Les voitures anciennes : une fiabilité supérieure aux modernes ?

Les voitures anciennes : une fiabilité supérieure aux modernes ?

De nos jours, la fiabilité des voitures ne cesse de s’améliorer. Les matériaux sont plus résistants, les usinages plus soignés et les joints plus étanches. Malgré cela, l’arrivée de l’électronique a détérioré cette tendance. Si les problèmes de moteur, de boîte de vitesse et autres éléments fondamentaux sont devenus rares, les périphériques posent désormais problème. Mais bien sûr, si vous ne concevez la voiture qu’avec des gadgets et une totale interaction avec son environnement, ce qui suit ne vous concerne pas !

Plus d’équipements, plus de problèmes

Plus d’équipements signifie plus d’éléments et donc plus de problèmes potentiels. Cela semble logique. Qui n’a jamais eu de problème avec son système d’info-divertissement ? Qui n’a jamais eu un bouton de lève-vitre qui ne fonctionne pas ? Qui n’a jamais connu un dysfonctionnement au niveau de la gestion moteur ? En effet, l’électronique fait des merveilles et est indispensable pour les normes d’homologation des moteurs, mais elle constitue un véritable cauchemar pour les garagistes.

Less is more…

Jusqu’aux années 90, l’électronique était tenue à distance des voitures. L’équipement de confort d’une VW Coccinelle de 1965 n’est pas vraiment différent de celui d’une Peugeot 106 de base de 1995. C’est à partir de ce moment que l’escalade a commencé avec l’arrivée d’équipements considérés comme normaux, tels que les vitres électriques, la climatisation et l’ordinateur de bord.

Bénéficiant de toutes les avancées technologiques de l’industrie automobile, qui a débuté à la fin du 19ème siècle, ces “youngtimers” (voitures des années 80 et 90) offrent souvent une fiabilité qui leur permet de continuer à être utilisées au quotidien, avec un budget d’entretien, de taxes et d’assurance bien inférieur à celui des voitures actuelles. Certes, ne vous attendez pas au même niveau de confort !

À lire aussi  Paris : Les tarifs de stationnement pour les SUV triplés avec une courte majorité

Les plus anciennes ne sont pas en reste

Même pour les classiques des années 50 à 70, le progrès a été bénéfique. Votre Citroën Traction a du mal sur l’autoroute avec ses trois modestes rapports ? Aujourd’hui, vous pouvez opter pour une boîte à quatre vitesses. Votre Jaguar Type E a des problèmes électriques ? Un professionnel pourra rendre le système fonctionnel et fiable. Les problèmes d’allumage et de carburation de votre Triumph TR6 vous agacent ? Une pompe d’injection Bosch et un allumage électronique vous feront oublier ces soucis.

En termes de confort d’utilisation, il est possible d’apporter quelques améliorations, comme l’installation d’une climatisation, d’une assistance électrique de direction ou même d’une radio moderne au look rétro. Cependant, bien que ces voitures offrent des performances et une fiabilité presque équivalentes à celles des voitures actuelles, elles ne bénéficient évidemment pas de la même sécurité en cas d’accident ni de la même protection de la carrosserie contre les aléas du quotidien. N’oublions pas non plus l’aspect de l’assurance ! Votre ancêtre, aussi fiable et performant soit-il, ne correspondra plus exactement à sa définition de sortie d’usine. Qu’en pense votre assureur ? Il vaut mieux le prévenir avant d’entreprendre toute transformation.

Conclusion

Si les voitures anciennes nécessitent souvent quelques compétences en bricolage au quotidien, les “youngtimers” se présentent comme une alternative tout à fait crédible aux voitures modernes. Profitez de prix encore bas, car ils ne vont pas tarder à augmenter rapidement !