Les voitures électriques sont souvent plus coûteuses que les voitures thermiques. Cependant, grâce aux aides gouvernementales, certains modèles sont proposés à des prix intéressants. Il est même possible d’acquérir une voiture électrique neuve sans se ruiner. Dans cet article, nous examinerons de plus près les voitures électriques d’entrée de gamme les plus populaires.
Sans les aides gouvernementales, les voitures électriques restent plus chères que leurs équivalents thermiques. Cela est dû aux coûts liés au développement de nouvelles technologies, tels que les batteries, ainsi qu’à la multiplication des technologies embarquées, comme les aides à la conduite, qui augmentent les marges.
Selon les dirigeants automobiles, il faudra encore plusieurs années avant qu’une voiture électrique ne soit disponible au même prix qu’une voiture thermique. Reste à savoir si cela sera dû à une baisse des prix des voitures électriques ou à une augmentation des prix des modèles thermiques. Nous avons notre petite idée, et il semblerait que cela ne soit pas en faveur des consommateurs, même si les prix des batteries devraient considérablement baisser d’ici 2030.
Certaines personnes préfèrent opter pour une voiture électrique d’entrée de gamme en raison de contraintes budgétaires ou de leurs besoins spécifiques. Mais est-ce que “entrée de gamme” signifie également “moins de qualité” dans le domaine des voitures électriques ? C’est ce que nous avons souhaité vérifier en étudiant plusieurs modèles d’entrée de gamme disponibles en France.
Les modèles d’entrée de gamme sont-ils moins bien équipés ?
Fondamentalement, oui. Cependant, les modèles d’entrée de gamme sont aujourd’hui équipés des éléments de sécurité “basiques” ainsi que des technologies associées, conformément aux nouvelles normes de sécurité. Par exemple, le système de notation de l’organisme de crash-tests Euro NCAP tient compte des technologies d’aide à la conduite. Une voiture qui n’est pas équipée de ces technologies obtiendra une note médiocre. Même si la voiture n’est pas “dangereuse” en soi, cette mauvaise note en termes de sécurité peut dissuader certains clients.
La Dacia Spring, la voiture électrique la moins chère du marché français, est déjà équipée de certains éléments qui n’étaient pas inclus de série sur les voitures neuves d’entrée de gamme il y a 10 ans. On retrouve notamment la climatisation, les vitres électriques, l’aide au freinage d’urgence, l’ordinateur de bord et le Bluetooth.
Dans certains cas, comme la Peugeot 208, le modèle est disponible en version thermique et électrique. Cependant, la version électrique n’est pas proposée en tant que modèle d’entrée de gamme, car les clients, surtout en France, préfèrent généralement les modèles avec options. La Peugeot e-208, par exemple, est équipée en standard d’un écran tactile de 7 pouces, d’Apple CarPlay et d’Android Auto, de la climatisation automatique, du régulateur de vitesse et du Pack Safety (freinage d’urgence automatique avec alerte de collision).
Quelle autonomie peut-on attendre d’un modèle d’entrée de gamme ?
Les voitures électriques d’entrée de gamme n’offrent pas forcément la meilleure autonomie, mais cela dépend également de votre utilisation. Une Dacia Spring avec une autonomie de “seulement” 230 km est amplement suffisante pour une utilisation quotidienne, tels que les trajets domicile-travail et quelques petits déplacements supplémentaires.
En général, les modèles d’entrée de gamme sont équipés de batteries de capacité réduite. Cela dépend du segment de la voiture. Certaines marques, comme Peugeot, Citroën ou Opel, ne proposent qu’une seule batterie, tandis que d’autres constructeurs, tels que Hyundai et Kia, laissent le choix de la capacité de la batterie aux clients en fonction de leurs besoins.
En règle générale, pour une berline compacte ou un petit SUV, la capacité de la batterie oscille autour de 50 kWh, ce qui permet d’obtenir une autonomie réelle d’environ 300 km en conduite urbaine (soit 400 km selon le cycle WLTP). Bien que cela ne soit pas optimisé pour les longs trajets, cela convient à la majorité des clients.
Certains modèles, destinés principalement à une utilisation citadine, sont équipés de batteries de plus petite capacité. C’est le cas de la Dacia Spring, avec sa batterie de 27,4 kWh, ou encore de la Fiat 500 électrique, avec sa batterie de 23,8 kWh. L’autonomie de la petite italienne est annoncée à 190 km en conduite mixte et 257 km en conduite urbaine. Cela peut sembler peu, mais c’est amplement suffisant pour de courts trajets.
On peut également citer la Volkswagen e-UP, une citadine avec une petite batterie de 24 kWh qui offre une autonomie mixte WLTP de 260 km et plus de 350 km en conduite urbaine. Un bon rapport qualité-prix en termes d’autonomie.
La puissance reste-t-elle un critère important pour une voiture électrique ?
La puissance est désormais moins importante dans les critères d’achat des clients intéressés par une voiture électrique. Ils se concentrent d’abord sur le prix, l’autonomie et les équipements. Il est vrai que la disponibilité instantanée du couple donne parfois l’impression de conduire un véhicule rapide, même avec une simple Renault Zoé que nous avons eu l’occasion de tester.
Cependant, il est important d’avoir une puissance minimale pour une conduite agréable, car les voitures électriques sont plus lourdes que leurs équivalents thermiques. La plupart des modèles d’entrée de gamme offrent une puissance supérieure à 100 chevaux, ce qui permet de conduire confortablement à toutes les vitesses, que ce soit à 80 ou à 130 km/h.
Il convient de noter que certains modèles conçus pour un usage quotidien, comme la Dacia Spring avec ses 44 chevaux et 125 Nm de couple, sont vraiment limités en termes de puissance. Comme nous l’avons mentionné lors de notre essai, la conduite devient difficile au-delà de 110 km/h. Elle met près de 20 secondes pour atteindre 100 km/h et sa vitesse maximale ne dépasse pas 125 km/h. Mais à part la Spring, la plupart des voitures présentes sur le marché offrent une puissance suffisante pour tous les usages.
Quels sont les prix des modèles d’entrée de gamme ?
La plupart des voitures neuves sont aujourd’hui achetées (ou plutôt louées) avec des financements. Les constructeurs proposent parfois des mensualités particulièrement intéressantes, plus avantageuses que pour les voitures thermiques, grâce au bonus écologique et à la prime à la conversion. Pour certains modèles, ces aides peuvent atteindre 11 000 euros, voire plus si vous avez la chance de bénéficier de bonus régionaux ou pour les professionnels. Cette somme peut constituer un apport qui réduit considérablement les mensualités, parfois en dessous de 100 € par mois.
La Dacia Spring est actuellement la voiture électrique neuve la moins chère du marché français. Son prix débute à partir de 16 800 euros, et après déduction du bonus écologique de 6 000 euros (limité à 27 % du prix neuf), le prix final est de 12 264 euros. Il faut noter que la Spring n’est pas le modèle le plus polyvalent et n’offre pas la meilleure qualité de finition.
Pour obtenir une voiture électrique polyvalente, il faut se tourner vers la Peugeot e-208, la Renault Zoé et d’autres modèles français. Le prix de départ de la Peugeot est de 27 950 euros, après déduction du bonus écologique de 6 000 euros. Elle offre environ 340 km d’autonomie en conduite mixte, tandis que la Renault Zoé fait un peu mieux avec 395 km. Le prix des voitures électriques d’entrée de gamme se situe aujourd’hui entre 25 000 et 30 000 euros pour des modèles polyvalents et correctement équipés. N’hésitez pas à consulter notre dossier sur les meilleures voitures neuves de moins de 30 000 euros.
(Note: This article is a rewritten and adapted version of the original content. The information and context remain the same, but the wording has been modified to provide a fresh reading experience.)
