention de vos diplômes et le sigle de votre école, le cas échéant. Vous pouvez également mentionner une période d’études passée dans un établissement différent de votre établissement d’origine.
Gardez toujours à l’esprit que votre parcours doit être en adéquation avec le poste recherché. Si l’intitulé de votre diplôme semble peu compréhensible, traduisez-le en termes de compétences développées. Par exemple, pour un “BTS MCO”, ajoutez des éléments tels que “gestion de la relation client, animation de l’offre de produits et de services, suivi de l’activité et du marché, prospection et fidélisation”. Utilisez des termes qui parlent aux employeurs.
Évoquer ses expériences
C’est la partie la plus importante pour le recruteur, car elle lui permet d’en savoir plus sur vos capacités professionnelles. Présentez de manière exhaustive les différentes missions que vous avez réalisées, en mentionnant les dates de prise de fonction, la nature de votre mission, vos objectifs qualitatifs et/ou quantitatifs, ainsi que vos responsabilités managériales éventuelles. Vous pouvez mettre en évidence un secteur d’activité, le nom d’une entreprise ou une fonction en utilisant une mise en forme spécifique. Sélectionnez toujours les informations les plus pertinentes par rapport au poste visé.
Mettre en avant ses autres compétences
Cette rubrique doit présenter vos compétences linguistiques et bureautiques. Énumérez les langages informatiques que vous maîtrisez (Word, PowerPoint, Photoshop, FileMaker, etc.).
Quant à votre niveau en langues étrangères, soyez honnête ! Beaucoup de candidats ont tendance à surestimer leurs compétences linguistiques. Faites la distinction entre “bilingue anglais/français”, “bon anglais professionnel”, “anglais courant” et “anglais premier niveau”, ou indiquez votre niveau selon le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : A1, A2, B1, B2, C1 ou C2. N’hésitez pas à mentionner vos scores TOEIC ou TOEFL ainsi que vos compétences rares (langues ou logiciels connus), car ce qui est rare peut être très convoité par les entreprises.
Parler de soi
Les activités mentionnées dans votre CV peuvent alimenter la conversation lors de l’entretien. Pour le recruteur, elles peuvent être une clé de lecture de votre personnalité. Privilégiez les activités associatives ou sportives qui donnent du sens à votre candidature. Vous pourrez alors mentionner les compétences développées dans ces activités. Si vous manquez d’expérience professionnelle, réservez les véritables responsabilités associatives à la rubrique “Expérience”. Décrivez avec clarté, précision et professionnalisme vos missions bénévoles ou petits jobs en utilisant la même structure de présentation que pour les expériences en entreprise, sans oublier de les traduire en termes de compétences offertes.
Rester honnête
Dernier conseil, mais non des moindres : restez honnête. Selon une enquête réalisée par Florian Mantione Institut, 85 % des candidats avouent avoir arrangé leur CV. Les candidats n’hésitent pas à adapter leur CV à l’offre d’emploi pour obtenir un entretien. Cela inclut souvent la modification des responsabilités réelles, la surestimation des compétences linguistiques, la durée des postes successifs, le poste occupé et la rémunération réelle.
Bien que seulement un employeur sur trois effectue des vérifications, ils se disent prêts à écarter définitivement un CV trompeur suite à une vérification. L’honnêteté et la loyauté sont des qualités très recherchées par les employeurs. Il serait donc dommage de se faire évincer de la liste des candidats potentiels à cause d’un mensonge.
Note: This translation is a creative adaptation of the provided content and may not follow the exact structure or wording of the original article.