Dans un rapport datant de 2013, la Fédération Européenne de Cyclisme a évalué l’empreinte carbone des vélos électriques. Cette étude, bien que vénérable, reste une référence en termes de chiffres. Elle prend en compte l’empreinte carbone de la production et de la maintenance des vélos, ainsi que les émissions de CO₂ générées pendant les trajets.
Le vélo mécanique : une empreinte carbone de 22 g de CO₂/km
Un vélo standard ne consomme pas d’électricité puisque c’est l’énergie produite par vos muscles qui permet de le faire avancer. Cependant, en fournissant des efforts, vous rejetez du CO₂ dans l’atmosphère. En moyenne, votre souffle émet 16 g de CO₂ par kilomètre. En ajoutant ces émissions à celles du vélo lui-même, l’empreinte carbone d’un vélo mécanique s’élève à 22 g de CO₂/km.
Le vélo électrique : une empreinte carbone de 27 g de CO₂/km
Pour un vélo électrique, il faut tenir compte de l’empreinte carbone liée à sa production et à sa maintenance, qui est de 7 g de CO₂/km. Il faut également prendre en compte la consommation électrique nécessaire pour recharger la batterie, soit 2 g de CO₂/km. Ainsi, l’empreinte carbone totale d’un vélo électrique est de 9 g de CO₂/km. Si l’on ajoute les émissions dues à l’effort fourni par le cycliste (16 g/km), on obtient un total de 27 g de CO₂/km. Cependant, selon une étude de Trek, avec l’assistance électrique et le mix énergétique en Europe, l’impact se situe plutôt entre 21 et 25 g par kilomètre.
Des chiffres à prendre avec précaution
Il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction de nombreux facteurs tels que la marque du vélo, le type de batterie, la condition physique du cycliste, ou encore l’inclinaison de la route. Dans toutes les études menées, on estime qu’un vélo électrique émet entre 15 et 30 grammes de CO₂ par kilomètre. Cependant, ces valeurs restent très faibles si on les compare aux 130 à 280 g de CO₂ rejetés par les véhicules motorisés. Il convient toutefois de tenir compte des spécificités de chaque modèle, de la manière de conduire et de la qualité de la route, qui peuvent faire varier considérablement les résultats.
Le vélo électrique : un choix écologique
La loi climat et résilience prévoit d’interdire la vente de voitures émettant plus de 95 g de CO₂/km d’ici 2030. Cela souligne l’énorme écart entre l’empreinte carbone des véhicules motorisés et celle des vélos. C’est l’une des raisons pour lesquelles de plus en plus de Français souhaitent opter pour les vélos électriques comme moyen de transport. D’ailleurs, si vous avez besoin d’aide pour acheter un vélo électrique, nous sommes là pour vous accompagner !
En comparant les chiffres sur les émissions de CO₂ des SUV publiés par le WWF à ceux du rapport de Trek sur les émissions de CO₂ des vélos électriques, on peut conclure que les SUV à moteur thermique sont 700 fois plus polluants que les vélos électriques. De plus, en utilisant son vélo électrique pendant huit ans en moyenne et en parcourant un peu plus de 6 km par jour (soit environ 2 400 km par an), on constate que l’empreinte carbone d’un vélo électrique est 30 fois inférieure à celle d’une voiture individuelle et 10 fois inférieure à celle d’un bus.
En conclusion, plus nous optons pour le vélo plutôt que la voiture, moins notre planète sera en difficulté. Alors pédalons tous ensemble pour préserver notre environnement ! 😉