Les secrets pour devenir coiffeur à domicile en tant qu’auto-entrepreneur

Exercer les métiers de la coiffure à domicile sous le régime auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur)

Exercer les métiers de la coiffure à domicile sous le régime auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur)

Devenir coiffeur à domicile est une activité règlementée avec des exigences en termes de diplôme et de conditions d’exercice. Opter pour le statut d’auto-entrepreneur peut être une option tentante, car il offre des formalités simplifiées et un régime fiscal avantageux. Cependant, il est important de connaître les conditions spécifiques pour exercer la coiffure à domicile en tant qu’auto-entrepreneur. Voici ce que vous devez savoir avant de vous lancer !

Le diplôme et les conditions d’exercice en tant que coiffeur à domicile indépendant

Le métier de coiffeur à domicile consiste à exercer les métiers de la coiffure dans des lieux non fixes. Le coiffeur se rend généralement chez ses clients, que ce soit à leur domicile, sur leur lieu de travail, en vacances, à l’hôtel, ou dans des structures collectives et des instituts spécialisés tels que les hôpitaux, les centres de rééducation ou les centres de cure.

Pour devenir coiffeur à domicile, il est obligatoire de détenir l’un des diplômes suivants : un CAP coiffure, un titre équivalent ou supérieur (comme le brevet professionnel, le brevet de maîtrise coiffure ou le BTS métiers de la coiffure) inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).

Cependant, si vous ne possédez pas de diplôme ou de titre professionnel, vous pouvez prétendre à l’exercice du métier de coiffeur à domicile si vous pouvez justifier d’une expérience significative d’au moins 3 ans sur le territoire de l’Union européenne (UE) ou dans un État membre de l’Espace économique européen (EEE).

À lire aussi  Amazon Music ne fonctionne pas : Comment résoudre ce problème ?

Le régime de l’auto-entrepreneur appliqué à la coiffure à domicile

Les avantages du statut d’auto-entrepreneur sont nombreux pour les coiffeurs à domicile. Si vous souhaitez travailler à votre compte en tant que coiffeur à domicile, le régime de l’auto-entrepreneur est particulièrement adapté. Ce statut vous permet de vous lancer dans votre activité en limitant les risques. Il offre notamment les avantages suivants :

  • Des formalités de création d’entreprise simplifiées
  • Un régime social (le micro-social) et fiscal avantageux, à condition de ne pas dépasser un certain seuil de chiffre d’affaires.

Ainsi, vous ne payez des cotisations sociales que si vous générez un chiffre d’affaires. Les cotisations sociales sont calculées proportionnellement à votre chiffre d’affaires réel. Pour les prestations de services, les cotisations sociales représentent 22 % du chiffre d’affaires. De même, le calcul des impôts est simplifié, car ils sont calculés en pourcentage du chiffre d’affaires.

En tant qu’auto-entrepreneur coiffeur à domicile, vous créez une entreprise de services dans le domaine de la coiffure et de la mise en valeur des cheveux. Vous pouvez également vendre des produits capillaires. En tant qu’artisan, vous serez rattaché à la Chambre des métiers et de l’artisanat.

Le régime de l’auto-entrepreneur n’est possible que si votre chiffre d’affaires annuel de l’année civile précédente ou de l’avant-dernière année ne dépasse pas 72 600 € pour les prestations de services. Au-delà de ce chiffre, il sera nécessaire de changer de statut juridique. De plus, en tant qu’auto-entrepreneur coiffeur à domicile, vous n’avez pas besoin de facturer la TVA si votre chiffre d’affaires n’excède pas 36 500 € par an.

À lire aussi  Estimation gratuite de miroir : Découvrez la valeur de votre meuble ancien

Abattement pour les auto-entrepreneurs et aides disponibles

Dans le régime commun des auto-entrepreneurs, l’administration fiscale réalise un abattement directement en tant que frais professionnels. Pour les bénéfices non commerciaux (BNC), cet abattement représente 34 % du chiffre d’affaires.

Enfin, en tant qu’auto-entrepreneur, vous devrez également vous acquitter de la cotisation foncière des entreprises (CFE), d’une taxe pour frais de chambre consulaire et d’une contribution à la formation professionnelle (CFE) représentant 0,30 % du chiffre d’affaires pour les artisans.

Il est également possible de bénéficier d’aides visant à encourager l’installation de nouvelles entreprises. L’Acre (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) est l’une de ces aides, elle permet de bénéficier de dispositifs de soutien et de réductions de cotisations sociales.

Si vous avez des questions concernant vos droits et responsabilités en tant que chef d’entreprise de coiffure, adhérez à l’UNEC et bénéficiez de l’accompagnement de nos experts juridiques ainsi que de formations business spécialement conçues pour les chefs d’entreprise de coiffure. Rejoignez dès maintenant les milliers de professionnels qui font confiance à l’UNEC !