L’histoire de la voiture électrique remonte à plusieurs décennies. Tout a commencé en 1834 avec la création du premier véhicule électrique. Malheureusement, celui-ci ne disposait pas de batterie rechargeable, ce qui a empêché sa commercialisation.
Ce n’est qu’en 1859 que Gaston Planté a fabriqué la première batterie rechargeable, permettant ainsi l’émergence des premiers modèles de voitures électriques. Le succès de ces véhicules a été fulgurant, avec une part de marché de 38% aux États-Unis en 1885. Seule la Norvège a réussi à faire mieux, avec 46% en 2018.
Cependant, l’arrivée de la Ford T et le développement de la production à la chaîne ont bouleversé le marché automobile. Les coûts de production des véhicules thermiques ont considérablement diminué, reléguant l’électrique au second plan.
Pendant la Première Guerre mondiale, les véhicules thermiques se sont révélés plus adaptés aux exigences militaires, tandis que l’électrique est resté en marge des opérations.
Il faudra attendre 1937 pour voir Renault introduire l’électrique sur ses utilitaires. Les Celtaquatre, des fourgonnettes électriques, ont été un succès et ont été présentées à l’Exposition Universelle de Paris la même année.
En 1971, les États-Unis ont lancé le plan “Zéro Émission” pour inciter les constructeurs automobiles à développer des véhicules électriques. Des bornes de recharge ont également fait leur apparition à Seattle.
Dans les années 90, les constructeurs français ont tenté l’aventure de la voiture électrique en série. Renault a notamment présenté le prototype de la ZOOM. Cependant, la demande étant encore trop faible et le coût d’achat trop élevé, ces initiatives n’ont pas vraiment décollé.
Les années 2000 ont marqué un tournant avec les débuts de l’automobile électrique en location, notamment grâce à General Motors. Cependant, le coût de fabrication des véhicules restait un frein à leur développement massif.
Entre 2011 et 2015, l’électrique a commencé à se démocratiser avec l’arrivée du groupe Bolloré et la sortie de modèles emblématiques comme la Renault ZOE et la Tesla Model S.
Grâce aux aides de l’État et à la prime ADVENIR, l’achat de voitures électriques a connu un coup de pouce en 2016, dépassant ainsi la barre symbolique de 1% du marché en France.
Depuis lors, la mobilité électrique ne cesse de croître. En 2020, la Norvège est devenue un exemple en ayant 42% de son parc automobile composé de véhicules électriques. La diversité de l’offre et les améliorations de la performance des véhicules électriques contribuent à leur popularité croissante. Tesla, par exemple, annonce une autonomie de 643 km pour certains de ses modèles.
L’objectif pour l’avenir est de parvenir à une émission nette zéro d’ici 2050. Cela représente un défi majeur, mais qui pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la mobilité pour le bien-être de notre planète.