Les batteries solides sont à nouveau au centre de l’attention ! Une filiale de Volkswagen a récemment testé la durabilité de prototypes équipés de ces batteries révolutionnaires. Les résultats sont impressionnants : même après avoir parcouru 500 000 km, ces batteries n’ont perdu que 5 % de leur capacité initiale. De quoi rendre les voitures électriques encore plus attrayantes.
Certes, nous avons beaucoup entendu parler des batteries au sodium ces derniers temps, mais les recherches se poursuivent dans le domaine des batteries solides.
Pour prouver cela, PowerCo, une filiale de Volkswagen, a annoncé avoir mené des tests approfondis sur des prototypes équipés de ces batteries qui promettent à la fois des prix réduits, une autonomie XXL et des temps de charge rapides. Les résultats viennent de tomber et ils dépassent même les attentes, comme indiqué dans le communiqué de presse.
Seulement 5 % de pertes après 1 000 cycles
C’est QuantumScape, une entreprise américaine soutenue par Volkswagen, qui a fabriqué les cellules utilisées pour le test. Le laboratoire de PowerCo les a soumises à des charges et décharges intenses et a constaté qu’après 1 000 cycles, les cellules n’avaient perdu que 5 % de leur capacité initiale.
Faisons le calcul : puisque QuantumScape et PowerCo annoncent une autonomie cible de 500 à 600 km WLTP en une seule charge, cela signifie qu’une Volkswagen équipée de ces batteries solides pourrait parcourir au moins 500 000 km et avoir des batteries presque neuves à ce stade !
Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que ce test dépasse les attentes du fabricant, comme le mentionne sa lettre aux actionnaires. QuantumScape s’attendait en effet à une perte de capacité de 20 % après seulement 800 cycles…
Une technologie prometteuse, mais pas pour tout de suite
La marque tient tout de suite à nuancer les résultats : certes, ces performances sont remarquables, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant la production en série des batteries QSE-5. La lettre précise que beaucoup de travail est encore nécessaire pour rendre les cellules plus compactes et plus industrialisables.
Ce constat est partagé par presque tous les acteurs du secteur. BMW prévoit également une production en série à partir de 2030, tout comme Toyota, mais en quantités très limitées au cours des premières années. Seul Nissan se montre (un peu) plus optimiste en annonçant la commercialisation d’un premier modèle équipé de batteries solides dès 2028.
En attendant, certains constructeurs, tels que Nio, proposent des solutions intermédiaires avec des batteries semi-solides. La marque chinoise vient d’ailleurs de faire rouler une ET7 équipée de ce type de batterie sur plus de 1 000 km, ce qui témoigne de l’intérêt de cette technologie.
Car oui, les batteries solides promettent énormément. Grâce à leur densité énergétique beaucoup plus élevée que les technologies actuellement disponibles, elles offrent des autonomies impressionnantes dans des formats plus compacts. Les temps de charge sont également considérablement réduits, avec l’espoir de recharges en 5 à 10 minutes, tandis que les risques d’incendie sont quasiment éliminés.
En résumé, Volkswagen vient de franchir une étape importante pour l’avenir de ses voitures électriques, mais il reste encore beaucoup de choses à venir d’ici là. Son ID.2, proposé à 25 000 euros, verra le jour sans cette technologie, de même que l’hypothétique ID.1 à 20 000 euros.
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