La mobilité électrique est devenue une opportunité intéressante pour les start-ups françaises. Les levées de fonds se multiplient et les investisseurs sont nombreux à soutenir ces initiatives. Parmi elles, la start-up Nelson Mobility, créée en 2022, se démarque avec son logiciel d’aide à l’électrification basé sur les données de mobilité des entreprises. Elle a levé 1,2 million d’euros au début de l’année 2023. Avec des clients prestigieux tels qu’Arval et Kone, Nelson Mobility fait déjà parler d’elle.
Un autre exemple est la société Kate, également créée en 2022 après l’acquisition du constructeur Nosmoke. Avec un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros au moment de l’acquisition, Kate a annoncé une levée de fonds de 7 millions d’euros en avril 2023. Cette somme permettra à l’entreprise de livrer ses premiers modèles de micro-voitures électriques, les “Kate L’Original”, et de développer un nouveau modèle : la K1.
Mais ce ne sont pas seulement les jeunes start-ups qui attirent les investisseurs. Mob-Energy, fondée en 2018, a réussi à lever 10 millions d’euros cette année. Cette entreprise, qui commercialise un robot de recharge et un cube de puissance pour les véhicules électriques, souhaite accélérer l’industrialisation de ses solutions grâce à cette levée de fonds.
Enfin, Waat, une start-up spécialisée dans les infrastructures de recharge, a annoncé une levée de fonds de 30 millions d’euros. Avec cet investissement, l’entreprise compte renforcer sa croissance, augmenter ses effectifs de 75 % en un an, structurer sa gouvernance et digitaliser ses activités.
La mobilité électrique connaît une véritable explosion de start-ups, soutenue par une transition énergétique de plus en plus importante. Cependant, certaines annonces gouvernementales concernant les Zones à Faibles Émissions pourraient limiter ce développement. Affaire à suivre.
