Ma journée de road trip en voiture électrique : Une aventure mouvementée mais réussie !

Ma journée de road trip en voiture électrique : Une aventure mouvementée mais réussie !

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Et si nous allions à la mer ? Qui n’a jamais rêvé de tout laisser tomber sur un coup de tête et de prendre la route jusqu’à la plage ? Pour moi, c’était cette semaine, au départ de Paris. J’ai eu l’opportunité d’essayer la nouvelle version de la Nissan Leaf e+, le véhicule électrique le plus vendu en Europe, pour l’Obs. Selon Météo France, seule la Normandie échapperait aux mauvaises conditions météorologiques dans un rayon de 200 kilomètres. Alors, avec peu de conscience professionnelle, j’ai décidé de partir pour Deauville.

La voiture était garée Porte d’Auteuil, complètement trempée sous la pluie. Cap à l’ouest ! Une fois la batterie rechargée – plus puissante que celle du modèle précédent – j’ai eu en ma possession une carte d’accès aux bornes de recharge rapide (DBT-QC-CEV) disponibles dans les parkings des grandes surfaces. Cette journée de travail s’annonçait décidément agréable.

Un essai au plus près de la réalité

Comme d’habitude lors d’essais, j’ai testé les différents modes de conduite et les aides à la conduite quand cela était possible et sécuritaire. J’ai “poussé” la voiture et lui ai fait faire quelques zigzags. Le silence du moteur électrique, l’absence de vibrations et la puissance de l’accélération rendaient l’exercice plutôt agréable. La Leaf s’est révélée très confortable, ce n’est pas étonnant qu’elle soit plébiscitée par les chauffeurs de taxi. Et malgré la pluie persistante, l’autoroute A13 était plutôt fluide.

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Surmonter les imprévus

En revanche, en sens inverse, les voies étaient désertes. Un accident ? Des travaux ? Non, des tracteurs d’agriculteurs en colère qui bloquaient la route. Ils protestaient contre le “green-bashing” et les restrictions d’utilisation du glyphosate. Espérons qu’ils n’aient rien contre les voitures électriques… Quoi qu’il en soit, il était préférable de raccourcir mon trajet. J’ai mis de côté Deauville et décidé de me rendre à Rouen, au musée des Beaux-Arts. Au moins, dans cette ville déjà touchée par l’explosion de l’usine Lubrizol, je ne contribuerais pas à la pollution ambiante…

Il était également temps de s’occuper de la batterie, qui n’était maintenant chargée qu’à 35%. Grâce à une application sur mon smartphone, j’ai trouvé une borne de recharge rapide sur le parking d’un Ikea, juste avant Rouen. J’ai donc quitté l’autoroute A13 pour rejoindre la D6015. Il pleuvait à verse. L’expression n’est pas très élégante, mais elle était parfaitement adaptée à la Normandie aujourd’hui. D’ailleurs, sur un échangeur, deux voitures étaient accidentées, les dépanneuses s’affairaient et la circulation était bloquée. J’ai vite fait demi-tour.

Il était déjà deux heures de l’après-midi et mon estomac était aussi vide que ma batterie. En traversant une zone industrielle où se trouvaient plusieurs restaurants, j’ai pensé à une phrase du candidat Jacques Chirac : “Quand on peut manger, on mange”. J’ai choisi le restaurant le moins sinistre et je me suis régalé d’un plat du jour accompagné de frites surgelées.

Une recharge imprévue

Maintenant, c’était au tour de la voiture de se restaurer. Sur le parking d’Ikea, atteint en quinze minutes, je l’ai branchée sur une prise rapide. Mais la recharge a tout de même pris 40 minutes. Trop tard pour aller à Rouen, tant pis pour les tableaux de Géricault. En revanche, je suis maintenant incollable sur les armoires Ställ.

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Une fois que les tracteurs ont disparu, le retour à Paris s’est fait plus calmement. À l’arrivée, il restait encore 17% de charge et il ne pleuvait plus. J’ai presque eu envie de repartir. Presque.

Voilà comment s’est déroulée ma journée de galère en voiture électrique. Malgré les imprévus et les défis, j’ai réussi à profiter de cette expérience et à découvrir les avantages de ce type de véhicule. Bien sûr, il y a encore des améliorations à apporter, notamment en matière d’autonomie et de réseau de recharge. Mais je suis convaincu que l’avenir de la mobilité électrique est prometteur. Il ne reste plus qu’à attendre les progrès technologiques et à se préparer pour de nouvelles aventures sur la route !