Les voitures hybrides : Un aperçu des immatriculations par département en France métropolitaine

Voitures hybrides : Les immatriculations 2016 par département en France métropolitaine

Après vous avoir déjà fait découvrir les immatriculations de voitures électriques par département en 2016, je vous propose aujourd’hui une analyse similaire pour les voitures hybrides.

Dans le cadre de la transition énergétique, l’une des priorités est de concevoir des véhicules consommant le moins possible d’hydrocarbures, dont l’usage démesuré entraîne des conséquences dans tous les recoins de notre planète. Les voitures hybrides, qu’elles soient électriques/essence ou électriques/gazole, contribuent à réduire cette consommation grâce à leur fonctionnement en partie électrique. Dans cet article, nous allons nous intéresser à la répartition des immatriculations (ventes) des voitures hybrides en France métropolitaine au cours de l’année 2016.

Les hybrides diesel

Entre 2015 et 2016, le nombre d’immatriculations de véhicules hybrides diesel a quasiment été divisé par quatre. La raison ? La fin du bonus pour ce type de véhicule. L’hybride diesel survivra-t-il longtemps en l’absence de conditions optimales pour son développement ? Ou s’agit-il simplement d’une période passagère et l’hybride est-il le futur du moteur diesel à long terme ?

Un autre chiffre important à noter est la baisse du nombre total de véhicules hybrides immatriculés entre 2015 et 2016, soit une diminution de près de 4 %. Alors que dans le même temps, le nombre de véhicules neufs a augmenté de 6 %. Une question me vient donc à l’esprit : n’était-il pas trop tôt pour supprimer le bonus pour les hybrides diesel ? Sachant que la quasi-totalité des ventes d’hybrides diesel sont assurées par les modèles 3008, 508 et DS5 (tous fabriqués en France), cette mesure affecte également l’économie de notre pays. Combien d’emplois représentent les 14 000 véhicules haut-de-gamme produits en France ?

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À l’échelle départementale, les immatriculations en 2016 se répartissent comme suit :

  • Les départements où le groupe PSA dispose de sites (Yvelines, Doubs…) présentent le plus d’immatriculations.
  • L’Oise, grâce à sa fiscalité avantageuse, attire les sociétés ayant des flottes de véhicules importantes.

Les hybrides essence

En ce qui concerne les voitures hybrides essence, le temps est au beau fixe. La plus forte hausse dans cette catégorie concerne les véhicules homologués avec une émission de CO2 inférieure à 50g/km, soit une augmentation de 16 % en seulement un an.

Cette catégorie comprend une partie des hybrides rechargeables (comme la Golf GTE homologuée à 36 gCO2/km) ainsi que les hybrides électriques (par exemple, la BMW i3 avec prolongateur homologuée à 13 gCO2/km).

Voitures hybrides

Les volumes d’immatriculations sont les plus élevés dans les Hauts-de-Seine (3 574 unités), le département de Paris (3 071) et l’Oise (2 804).

À l’échelle départementale, nous remarquons que les départements les plus peuplés correspondent à ceux où les immatriculations sont les plus importantes. Par rapport aux années précédentes, les départements les plus peuplés de province (Bouches-du-Rhône, Gironde, Loire-Atlantique, Rhône…) enregistrent une augmentation plus importante que les départements majoritairement ruraux (comme la Lozère ou la Haute-Marne).

En termes de part de marché à l’échelle départementale, nous obtenons la carte suivante :

En France métropolitaine au cours de l’année 2016, sur 1000 véhicules immatriculés, 27 étaient équipés de moteurs hybrides essence. Dans les départements franciliens, ce nombre a presque doublé (par exemple, le Val-de-Marne avec 5,44 % et Paris avec 5,28 %). En dehors de cette région, nous notons une part de marché importante dans le Gers (32) avec 3,69 %. Ces chiffres sont tout à fait honorables pour une catégorie dite “alternative”.

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Nous remarquons également que la pénétration du marché est inférieure à la moyenne nationale dans les départements de la Franche-Comté, en Corse ainsi que dans plusieurs départements situés au nord de la Seine.

À quoi servent ces cartes ? Elles sont utiles dans le cadre de la transition énergétique, car elles fournissent des indicateurs précis et concrets permettant de suivre l’évolution de certains phénomènes sur le long terme. De plus, elles peuvent être utilisées en géomarketing ou encore en sociologie, pour tenter d’expliquer pourquoi un consommateur d’un département serait moins enclin à acheter un véhicule hybride qu’un consommateur d’un autre département.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la source des données et l’article complet.

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