Mon premier maillot de bain Eres…

Mon premier maillot de bain Eres…

Il existe des pièces si emblématiques que nous n’osons à peine les regarder. Ni même les effleurer. Encore moins franchir la porte de ces univers feutrés qui entourent bien souvent ces petits bouts de luxe.

Alors imaginez, lorsque j’ai reçu il y a quelques semaines une invitation pour découvrir la collection de maillots-de-bain Eres et en choisir un, mon cœur n’a fait qu’un bond. Hop, j’ai répondu dans la seconde que j’en serais, évidemment-quoi-d’autre (comme quoi, parfois je parviens à gérer mes e-mails, quand cela est vraiment nécessaire) (mais bon). Et j’ai cessé de m’alimenter immédiatement, parce qu’une amie d’une amie d’une amie m’avait dit qu’un jour, elle s’était rendue dans la boutique et qu’il y avait des cabines communes, imaginez un peu l’horreur.

Ah oui, essayer un maillot de bain à la sortie de l’hiver, quand la menace de la cabine commune plane et même si je n’ai pas un seul signe de cellulite après seulement 4 sessions de Cellu M6 – bien sûr c’est évident : blogueuse, ce n’est pas un métier facile, croyez-moi !

Jour J. Le cœur battant et les fesses aussi fermes que possible, je franchis le seuil du numéro 2 de la rue Tronchet.

Quelques blogueuses se sont déjà jetées sur les maillots comme la misère sur le pauvre monde, mais moi, pas folle, je sais qu’il faut endormir la cellulite au préalable avec une bonne boisson, de préférence alcoolisée, avant d’essayer quoique ce soit. Vous êtes marrants, vous. Vous pensez que c’est facile d’affronter tout ça sans un petit coup de pouce ?

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Quelques coupes plus tard, je me sens prête. Prête à essayer pas moins de 5 maillots, tous plus incroyables les uns que les autres. Prête à entendre un “oh là là, je vous conseille de prendre une taille 40, Eres taille très petit !” Prête à affronter la cabine individuelle, certes, mais quand même.

Des milliers d’heures plus tard, je suis coincée entre un minuscule bikini rouge et un une-pièce bleu électrique. Nadia vote pour le bleu, Elodie et Marie pour le rouge. La vendeuse, adorable au demeurant, me demande sans sourciller si c’est mon premier maillot de bain Eres, eh bien oui, j’en ai toute une collection à la maison mais j’hésite, quoi. Je te jure. En fonction de ma réponse, elle me suggère le bleu, car on vient chez Eres pour le une-pièce, indéniablement.

Bon, je ne suis pas une fille difficile. Même si je n’ai pas porté de maillot une pièce depuis que mes parents m’offraient encore mes vacances, même si je veux bronzer autant le nombril que les cuisses : je suis joueuse, j’opte pour le une-pièce.

Savoir que Fonelle, laquelle s’est jointe aux blogueuses pour choisir son maillot (on finira vraiment par croire que blogueuse, c’est mieux que journaliste), a opté pour un une-pièce me conforte dans mon choix tendance : cet été, j’aurais le ventre aussi blanc que mes fesses mais je serai la plus chic en vacances, c’est sûr !

Bon, je l’ai essayé ce week-end et j’ai pu constater en direct l’effet du maillot Eres : regards en coin des voisines de transats, chuchotements, et pour couronner cette après-midi estivale, un magnifique “excusez-moi, il vient d’où, votre maillot ?” Victoire !

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(Bon, d’accord, le ventre blanc ne rend pas aussi bien… Vous ne seriez pas un peu rabat-joie, par hasard ?!)