Massentierhaltung: Les conséquences sur les animaux, le climat, l’environnement et les humains

Massentierhaltung: Les conséquences sur les animaux, le climat, l’environnement et les humains

La massentierhaltung, ou l’élevage intensif, a des conséquences dévastatrices sur les animaux, le climat, l’environnement et les humains. En Allemagne, plus de 700 millions d’animaux ont été conduits à l’abattoir en 2020, subissant ainsi de longs transports tout au long de leur vie. Cette spécialisation excessive de l’agriculture industrielle entraîne des conséquences désastreuses.

Les conditions de transport inhumaines

Les conditions de transport des animaux sont souvent catastrophiques. Ils doivent supporter de longues heures dans des camions surpeuplés, sans eau ni ventilation adéquate. En été, les animaux souffrent particulièrement de ces conditions. Certains meurent même pendant les transports. Malheureusement, ces pertes sont souvent acceptées, en particulier lors du transport des volailles destinées à l’abattage, car il est moins cher de tolérer ces pertes que d’améliorer les conditions de transport. Les animaux qui sont transportés au-delà des frontières de l’Union européenne sont les plus touchés. Des violations massives du règlement de l’UE sont fréquentes. Les animaux peuvent rester pendant des jours dans les camions lors de retards de transport. Les temps de repos, d’alimentation, d’abreuvement et de traite sont rarement respectés, et la litière fraîche est rarement fournie. De plus, les animaux sont souvent maltraités lors du chargement avec des coups, des bâtons ou des chocs électriques. Ils tombent malades, se retrouvent coincés, ne peuvent plus se lever et meurent d’épuisement. Malgré ces pertes, le transport des animaux vivants reste rentable pour l’industrie, car la réfrigération de la viande dans des camions frigorifiques ou des navires de transport coûterait beaucoup plus cher.

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Les transports d’animaux à l’échelle de l’UE sans limite de temps

La réglementation européenne visant à protéger les animaux lors des transports est en vigueur depuis 2007 et a été complétée en 2009. Cependant, elle ne parvient pas à garantir une protection adéquate des animaux. Selon le règlement, un cochon de 100 kg a seulement 0,45 m² d’espace, et il n’y a aucune limite de temps pour les transports d’animaux à l’intérieur de l’UE. Dans chaque État membre, une limite de huit heures s’applique, mais elle peut facilement être contournée grâce aux nombreuses dérogations. En 2011, la campagne “8hours” a été lancée pour demander une limite de huit heures pour les transports d’animaux à l’intérieur de l’UE, et a récolté 1,1 million de signatures. Ces signatures ont été remises à l’époque au commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs, John Dalli. En réaction, le Parlement européen a créé une commission d’enquête. “Je n’ai jamais vu de transport d’animaux respectant les normes”, a résumé la députée européenne Tilly Metz les résultats de cette commission. Dans une recommandation à la Commission européenne, le Parlement européen réitère maintenant sa demande de meilleurs soins pour les animaux. Les députés soulignent que les exigences des États membres de l’UE sont tout simplement ignorées et que les acteurs concernés échappent aux sanctions en raison du manque de contrôles, du manque de ressources et du personnel insuffisant des autorités de contrôle. En réponse, la Commission européenne a promis de modifier les lois sur la protection animale lors des transports d’ici fin 2023.

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La massentierhaltung a un impact énorme sur les animaux, l’environnement et la santé humaine. Il est urgent de revoir les pratiques actuelles et d’adopter des mesures plus respectueuses des animaux, de la planète et des consommateurs.