Mobilité partagée, transport à la demande : découvrez le futur de la voiture en ville !

Mobilité partagée, transport à la demande : découvrez le futur de la voiture en ville !

La crise dans le secteur automobile a ouvert la voie à de nouveaux usages de la voiture en ville, où le service prime sur la possession. Ces services, déjà présents depuis plusieurs années, doivent maintenant s’adapter au monde urbain (courtes distances, courtes durées) et au numérique. L’autopartage, le covoiturage et le transport à la demande sont autant de nouvelles formes de mobilité urbaine portées par le digital.

Les nouvelles mobilités en ville

La mobilité partagée

L’autopartage a trouvé sa place sur le marché de la mobilité partagée en ville. Ce service, qu’il soit commercial ou public, permet aux abonnés de louer une voiture en libre-service 24h/24 et 7j/7. Il connaît une croissance importante. En plus des sociétés d’autopartage “classiques” régies par les villes (dont le nombre a quadruplé entre 2005 et 2012), de nouvelles initiatives proposent des solutions entre particuliers. En seulement trois ans, les offres de location de voitures entre particuliers ont fleuri, avec des plateformes telles que Drivy, Unevoiturealouer, Livop, Deways, Cityzencar, Zilok ou encore Buzzcar, qui s’inspirent de l’américain Zipcar, pionnier en la matière.

Quant au covoiturage, il se diversifie et évolue vers le numérique. Ce mode de transport, qui consiste à partager un véhicule pour se déplacer en commun sur tout ou partie d’un trajet, est initialement connu pour les longues distances. Mais il se développe également en ville, principalement pour les déplacements domicile-travail. Les offres de covoiturage d’entreprise sont variées : Ecolutis ou encore Wayz-Up sont des acteurs majeurs de ce marché. Le covoiturage, qui était jusqu’à présent planifié et organisé, devient désormais dynamique. Des initiatives de covoiturage “en temps réel”, entièrement soutenues par le numérique, voient le jour, comme Covivo ou Djump.

À lire aussi  Mandataire Automobile E-Motors: Découvrez les Offres Nissan

Cependant, malgré ces nouvelles pratiques de mobilité partagée, elles ne sont pas encore largement adoptées par le grand public. Plusieurs raisons expliquent cela : certaines d’entre elles sont encore méconnues, une communication plus intense est nécessaire pour développer les communautés. De plus, la question de la confiance se pose, notamment en ce qui concerne la location de voiture entre particuliers. En effet, tout le monde n’est pas prêt à louer sa voiture à des inconnus. Les systèmes d’avis utilisateurs sur les plateformes concernées sont donc essentiels. La question de la flexibilité est également importante, car de nombreux utilisateurs préfèrent garder le contrôle de leur trajet (durée d’utilisation, détours, etc.). De plus, ces nouvelles pratiques de mobilité en ville nécessitent une offre dense pour être viables, ce qui représente un défi en termes de masse critique. Enfin, la question de la rentabilité est également à prendre en compte : louer sa voiture pour une courte durée ou faire du covoiturage pendant quinze minutes peut parfois poser des contraintes pour une rentabilité immédiate.

Le transport à la demande

Autre service de mobilité en plein essor : le transport à la demande. Les VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) en sont l’illustration parfaite.

Les VTC sont des voitures de tourisme haut de gamme avec chauffeur, proposées à des clients moyennant paiement. De nombreuses entreprises se positionnent sur ce marché, telles que Uber (récemment racheté par Google), Voitures Jaunes, SnapCar, LeCab, Chauffeur-privé, qui ont émergé ces dernières années. Leur fonctionnement est simple : l’utilisateur réserve le service au plus tard quinze minutes avant son utilisation, peut suivre l’approche du chauffeur en temps réel et noter la course une fois terminée. Le client connaît à l’avance le prix du trajet. En général, le montant d’une course est de 20 à 30% plus élevé que celui d’un taxi traditionnel et est débité directement sur le compte bancaire du client.

À lire aussi  Une seule wallbox pour deux voitures électriques : comment choisir la meilleure option ? Quel est le prix ?

L’enjeu du transport à la demande est de développer une marque et d’atteindre une taille critique pour réduire le temps d’attente lors d’une réservation via une application. Pour y parvenir, les acteurs peuvent s’appuyer sur leur propre flotte de véhicules et leurs employés, mais aussi sur un réseau de franchises qu’ils coordonnent via leur plateforme de réservation et de répartition.

En résumé, les nouvelles formes de mobilité en ville sont nombreuses et en plein développement. Elles contribuent au renouveau de la voiture en milieu urbain et sont de plus en plus soutenues par le numérique.

Le numérique au service des nouvelles mobilités

Le développement de ces nouvelles mobilités repose sur l’essor du numérique. Les nouvelles solutions facilitent l’accès aux données, permettant ainsi d’adapter et d’optimiser les déplacements. C’est le cas des transports en commun, avec des applications d’information multimodale et des systèmes de billettique communs. C’est également le cas des nouvelles formes de mobilité en voiture.

La France compte aujourd’hui plus de 24,1 millions de propriétaires de smartphones, et plus de 77% des personnes utilisent Internet sur leur mobile. Les smartphones permettent de s’informer sur les offres de transport, de partager sa position, de géolocaliser des véhicules et de commander et payer des services directement dans la rue. Les applications mobiles permettent ainsi à l’utilisateur d’adapter sa mobilité à tout moment.

Si des solutions telles que l’autopartage ou le covoiturage entre particuliers existent depuis longtemps (bien avant l’arrivée d’Internet), le numérique leur permet de changer d’échelle et de s’industrialiser. Les plateformes d’intermédiation se positionnent entre les fournisseurs et les utilisateurs pour optimiser les échanges et accroître la rentabilité de ces services. Les acteurs du transport à la demande, tels que les VTC, ne pourraient exister sans le numérique. Les plateformes numériques leur permettent d’optimiser leur flotte de véhicules franchisés en répartissant équitablement les courses, et les applications mobiles améliorent également l’expérience client. Le numérique leur permet ainsi de réduire leurs coûts tout en rendant leurs services plus attractifs et donc plus rentables.

À lire aussi  La mobilité durable : l’avenir des véhicules électriques

Image1
Image2

En conclusion, les nouvelles formes de mobilité en ville ouvrent de nouvelles perspectives pour l’avenir de la voiture. Grâce au numérique, ces services deviennent plus pratiques, plus accessibles et plus efficaces. Que ce soit par l’autopartage, le covoiturage ou le transport à la demande, chacun peut trouver une solution adaptée à ses besoins tout en contribuant à une meilleure mobilité urbaine.