L’histoire du CPF, l’ancien Droit Individuel à la Formation (DIF)

L’histoire du CPF, l’ancien Droit Individuel à la Formation (DIF)

Le CPF, ou Compte Personnel de Formation, est un dispositif utilisé par des milliers de Français pour bénéficier de formations afin de gagner en compétences et en valeur. Mais saviez-vous que le CPF était autrefois connu sous le nom de Droit Individuel à la Formation (DIF) ? Dans cet article, nous allons passer en revue l’histoire du CPF et ce qu’elle a apporté aux salariés français.

Le Droit Individuel à la Formation (DIF)

Le DIF a été instauré par la loi no 2004-391 du 4 mai 2004 pour favoriser l’accès à la formation professionnelle des salariés. À l’époque, les salariés pouvaient cumuler jusqu’à 120 heures de formation sur une période de 6 ans. Cependant, le DIF était lié à l’entreprise, ce qui signifiait que si un salarié changeait d’employeur, ses heures de formation accumulées restaient dans l’entreprise précédente.

En 2015, le CPF est entré en vigueur et a remplacé le DIF. Le CPF est désormais attaché à la personne, ce qui permet aux salariés de conserver leurs heures de formation même en cas de changement d’employeur ou de situation professionnelle. De plus, le CPF est accessible à tous les actifs, y compris les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants et les jeunes dès l’âge de 16 ans. Les bénéficiaires du CPF peuvent capitaliser jusqu’à 150 heures de formation sur une période de 8 ans.

Les droits du CPF exprimés en euros

Depuis la réforme de 2018, le CPF est monétisé et les droits individuels à la formation sont exprimés en euros plutôt qu’en heures. Chaque candidat peut découvrir son budget sur la page d’accueil de son compte et financer entièrement ou partiellement une formation selon son budget disponible. Les heures acquises sur le CPF jusqu’au 31 décembre 2018 sont converties en euros à raison de 15 euros par heure.

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Les avantages du CPF par rapport au DIF

Le CPF présente plusieurs avantages par rapport au DIF. Tout d’abord, les heures de formation non utilisées ne sont plus perdues. Avec le DIF, les heures non utilisées chaque année étaient perdues, tandis qu’avec le CPF, elles restent sur le compte personnel du titulaire et peuvent être utilisées à tout moment.

De plus, le CPF offre une plus grande souplesse dans l’accès à la formation professionnelle continue. Il permet d’accéder à une offre élargie de formations certifiantes, qualifiantes ou diplômantes, allant de la formation professionnelle continue à l’enseignement supérieur. Le financement des formations peut être assuré par le compte personnel de formation lui-même, par l’employeur, par des abondements complémentaires ou par des fonds publics.

Qui finance le CPF ?

Le financement du CPF repose sur plusieurs acteurs. Les employeurs ont l’obligation de contribuer au CPF de leurs salariés, et le taux de contribution varie en fonction de la taille de l’entreprise. L’État et les Régions disposent également d’un budget destiné aux demandeurs d’emploi et aux travailleurs indépendants. La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) joue un rôle important dans le financement du CPF en gérant les fonds et en les abondant avec les sommes versées par les employeurs et l’État.

En résumé, le CPF a remplacé le DIF en offrant plus de souplesse dans l’accès à la formation professionnelle continue. Il permet aux actifs d’accumuler des heures de formation sur un compte personnel et de les utiliser selon leurs besoins et leurs projets professionnels.

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Pour en savoir plus sur les différences entre le CPF et le Congé Individuel de Formation (CIF), vous pouvez consulter notre article dédié.