Les études scientifiques récentes témoignent de l’impact positif de l’électrification des transports sur l’environnement. Voici quelques-unes des ressources les plus éclairantes sur le sujet :
- Une analyse comparative du cycle de vie réalisée par le Fuel Institute en 2022 démontre que les véhicules électriques réduisent fortement les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les coûts totaux de possession pour le consommateur.
- Un article détaillé du Canada’s National Observer compare les impacts environnementaux de la conduite électrique dans différentes provinces canadiennes.
- Une étude réalisée par l’ICCT en 2021 met en balance les émissions de gaz à effet de serre des véhicules électriques et des véhicules à combustion dans plusieurs régions du monde, en prenant en compte les différentes sources d’énergie.
- L’outil CarbonCounter développé par le MIT permet de comparer l’empreinte environnementale des différents modèles de véhicules électriques.
- Des études telles que celles menées par Hoekstra en 2019 et Knobloch en 2020 soulignent également le potentiel des véhicules électriques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.
Des véhicules électriques de plus en plus propres
Le bilan environnemental des voitures électriques ne cesse de s’améliorer :
- Les ventes croissantes favorisent l’ouverture d’usines de batteries plus efficaces, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre liées à leur fabrication.
- Les matériaux polluants nécessaires à la fabrication des batteries sont de moins en moins utilisés.
- L’industrie circulaire du recyclage des batteries se développe, permettant de réduire encore davantage leur impact environnemental.
- L’amélioration de la production électrique contribue également à réduire les émissions globales, bénéficiant ainsi aux véhicules électriques déjà fabriqués.
Des véhicules à essence de plus en plus polluants
À l’heure actuelle, la fabrication des voitures à essence a moins d’impact que celle des voitures électriques. Cependant, la tendance s’inverse progressivement alors que l’amélioration de l’efficacité des véhicules à essence passe par l’utilisation accrue de l’hybridation et l’utilisation de matériaux plus légers.
De plus, l’essence utilisée devient de plus en plus polluante, avec une diminution de la part de pétrole conventionnel. Le recours aux “pétroles de schiste” et aux “sables bitumineux” est de plus en plus fréquent, des sources très polluantes. Au Québec, le carburant provient à 100% des sables bitumineux de l’Alberta et des puits de pétrole de schiste des États-Unis et de l’Ouest canadien.
La batterie et sa fin de vie
Les batteries des voitures électriques ont une durée de vie allant de 200 000 à 500 000 km, avec une garantie généralement de 8 ans ou 160 000 km.
Après leur utilisation pour faire avancer un véhicule, les batteries ne sont pas simplement jetées. Elles sont déjà réutilisées pour le stockage d’énergie et pour prolonger la durée de vie d’autres véhicules électriques.
De plus, l’industrie du recyclage des batteries se développe, permettant de récupérer jusqu’à 95% des matériaux grâce à des procédés efficaces. Ces matériaux peuvent ensuite être réintégrés dans la production de nouvelles batteries.
La source d’énergie pour recharger la batterie
Au Québec, l’électricité provient à 99,7% de sources renouvelables, ce qui réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre par rapport à d’autres régions du monde où l’électricité est produite à partir de ressources fossiles. À l’échelle mondiale, la tendance est à la décarbonation des sources d’énergie.
Sources: Fuel Institute, Canada’s National Observer, ICCT, MIT, Hoekstra, Knobloch.