L’un des principaux obstacles à l’adoption massive des voitures électriques reste leur prix. Bien que leurs ventes progressent, avec près de 20% des immatriculations de véhicules neufs étant des véhicules 100% électriques en novembre dernier en France, les voitures thermiques ont encore de l’avance.
Attention dès le 15 décembre 2023 !
Grâce aux aides gouvernementales, certains modèles actuellement sur le marché sont encore proposés à des prix vraiment intéressants. Cependant, à partir du 15 décembre prochain, les règles vont changer.
Aujourd’hui, pour bénéficier du bonus écologique, seul le critère du prix rentre en compte (en dessous de 47 000 €). Cependant, d’ici 2024, il faudra également prendre en compte le critère environnemental. L’ADEME va évaluer les voitures électriques en fonction de critères environnementaux tels que la production, l’assemblage, la batterie, le transport et la logistique.
En d’autres termes, de nombreux modèles fabriqués en dehors de l’Europe, notamment en Chine, ne seront plus éligibles aux 5 000 € de bonus (voire 7 000 € pour les foyers les plus modestes). Cela fait réfléchir !
En attendant, voici les 10 véhicules électriques les moins chers sur le marché français, sans déduction du bonus.
Top 10 des voitures électriques les moins chères en France (05/12/23) :
- Dacia Spring (45 ch) : 20 800 € (non éligible au bonus en 2024)
La voiture électrique la moins chère de France, c’est elle : la Dacia Spring. Anciennement connue sous le nom de Renault City K-ZE, cette petite merveille assemblée en Chine (au revoir le bonus) est parfaitement adaptée à la ville et offre une autonomie allant jusqu’à 230 kilomètres en cycle WLTP. - Renault Twingo E-Tech (81 ch) : 25 250 €
La mini citadine de Renault résiste encore, malgré un avenir incertain. Toujours disponible en version électrique, la Twingo E-Tech offre une autonomie de seulement 190 kilomètres en cycle WLTP. - Leapmotor T03 (109 ch) : 25 990 € (non éligible au bonus en 2024)
La citadine électrique chinoise Leapmotor T03 a été saluée pour son excellent rapport qualité-prix. Son autonomie est plutôt correcte pour sa catégorie, avec 280 kilomètres. Malheureusement, elle perdra également son bonus l’année prochaine… - Volkswagen e-Up (83 ch) : 28 030 €
Alors que ses cousines Skoda Citigo et SEAT Mii ont déserté le segment, la mini citadine électrique Volkswagen e-Up! résiste encore. Son autonomie peut atteindre jusqu’à 260 kilomètres et, étant assemblée en Slovaquie, la e-Up conservera son bonus ! - MG 4 (170 ch) : 29 990 € (non éligible au bonus en 2024)
Décidément, les voitures chinoises sont à l’honneur ! La compacte électrique MG 4, avec son excellent rapport qualité-prix, offre une autonomie de 350 km. Selon la version configurée, elle peut même atteindre plus de 520 km en cycle WLTP et propose 435 ch ! - Fiat 500e (95 ch) : 30 400 €
La mini citadine électrique Fiat 500 est devenue exclusivement électrique en 2021 avec sa toute nouvelle génération baptisée 500e. Malgré sa petite taille, la mini citadine est bien équipée. Cependant, son autonomie WLTP est un peu faible avec seulement 190 km. - MG 5 (156 ch) : 32 990 € (non éligible au bonus en 2024)
Toujours chez MG, mais cette fois sous la forme d’un break, la MG 5 est un modèle familial qui offre cinq places, un grand coffre et 400 kilomètres d’autonomie en cycle WLTP. - MG ZS EV (143 ch) : 33 990 € (non éligible au bonus en 2024)
Premier modèle de retour de la marque MG en Europe, le ZS EV offre une autonomie de 440 km. Il s’agit d’un crossover positionné à un prix juste avec une belle dotation d’équipement, mais qui perdra également son bonus écologique l’année prochaine. - Seres 3 (163 ch) : 33 990 €
La marque chinoise Seres, née d’une coentreprise entre Dongfeng et Sokon, a lancé son crossover Seres 3 en 2021. Positionnée sur le segment B (Captur, 2008), c’est un modèle au design vieillissant à son introduction en 2019.
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