Les voitures électriques sont-elles vraiment autonomes ? Découvrez les tests ADAC

Les voitures électriques sont-elles vraiment autonomes ? Découvrez les tests ADAC

Sur le marché des voitures électriques, il y a des modèles qui consomment beaucoup d’énergie et d’autres qui offrent une grande autonomie. L’ADAC a réalisé des tests sur plusieurs véhicules, du petit Dacia Spring Electric à la grande Mercedes EQS. Découvrez les vraies autonomies et la consommation d’énergie de ces voitures.

Une grande batterie ne suffit pas pour une grande autonomie

La capacité de la batterie est importante, mais ce n’est pas tout. Tout comme une voiture à essence ou diesel avec un grand réservoir peut parcourir une plus grande distance qu’une voiture avec un petit réservoir, l’autonomie dépend également de la consommation d’énergie du moteur électrique. Moins la consommation d’énergie est élevée, plus l’autonomie est grande. Au début, les voitures électriques manquaient souvent d’efficacité, mais les constructeurs se concentrent maintenant sur ce point. Il est logique qu’une voiture électrique plus efficace puisse se contenter d’une batterie plus petite, ce qui permet de réduire le poids et surtout les coûts.

Les tests de l’ADAC : une référence pour comparer les voitures électriques

L’ADAC teste régulièrement les voitures électriques actuelles de différentes tailles et catégories de prix dans le cadre de ses tests automobiles. Les tests portent notamment sur l’autonomie et la consommation d’énergie. Les mesures sont effectuées dans des conditions standardisées et comparables pour tous les types de propulsion.

À lire aussi  Les produits ELF : passion et performance garanties

Les voitures électriques avec la plus grande et la plus petite autonomie

Il est surprenant de constater que l’autonomie d’une voiture électrique ne dépend pas seulement de la taille de sa batterie. Des modèles plus petits comme la Hyundai Kona Electric et la Kia Niro électrique, malgré des batteries de taille modérée (65,4 kWh et 64,8 kWh), offrent une autonomie étonnamment grande grâce à leurs moteurs économes. Même la petite Renault Zoe avec une batterie de 52 kWh parcourt 335 kilomètres sans recharge selon le test ADAC Ecotest. Le leader actuel est la grande BMW iX qui atteint une autonomie de 610 kilomètres grâce à son moteur efficace et à sa batterie de 105 kWh.

Des différences significatives de consommation d’énergie

Il est évident que les véhicules plus grands et plus lourds consomment généralement plus d’énergie. Cependant, les différences réelles sont surprenantes. La voiture la plus économe actuellement disponible sur le marché, la Hyundai Ioniq 6, affiche une consommation de seulement 15,5 kWh/100 km dans le test ADAC Ecotest. La Fiat 500e est en deuxième position, malgré sa petite batterie de 23,8 kWh, suivie de l’Opel Astra Electric et de la Tesla Model 3 qui sont également très économes en énergie. En revanche, le Citroën ë-Spacetourer (qui est identique aux bus électriques Opel Zafira Life, Peugeot Traveller, Fiat Ulysse et Toyota Proace Verso) consomme presque autant d’énergie que le Mercedes EQV. L’Hyundai Ioniq, qui était autrefois en tête de liste en termes d’efficacité énergétique, a été retiré du marché.

Pertes de charge considérables

Il est important de noter que la consommation d’énergie ne dépend pas seulement de l’efficacité du moteur électrique et de l’autonomie. Lors de la recharge, il y a des pertes d’énergie, c’est-à-dire que l’on consomme plus d’énergie que ce qui finit réellement dans la batterie. Cela s’explique en partie par la conversion du courant alternatif du réseau électrique en courant continu pour le stockage dans la batterie. Les pertes de charge sont prises en compte dans les mesures de consommation d’énergie de l’ADAC Ecotest (ainsi que dans les spécifications de consommation WLTP), contrairement aux indications de consommation du tableau de bord.

À lire aussi  Métaux rares : La vérité choquante sur les véhicules électriques

Pourquoi les autonomies varient-elles ?

Il y a plusieurs facteurs qui influencent l’autonomie des voitures électriques, tels que le type de véhicule (berline ou SUV), la transmission intégrale, la puissance du moteur, etc.

Le coût total de possession

Le prix d’achat et la consommation d’énergie ne suffisent pas pour évaluer les coûts réels sur toute la durée de possession d’une voiture électrique. Il faut également prendre en compte d’autres facteurs tels que l’entretien, les réparations, l’assurance et la dépréciation.