Les secrets pour devenir un pro du pilotage de drones

Les conseils pour les pilotes de drones débutants

Un pilote débutant qui vient tout juste d’acheter un drone doit prendre en compte de nombreux facteurs et de nombreuses informations avant de prendre possession de l’espace aérien pour un premier vol.

Les dangers et les risques d’erreurs sont multiples, il peuvent rapidement entraîner une perte de contrôle dommageable pour certaines pièces de l’aéronef.

C’est pourquoi apprendre à utiliser son drone doit se faire en respectant scrupuleusement plusieurs étapes avant chaque décollage, à commencer par la vérification du bon état de son drone. Il faut aussi choisir une zone de vol bien dégagée pour garder l’appareil à portée de vue. Enfin, et c’est un point fondamental, il faut vérifier que l’endroit est autorisé par la réglementation !

Les conseils pour les pilotes de drones débutants

Bien connaître la réglementation sur l’utilisation de l’espace aérien

L’utilisation d’un drone en extérieur n’est pas une pratique anodine. La pratique est soumise à une réglementation qu’il est indispensable de comprendre.

  • Il faut avoir connaissance des exigences de la réglementation européenne, qui classe les drones en catégories selon leur dangerosité, qui fixe la hauteur de vol à 120 mètres au plus, et bien d’autres choses.
  • Il faut aussi être au courant des requis exigibles en France, comme l’interdiction de vol sur l’espace public en agglomération et l’interdiction de vol de nuit en catégorie Ouverte, les éventuelles restrictions selon l’endroit de vol.

Si vous n’êtes pas totalement au point, n’hésitez pas à consulter ce qu’il faut savoir concernant la réglementation relative aux drones.

À lire aussi  Comment exporter les utilisateurs de l’Active Directory vers un fichier CSV et créer des rapports

Choisir son drone pour débuter

Le choix d’un premier drone pour se familiariser avec le pilotage est un savant équilibre entre le budget que l’on souhaite y mettre, et la qualité minimum à laquelle l’on veut accéder, notamment si le but est de faire des images et vues aériennes.

Les mini drones, comme le Tello de Ryze / DJI ou le Cetus Pro de BetaFPV, sont idéaux pour se faire la main en intérieur. Ils sont parfaits pour se mettre volontairement en situation difficile pour acquérir de bons réflexes et être en mesure de réagir sans réfléchir à des situations d’urgence. Car en cas de crash, ni vous ni l’environnement ni le drone ne risquent des dommages. Le passage par un mini drone avant un appareil plus évolué n’est pas obligatoire, mais vous avez tout à y gagner !

Si votre budget vous y autorise, vous pouvez vous tourner vers la catégorie supérieure, plus chère, et donc plus douloureuse financièrement si votre drone vient à se crasher. Pour une somme située entre 400 et 1000 euros, il est possible de s’offrir de véritables petites merveilles de technologies embarquées, et bénéficier d’un matériel apte à vous satisfaire sur la durée. Les stars de cette catégorie de drones très sophistiqués, mais adaptés à la formation au pilotage sont sans nul doute les drones de la marque DJI, les Mini 2 ou Mini 3 par exemple.

Bien préparer un vol en amont

Avant de décoller, il est nécessaire de s’informer au sujet du drone en lisant attentivement son manuel : c’est une obligation de la réglementation. Il faut aussi savoir si la réglementation impose un enregistrement en tant qu’exploitant, si elle requiert une formation, si un enregistrement du drone est obligatoire. Vous trouverez les réponses dans l’article consacré à ce qu’il faut savoir concernant la réglementation relative aux drones.

À lire aussi  EasyPhone – Le téléphone portable parfait pour les seniors – Version 2023

La préparation d’un vol, qu’il s’agisse du premier vol comme du centième, doit se faire en veillant à respecter les précautions d’usage :

  • Choisissez une zone de vol parfaitement dégagée, éloignée de tout obstacle potentiel.
  • Renseignez-vous ou observez les conditions météorologiques du moment.
  • Procédez à une vérification de l’état de votre drone, de ses hélices, du niveau de charge de sa batterie, et de celle de la radio commande.
  • Préparez un plan de vol, ou un objectif particulier de maniement et de trajectoire.

Le fait de respecter cette checklist permet de minimiser considérablement le risque de crash.

Apprendre à voler

Le moment est venu de faire vrombir les moteurs de votre drone pour vous lancer à la conquête des airs. Ce moment chargé à la fois d’adrénaline, de stress et de plaisir, surtout pour un pilote autodidacte, doit se faire en essayant de franchir pas à pas les différentes étapes menant vers la réussite de l’apprentissage de cette discipline.

Positionnez votre drone au sol sur une surface bien plate et éloignée de tout obstacle, l’arrière du drone face à vous. Le premier décollage se fait en poussant la manette de gaz vers le haut, en douceur, en évitant tout mouvement brusque. Quand le drone est à votre hauteur, ramenez la manette au centre et effectuez un vol stabilisé pendant quelques instants, puis mettez le joystick des gaz vers le bas, pour poser votre engin au sol. Répétez cette opération autant de fois que nécessaire pour parvenir à ce que cela devienne un réflexe.

À lire aussi  Travailler dans une mairie : découvrez les postes et formations !

Lorsque cette première étape est assimilée, il est possible de commencer à gagner de la hauteur, puis à introduire progressivement l’utilisation de la manette de direction, vers l’avant, l’arrière, la droite ou la gauche, en revenant à chaque fois à un point fixe pour y effectuer une phase de vol stationnaire.

Place maintenant à l’apprentissage des rotations de votre drone sur lui-même, qui se font avec les directions droite et gauche, sans toucher à l’autre joystick. La rotation des drones induit la notion de référentiel de vol. En effet, lorsque l’avant du drone est face à vous, il faut alors tenir compte du fait que les commandes directionnelles (avant, arrière, gauche, et droite) sont inversées, ce qui est parfois difficile à intégrer pour un novice.

Prenez le temps qu’il faut pour acquérir de bons réflexes et maîtriser un drone quelle que soit son orientation. Ce sera salvateur lorsque vous vous trouverez dans une situation difficile. Si vous avez peur du crash, vous pouvez passer un peu de temps avec un simulateur de vol.

De manière générale, tous les modes automatiques d’assistance sont intéressants à tester et à utiliser dès les premières heures de vol. Cela permet de savoir comment ils se comportent, par exemple à quelle distance ils emmènent votre drone. De quoi éviter le crash dans un arbre, par exemple, parce qu’on a laissé le drone voler tout seul sans surveiller son environnement.