Imaginez-vous réunis avec vos meilleures amies, prêtes à plonger dans l’univers captivant des termes bibliques. Aujourd’hui, nous allons explorer les multiples facettes du royaume tel que présenté dans le Nouveau Testament. Alors attachez vos ceintures et préparez-vous à être émerveillées !
Le royaume de Dieu : un domaine moral et spirituel
Le royaume de Dieu, c’est la sphère divine où règne le gouvernement de Dieu. Pour y entrer, il est nécessaire de naître de nouveau, comme l’enseigne le Seigneur : “Si quelqu’un n’est pas né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu” (Jean 3:5). Ce royaume a une portée essentiellement morale et spirituelle. En tant que croyants, nous appartenons à ce royaume en tant qu’enfants et sujets de Dieu. Par conséquent, nous devons obéir et nous soumettre à notre Père céleste.
Le royaume des cieux : une réalité mystérieuse
L’expression “royaume des cieux” est propre à l’Évangile selon Matthieu. Elle se distingue des royaumes terrestres. Jésus, le Messie annoncé par les prophètes de l’Ancien Testament, est venu prêcher le royaume des cieux. Cependant, puisqu’il n’a pas été reçu, il n’a pas pu établir son règne sur terre. Il est alors devenu le Roi caché dans les cieux, attendant le moment où son royaume serait établi de manière mystérieuse. A ses disciples, il a dit : “Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux” (Matt. 13:11). Lorsque les enfants d’Israël se repentiront, ce royaume se révélera dans toute sa gloire et sa puissance.
Le royaume du Père : la sphère céleste
Le royaume du Père est le royaume céleste où Dieu a son domicile. Les Évangiles parlent du royaume de mon Père, de votre Père, de leur Père. Lors de l’institution de la Sainte-Cène, Jésus dit de la coupe : “Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père” (Matt. 26:29). Il encouragea ses disciples en leur disant que leur Père avait choisi de leur donner le royaume (Luc 12:32). Les justes, ceux qui le suivent, brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père (Matt. 13:43). Il s’agit là de la sphère céleste du royaume où ils vivront dans une intimité douce avec Dieu. En revanche, ceux qui auront commis l’iniquité connaîtront la fournaise de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Le royaume du Fils de l’homme : la sphère terrestre
Le royaume du Fils de l’homme est la sphère terrestre où le Christ, après avoir connu l’humiliation profonde, apparaîtra dans toute sa gloire. Il dominera alors sur toutes les œuvres de Dieu, comme l’affirme le Psaume 8. La scène de la transfiguration est un aperçu de cette gloire, que le Seigneur a accordé à ses disciples en disant : “Certains qui sont ici ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venant dans son royaume” (Matt. 16:28).
Le royaume de Jésus : un règne céleste
Le royaume de Jésus est le royaume céleste dont il est le Roi. Lorsqu’il est interrogé par Pilate, il dit : “Mon royaume n’est pas de ce monde… mon royaume n’est pas d’ici”. En tant que Fils de l’homme, il établira ultérieurement son règne sur la terre. Mais actuellement, il ne cherche pas à régner, mais à rendre témoignage à la vérité (Jean 18:36, 37). Cette confession devant Pilate est magnifique et est mentionnée par l’apôtre Paul dans sa lettre à Timothée (1 Tim. 6:13).
Le royaume du Christ et de Dieu : des caractères moraux à manifester
Pour hériter de ce royaume, le croyant doit en manifester les caractères moraux sur terre. Il est exhorté à marcher dans l’amour, comme des enfants de lumière et à vivre conformément à sa sainteté (Éph. 5:3, 5). Ce royaume est d’abord appelé “le royaume du Christ”, car c’est lui qui en sera le Chef et le Centre, introduisant ainsi les croyants dans cette scène de félicité et de gloire éternelles. Ensuite, il est appelé “le royaume de Dieu” pour rappeler au croyant qu’il doit marcher dignement de Dieu, qui nous appelle à son royaume et à sa gloire (1 Thess. 2:12).
Le royaume du Fils de son amour : un royaume céleste de l’amour
Le royaume du Fils de son amour est la sphère céleste du royaume où l’amour règne et domine tout. Par la grâce de Dieu, nous y avons été transportés, libérés du pouvoir des ténèbres (Col. 1:13). Nous pouvons déjà contempler la beauté du Fils qui nous est présenté comme l’objet éternel des délices du Père, celui sur lequel son amour se déverse.
Le royaume céleste du Seigneur : un lieu de gloire éternelle
L’apôtre Paul, arrivé à la fin de sa vie, savait qu’il serait délivré de tout mal et qu’il serait conservé pour le royaume céleste du Seigneur. Il se réjouissait à l’idée de rejoindre son Seigneur dans la gloire du ciel (2 Tim. 4:18). Tout au long de sa dernière lettre à Timothée, il parle de son Seigneur, Celui qui l’a fortifié et qui le recevra dans son royaume céleste. Ainsi, dans l’attente de ce jour béni, le vaillant serviteur adore son Seigneur en disant : “À lui soit la gloire, aux siècles des siècles ! Amen.” (2 Tim. 4:18).
Le royaume éternel de notre Seigneur : entrée riche ou chiche
Le royaume éternel, le ciel où règne notre Seigneur, est accessible à tous les croyants. Cependant, l’entrée dans ce royaume peut être riche ou pauvre. Ceux qui auront tout trouvé dans leur Seigneur, sans chercher leur satisfaction dans ce monde, auront une entrée riche. Par contre, ceux qui se seront uniquement préoccupés des choses terrestres auront une entrée pauvre (2 Pierre 1:11).
L’apôtre Paul parle du royaume céleste du Seigneur, tandis que l’apôtre Pierre contemple l’ouverture du royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Tous deux étaient conscients de l’autorité de Celui qu’ils servaient et de la gloire qui les attendait.
Le royaume du monde de notre Seigneur : un règne victorieux
Ce sera enfin le règne glorieux sur terre du monde de notre Seigneur et de son Christ (Apoc. 11:15), où Dieu lui-même régnera pour toujours. Les voix dans le ciel le béniront parce que les royaumes du monde appartiendront à notre Seigneur et à son Christ, celui qui a été autrefois haï, méprisé et rejeté par les hommes. La création, qui soupire et qui est en travail jusqu’à présent, retrouvera la bénédiction à travers le règne bienheureux du Fils de Dieu (Rom. 8:22).
“Il faut qu’il règne”, écrit l’apôtre Paul (1 Cor. 15:25). Finalement, lorsque toutes choses lui seront soumises, il remettra le royaume à Dieu le Père, afin que Dieu soit tout en tous. Notre Seigneur, en tant qu’homme, se soumettra à son Père tout en demeurant le Fils unique dans le sein du Père.
Voilà, mes chères amies, une exploration passionnante des différents aspects du royaume tels qu’ils sont présentés dans le Nouveau Testament. J’espère que cela vous a inspiré à en apprendre davantage sur ces sujets fascinants de la Parole de Dieu !