Le gouvernement français a validé le texte de la loi sur la mobilité qui sera débattue en mars 2021 à l’Assemblée Nationale. Cette loi prévoit l’interdiction de la vente des voitures de tourisme et des utilitaires légers émettant plus de 123 g/km de CO2 à partir de 2030. Cette mesure découle de la convention citoyenne pour le climat, qui avait initialement proposé une interdiction dès 2025. Cependant, le gouvernement a jugé cette date trop précipitée et souhaite permettre à l’industrie automobile de se préparer.
De plus, la loi prévoit l’instauration d’une taxe en fonction du poids des véhicules. Cette taxe sera de 10 € par kilogramme pour les véhicules neufs de plus de 1800 kg, soit 400 kg de plus que ce qui était demandé par la convention citoyenne.
Malgré ces mesures, les véhicules hybrides et fonctionnant au GPL ou au bioéthanol bénéficieront d’un sursis. En revanche, les véhicules thermiques et hybrides émettant plus de 123 g/km de CO2 seront interdits à la vente à partir de 2030.
Il est important de noter que cette interdiction ne concerne que les ventes de véhicules neufs. Pour l’instant, le marché de l’occasion n’est pas concerné par cette mesure, bien que de nombreuses grandes villes tendent à limiter l’accès des véhicules thermiques.
Les voitures les plus polluantes écartées après 2030
Dès 2030, les voitures thermiques émettant plus de 123 g/km de CO2 seront exclues des réseaux commerciaux en France. Cette mesure est une première étape avant l’interdiction totale prévue pour 2040.
Initialement, la Convention citoyenne pour le climat proposait d’interdire la vente des voitures neuves émettant plus de 110 g/km de CO2 dès 2025 puis 90 g/km de CO2 en 2030. Ces valeurs ont été révisées pour retenir le seuil de 123 g/km en 2030.
Bien que le projet de loi ne soit pas encore officiellement validé, il est prévu qu’il soit présenté devant le Conseil des ministres le 10 février 2021 et soumis au vote de l’Assemblée Nationale à la fin du mois de mars.
Des voitures hybrides également concernées
La plupart des constructeurs automobiles veilleront à proposer une gamme de voitures électrifiées pour respecter les normes. Cependant, même certains modèles hybrides pourraient être visés par la réglementation de 2030. Par exemple, le Toyota RAV4 émet 131 g/km de CO2 et le nouveau Highlander émet 158 g/km. Lexus, malgré ses efforts en matière d’hybridation, pourrait voir l’ensemble de sa gamme interdite à la vente en raison des rejets de CO2 de ses modèles.
Les choix des options peuvent faire la différence
Du côté des voitures thermiques, de nombreux modèles sont concernés par cette interdiction. Par exemple, la Peugeot 2008 PureTech essence de 100 ch émet 125 g/km de CO2, tandis que la Renault Clio TCe 90 X-Tronic émet 129 g/km. Cependant, il est important de noter que les valeurs de CO2 peuvent varier en fonction des options choisies.
Il est donc essentiel de faire preuve de prudence lors du choix des options proposées par les constructeurs, car certaines peuvent augmenter les émissions de CO2 des véhicules.
En conclusion, à partir de 2030, les voitures thermiques et hybrides émettant plus de 123 g/km de CO2 seront interdites à la vente en France. Cette mesure s’inscrit dans une volonté de transition vers des véhicules plus respectueux de l’environnement, en accord avec les objectifs de la Convention citoyenne pour le climat.