Les garanties indispensables
- Hospitalisation : Les dépassements d’honoraires, que ce soit pour les consultations pré ou post-opératoires ou pour ceux demandés par le chirurgien ou l’anesthésiste pour l’intervention elle-même, sans oublier les frais pour chambre individuelle qui font rapidement grimper la facture.
- Appareillage auditif, équipements optiques et prothèses dentaires : Ces postes étant peu couverts par l’assurance maladie, à moins que les offres 100% santé ne vous conviennent.
Les garanties ou options intéressantes
- Chirurgie réfractive des yeux, soins de pédicure et éventuellement vaccins “exotiques” si vous voyagez : Non pris en charge par l’assurance maladie.
- Thérapies alternatives : Acupuncteur, ergothérapeute, ostéopathe, etc.
- Prestations d’assistance : Aide-ménagère, garde d’animaux, en cas de maladie grave, d’immobilisation à domicile ou d’hospitalisation.
- Accès sans avance de frais à des téléconsultations médicales gratuites, avec des généralistes ou des spécialistes.
- Accès à des réseaux de soins en optique, dentaire et audio : Prix souvent plus bas car négociés et remboursements parfois plus élevés, donc moins de reste à charge.
- Forfaits de remboursements qui augmentent avec le temps pour vous inciter à ne pas changer de contrat.
La réglementation
Les salariés
Les salariés qui bénéficient d’un contrat santé collectif jusqu’à leur date de départ en retraite peuvent le souscrire à titre individuel. Ils doivent en faire la demande à l’organisme assureur dans les 6 mois suivant leur départ de l’entreprise. Les garanties restent identiques et l’augmentation de la prime de base – c’est-à-dire hors participation de l’employeur – est étalée dans le temps.
Les ayants droit des ex-salariés
Si la hausse est plafonnée à 50% sur 3 ans pour l’ex-salarié, elle ne l’est pas pour son conjoint ou pour les autres ayants droit, même s’ils étaient auparavant couverts par le contrat collectif.
Les travailleurs non salariés
Les travailleurs non salariés qui partent à la retraite perdent l’avantage fiscal dont ils bénéficiaient jusqu’à présent. Temporairement, un ex-salarié ou un ex-indépendant qui part en retraite peut bénéficier de la mutuelle santé d’entreprise de son conjoint, s’il est encore en activité en tant que salarié. Il faut en faire la demande à l’entreprise. Cette prise en charge a souvent lieu à moindre coût par rapport à un contrat individuel et elle permet de bénéficier de meilleures garanties.
Les retraités
Un retraité peut bénéficier gratuitement ou moyennant une cotisation modeste de la Complémentaire santé solidaire, si le total de ses ressources est peu élevé. Comme toute autre personne, un retraité peut désormais changer facilement de contrat santé individuel. Il peut le faire même s’il est gravement malade, puisque la réglementation des contrats “responsables et solidaires”, qui constituent aujourd’hui la quasi-totalité des contrats du marché, interdit tout questionnaire de santé préalable à la souscription et toute tarification en fonction du “risque” médical.
Les points de vigilance
Prolonger la complémentaire santé de son employeur n’est pas toujours intéressant. De nombreuses garanties deviennent inutiles, tandis que de nombreuses autres garanties deviennent indispensables. Pour garder leurs clients, de plus en plus d’assureurs santé proposent des suppléments de garantie dont le principe est intéressant puisqu’il consiste à majorer les remboursements sur certains postes de soins coûteux. Le volet assistance des contrats santé ne consiste pas à rembourser les dépenses de soins, mais à fournir des prestations de confort lors d’une période difficile. Certains contrats comportent encore des limites d’âge au-delà desquelles il n’est plus possible d’adhérer. Tout cela doit être pris en compte pour faire un choix éclairé.
[CMU-C]: Couverture Maladie Universelle Complémentaire
[ACS]: Aide au paiement d’une Complémentaire Santé