Maladies de la fréquence cardiaque et du rythme cardiaque

Maladies de la fréquence cardiaque et du rythme cardiaque

Le cœur est un organe essentiel qui joue un rôle de pompe en faisant circuler le sang dans notre corps. Son fonctionnement repose sur des cellules cardiaques spécialisées qui produisent un courant électrique pour déclencher les contractions. Cependant, des altérations peuvent survenir, entraînant des troubles du rythme cardiaque.

Comment fonctionne le cœur ?

Le cœur est comparable à une pompe reliée à un mécanisme d’horlogerie. Lorsque la pompe est altérée, on parle d’insuffisance cardiaque, signifiant que le cœur ne pompe plus suffisamment fort. Les troubles du rythme cardiaque surviennent quant à eux lorsque le mécanisme d’horlogerie dysfonctionne, provoquant des battements trop rapides, trop lents ou irréguliers.

Qu’est-ce qu’un trouble du rythme ?

Un cœur en bonne santé bat régulièrement, ni trop vite, ni trop lentement. Cependant, un cœur atteint d’un trouble du rythme cardiaque peut battre de manière irrégulière, parfois rapidement, parfois lentement. Ces troubles peuvent être permanents ou survenir de manière intermittente.

Qu’est-ce que la bradycardie ?

La bradycardie se réfère à un rythme cardiaque lent. Il peut s’agir d’un rythme normal chez les athlètes d’endurance bien entraînés comme les marathoniens.

Qu’est-ce que la tachycardie ?

La tachycardie désigne un rythme cardiaque rapide. On distingue les tachycardies au repos et les tachycardies à l’effort. Dans une certaine mesure, une accélération de la fréquence cardiaque suite à un effort ou une émotion est normale.

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Quelle est la fréquence cardiaque normale au repos ?

La fréquence cardiaque mesure le nombre de battements par minute. Elle est plus lente au repos que lors d’un effort ou d’un état de stress. Il n’y a pas de chiffre précis pour définir une fréquence cardiaque normale, mais chez un adulte, une fréquence comprise entre 55 et 85 battements par minute est considérée normale. Au-delà de 100 battements par minute au repos, une consultation médicale est recommandée.

Qu’est-ce qu’une extrasystole ?

La systole correspond à la contraction du cœur. Normalement, le cœur se contracte de manière régulière, avec environ 60 contractions par minute. Une extrasystole se produit lorsqu’une contraction se déclenche prématurément, perturbant le rythme habituel. Ces déclenchements peuvent être isolés ou plus fréquents, voire permanents.

Pourquoi distinguer les extrasystoles auriculaires et ventriculaires ?

Lors de la systole, les oreillettes du cœur se contractent en premier, suivies rapidement par les ventricules. Il est donc important de différencier les maladies d’origine auriculaire et ventriculaire, car les problèmes de santé associés aux extrasystoles ventriculaires peuvent être plus graves en raison de la fonction principale des ventricules.

Qu’est-ce que la fibrillation auriculaire ?

La fibrillation auriculaire, également connue sous le nom de fibrillation atriale, est une arythmie cardiaque fréquente. Elle concerne environ 1 à 2 % de la population générale, avec une incidence qui augmente significativement avec l’âge. La fibrillation auriculaire est la principale cause d’AVC d’origine cardiaque, représentant plus de 60 % des cas.

Quels sont les risques liés à la fibrillation auriculaire ?

Une fibrillation auriculaire entraîne une mauvaise circulation du sang, pouvant entraîner la formation de caillots sanguins. Ces caillots peuvent ensuite se détacher et obstruer une artère dans le cerveau, provoquant un AVC. De plus, les contractions cardiaques irrégulières peuvent perturber la fonction de pompage du cœur, entraînant une insuffisance cardiaque.

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Comment traite-t-on la fibrillation auriculaire ?

Le traitement de la fibrillation auriculaire peut inclure des médicaments visant à ralentir la fréquence cardiaque et à restaurer un rythme régulier. Cependant, dans de nombreux cas, une personne souffrant de fibrillation auriculaire devra également prendre des médicaments anticoagulants pour prévenir la formation de caillots. Les anticoagulants réduisent considérablement le risque d’AVC lié à la fibrillation auriculaire.

Ces informations ont été rédigées par le Dr Nicolas Postel-Vinay et le Dr Antoine Chedid, cardiologues à l’Hôpital européen Georges Pompidou à Paris. Mars 2018.