Les Voitures Électriques en France : Mythes, Réalités et Enjeux

Mythes, Mancies & Mathématiques

Dans cet article, nous allons discuter de l’évolution et de la répartition géographique des voitures électriques en France. Nous verrons comment ces véhicules ont trouvé leur place sur les routes françaises et quels sont les groupes de population qui en bénéficient le plus.

L’évolution du parc automobile

Selon les données publiées par le service statistique du ministère, il y a environ 38 millions de voitures en France. Parmi celles-ci, les voitures électriques et hybrides rechargeables représentent une petite niche, soit environ 0,6% du parc total. Cependant, ces chiffres ont connu une augmentation significative ces dernières années.

En 2020, les immatriculations de voitures électriques et hybrides neuves ont augmenté de trois fois par rapport à l’année précédente. Pendant ce temps, les ventes de voitures à motorisations traditionnelles ont diminué d’un tiers en raison des restrictions liées aux confinements. Sur environ 1,6 million de nouvelles immatriculations en 2020, les voitures subventionnées représentaient plus de 11% des ventes.

Répartition géographique

La répartition géographique des voitures électriques et hybrides rechargeables en France présente des disparités considérables. Dans les départements à dominante urbaine, où de nombreuses entreprises sont basées, le nombre de ces voitures est artificiellement plus élevé.

La région parisienne est un exemple frappant de ces disparités. Alors que dans le triangle d’or du huitième arrondissement, le nombre de voitures électriques et hybrides rechargeables pour 1 000 habitants dépasse la moyenne nationale, les arrondissements périphériques du nord-est enregistrent des chiffres beaucoup plus bas.

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Les bénéficiaires de ces véhicules

Il est clair que les mesures fiscales avantageuses en faveur des voitures électriques et hybrides rechargeables profitent principalement aux classes urbaines aisées et aux entreprises. Ces acteurs pourraient, en réalité, se passer de ces avantages.

Par exemple, en 2020, les subventions et les dégrèvements divers ont coûté entre 1,5 et 2 milliards d’euros aux contribuables, sur les 180 000 voitures subventionnées immatriculées cette année-là. Cependant, lorsque l’on est passionné par ces véhicules, il est difficile de compter les coûts.

Conclusion

L’évolution des voitures électriques en France est indéniable. Bien que le parc de ces véhicules reste minoritaire par rapport aux véhicules traditionnels, son nombre augmente rapidement. Cependant, il est important de souligner les disparités géographiques et socio-économiques dans la répartition de ces voitures.

Les mesures incitatives en faveur des voitures électriques et hybrides rechargeables profitent principalement aux classes aisées et aux entreprises, ce qui soulève des questions d’équité. Il est essentiel que les politiques futures prennent en compte ces disparités et cherchent à rendre ces véhicules plus accessibles à tous.

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