Depuis quelques années, les voitures électriques connaissent un essor sans précédent en France. Mais comment cette technologie a-t-elle évolué au fil du temps ? Analysons les chiffres fournis par l’Avere et le CCFA pour mieux comprendre cette tendance.
La genèse de l’électrification
Si l’utilisation des batteries au plomb avait été tentée dans les années 90, cette technologie s’est révélée trop encombrante et lourde pour être massivement adoptée. C’est donc à partir de 2009 que la véritable aventure des voitures électriques a commencé, grâce à l’émergence des batteries Lithium-ion et NiMH. Ces nouvelles batteries, popularisées par les appareils électroniques tels que les ordinateurs portables, les smartphones et les appareils photo, ont permis de faire un grand pas en avant. En effet, bien que la technologie Lithium-ion ait été découverte dans les années 80, elle n’a atteint sa maturité que plus tard, tout comme l’intelligence artificielle aujourd’hui.
L’évolution des ventes
L’enregistrement de 12 voitures électriques en 2009 par l’Avere marque le début de cette révolution. Cependant, c’est en 2011 que les ventes ont réellement décollé, dépassant le millier d’immatriculations. À partir de là, la part de marché des voitures électriques n’a cessé de croître. En 2019, cette croissance est devenue significative, incitant ainsi tous les constructeurs à s’investir davantage dans cette technologie. Il convient de souligner que cette transition n’a pas été volontaire, mais plutôt légale, les constructeurs devant respecter des normes strictes en matière d’émissions de CO2.
Le bonus lié à la voiture électrique
Il est essentiel de connaître les bonus écologiques accordés en parallèle pour comprendre l’essor des ventes. Ces incitations ont joué un rôle majeur dans la stimulation des achats de voitures électriques. Sans ces aides, les ventes n’auraient certainement pas atteint de tels sommets.
Une croissance impressionnante
Au départ, la croissance des ventes de voitures électriques était naturellement impressionnante, car elle partait de zéro. Pour mieux visualiser cette évolution, un graphique a été élaboré pour chaque année, ainsi qu’un autre qui met en évidence les années moins évolutives à partir de 2012. On peut constater que cette évolution est marquée par une certaine irrégularité. Il est intéressant de noter que la Renault Zoe, qui était la voiture électrique la plus vendue jusqu’en 2020 (avant d’être détrônée par la Model 3 de Tesla en 2021), a été lancée en 2013.
Les parts de marché
L’année 2020 a réservé une surprise pour les ventes de voitures électriques. Contrairement à mes attentes, celles-ci ont largement dépassé les prévisions. Cette croissance est due à plusieurs facteurs favorables, notamment les malus élevés sur les véhicules thermiques, les bonus conséquents sur les voitures électriques et une offre plus variée, notamment de la part des constructeurs français. Il ne faut pas non plus oublier l’installation de milliers de bornes de recharge et la médiatisation accrue des véhicules électriques, qui ont permis de gagner la confiance des consommateurs hésitants. Toutefois, c’est surtout la communication gouvernementale qui a joué un rôle décisif. En encourageant la transition vers la voiture électrique, les citoyens semblent considérer cette technologie comme fiable.
En conclusion, les ventes de voitures électriques en France ont connu une croissance exponentielle ces dernières années. Grâce à l’incitation gouvernementale, à l’amélioration de la technologie et à une offre plus diversifiée, cette transition vers l’électrification est désormais bien ancrée dans les habitudes des consommateurs français. L’avenir s’annonce prometteur pour cette technologie qui contribue à la préservation de l’environnement.
