Les véhicules routiers émettent plus de particules hors échappement que de leur échappement

Les véhicules routiers émettent plus de particules hors échappement que de leur échappement

La généralisation des filtres à particules a réduit de manière significative les émissions de particules à l’échappement des véhicules. Cependant, de nouvelles études montrent que les particules provenant de l’abrasion des freins, des pneumatiques et des chaussées sont devenues prépondérantes, représentant plus de la moitié des particules émises par les transports routiers en France en 2019.

Les véhicules électriques émettent moins de particules provenant du système de freinage que les véhicules thermiques grâce au freinage régénératif. Cependant, en raison de leur poids supplémentaire, les véhicules électriques émettent davantage de particules provenant du contact pneu-chaussée et de la remise en suspension. Ainsi, les études récentes ne montrent pas de différence significative dans les émissions totales de particules entre les véhicules électriques à forte autonomie et les véhicules thermiques neufs actuels qui n’émettent pratiquement plus de particules à l’échappement. Cependant, il est important de noter que les véhicules thermiques émettent des oxydes d’azote et des composés organiques volatils, contrairement aux véhicules électriques.

Afin de réduire la pollution par les particules liées au trafic routier, il est essentiel de combiner l’électrification du parc automobile avec d’autres pratiques telles que l’allègement des véhicules, le développement de l’éco-conduite et des modes de transport actifs.

Les particules émises hors échappement, provenant du système de freinage, des pneumatiques et des chaussées, représentent une grande préoccupation en termes de santé et d’environnement. Ces particules peuvent contenir différents éléments métalliques et soufrés en plus du carbone. Des études épidémiologiques ont montré des effets néfastes sur la santé associés à la proximité du trafic et à la concentration de polluants atmosphériques. De plus, les eaux de pluie et de lavage peuvent entraîner la pollution des sols, des nappes phréatiques et des cours d’eau avec des microparticules de caoutchouc et d’éléments métalliques provenant de l’abrasion des freins, des pneumatiques et des chaussées.

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En ce qui concerne la réglementation, il est probable qu’Euro 7/VII (2025-2026) inclura des mesures réglementaires sur les émissions de particules de frein pour les véhicules légers. Cependant, la réglementation sur les particules de pneu est encore à l’étude.

Il est essentiel de prendre des mesures afin de réduire les émissions de particules hors échappement des véhicules routiers. Cela contribuera à améliorer la qualité de l’air et à préserver l’environnement pour les générations futures.

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