L’autopartage, une solution de mobilité en plein essor, offre de nombreuses possibilités de développement. Malgré la disparition d’Autolib à Paris, ce concept mis en place par la mairie a su se faire une place dans les grandes villes françaises telles que Bordeaux, Nantes, Lyon, Lille, Marseille et Strasbourg [^1^].
Un concept expliqué en détail
L’autopartage est un service qui permet d’avoir accès à un véhicule sans en être propriétaire. En échange de frais d’adhésion et d’utilisation, les utilisateurs peuvent profiter des avantages de l’automobile sans en assumer les coûts de possession, d’entretien ou de stationnement [^2^].
La plupart des services d’autopartage fonctionnent de la même manière : les utilisateurs s’inscrivent sur une plateforme et peuvent déverrouiller ou louer une voiture dans une zone définie [^3^]. Un des concepts les plus répandus est l’autopartage en “trace directe” où la voiture peut être prise à un endroit référencé sur l’application et rendue dans une zone spécifique tant qu’il s’agit d’une place de stationnement ou d’une ancienne place réservée aux Autolib.
Selon l’AVERE (Association pour le développement de la mobilité électrique), l’autopartage vise à donner accès à la mobilité personnelle, à encourager l’abandon des voitures polluantes peu utilisées et à contribuer à la réduction des émissions de gaz d’échappement [^4^].
Des acteurs présents dans chaque ville
De nombreux opérateurs proposent des services d’autopartage dans différentes villes du monde, y compris Paris. Les habitants de ces villes commencent à adopter progressivement ce nouveau mode de mobilité, grâce à la diversité des offres proposées [^5^].
Les raisons du succès de l’autopartage
Les voitures en libre-service répondent à des besoins de flexibilité. Elles permettent d’accéder rapidement à un véhicule sans avoir besoin de planifier la durée ou la destination finale du trajet. De plus, les tarifs s’adaptent en fonction de la durée d’utilisation du véhicule, du nombre de kilomètres parcourus et du type de véhicule choisi [^6^].
L’autopartage permet également de réduire le taux de motorisation et le nombre de voitures en circulation dans les zones urbaines. Un seul véhicule d’autopartage peut remplacer jusqu’à dix voitures privées [^6^].
En plus de ses avantages écologiques, l’autopartage contribue à la diminution des coûts pour les ménages. En partageant une voiture, les frais fixes liés à l’achat, l’entretien, l’essence et le stationnement sont réduits. Cela permet également de réduire les autres coûts associés à l’automobile en utilisant d’autres modes de transport ou en diminuant les besoins en mobilité [^7^].
Face à cette expansion du marché, les constructeurs automobiles cherchent à répondre aux besoins des utilisateurs en proposant des véhicules électriques adaptés à l’autopartage [^8^][^9^].
En conclusion, l’autopartage est une solution pratique, économique et écologique pour se déplacer en ville. Bien que la rentabilité économique pour les opérateurs puisse prendre plusieurs années, ce mode de mobilité gagne en popularité. Cependant, certains opérateurs ont dû cesser leurs activités en raison de leur manque de rentabilité [^10^].