L’interdiction des vieux véhicules dans les grandes villes en 2024

L’interdiction des vieux véhicules dans les grandes villes en 2024

Les grandes villes françaises prévoient d’interdire les vieux véhicules d’ici 2024, une mesure qui pourrait concerner 45 villes de plus de 150 000 habitants. Les véhicules visés sont ceux classés Crit’Air 3, 4 et 5 ainsi que ceux qui ne sont pas classés du tout. En d’autres termes, tous les véhicules essence immatriculés avant le 1er janvier 2006 et toutes les voitures diesel immatriculées avant le 1er janvier 2011 seront exclus. Selon l’association 40 millions d’automobilistes, cette mesure pourrait exclure jusqu’à 7 voitures sur 10 des métropoles françaises. En réaction, l’association a lancé une campagne intitulée “ZFE, Non aux Zones à Forte Exclusion” et invite les Français à écrire au Président pour protester. Elle envisage également de porter l’affaire devant la justice, considérant cette interdiction comme un délit d’”obsolescence programmée et accélérée des véhicules”.

L’origine des Zones à Forte Exclusion (ZFE)

Ces zones existent déjà dans plusieurs pays européens, y compris l’Allemagne. On les retrouve en Angleterre, aux Pays-Bas, en Belgique, au Portugal et en Espagne. Au total, 13 pays les appliquent, et il y en aurait au moins 300. La France a décidé de les généraliser sous la pression de l’Europe, qui la menace de sanctions sévères en raison des niveaux de pollution élevés dans les grandes villes. En réponse, le gouvernement a choisi de généraliser le principe des zones à circulation restreinte. Cette mesure fait partie de la loi “Climat et Résilience”, adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale et en cours d’étude par le Sénat.

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Le coût compétitif des voitures électriques selon une étude

Une étude réalisée par l’UFC Que Choisir au sein de neuf pays de l’Union européenne révèle que le coût d’utilisation d’une voiture électrique est véritablement compétitif. Cette étude, menée par le cabinet de conseil Element Energy, une organisation internationale qui lutte contre les émissions de gaz à effet de serre en Europe, prend en compte le coût total de possession, incluant la différence entre le prix d’achat et de revente, les bonus et malus, la consommation d’énergie, les frais d’assurance et d’entretien. Les résultats montrent que le coût total d’une voiture électrique est inférieur à celui d’un modèle thermique équivalent. Cela s’explique par les aides financières et le coût de l’énergie qui est faible. L’étude indique notamment que les conducteurs qui parcourent au moins 20 000 km par an ont tout intérêt à passer à l’électrique. Par exemple, une citadine électrique neuve permettrait d’économiser chaque année 1 275 € par rapport à une voiture à essence, soit presque deux fois plus qu’avec une voiture diesel. Pour ceux qui font seulement 10 000 km par an, l’économie serait d’environ 625 € par rapport à l’essence. Cependant, des freins subsistent, notamment en termes d’autonomie limitée et d’efficacité d’un réseau de recharge facile d’utilisation.

Les commandes de Lamborghini continuent d’affluer

Au cours du premier trimestre, la marque italienne de voitures de sport, Lamborghini, a déjà enregistré une augmentation de ses ventes de 25 % par rapport à l’année dernière, qui était déjà considérée comme l’une de ses meilleures années malgré la crise mondiale du coronavirus. À ce rythme, Lamborghini atteindra son quota de ventes annuel en octobre. Les ventes sont portées en particulier par le SUV Urus, qui sera bientôt disponible dans une version hybride rechargeable.

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