La nouvelle génération de la Nissan Leaf se veut plus mature et plus accessible. Contrairement à la première version, qui se distinguait par son design original et avant-gardiste, ce nouvel opus adopte une allure plus conventionnelle pour séduire un public plus large. Depuis le lancement de la originale Leaf en 2010, le marché des voitures électriques s’est considérablement développé, avec des modèles tels que la Renault Zoe, la BMW i3 ou encore l’Opel Ampera-e.
Un coffre plus spacieux
La Nissan Leaf II repose sur la même plateforme que son prédécesseur, avec un empattement de 2,70 mètres. Les dimensions extérieures ont légèrement évolué, avec une carrosserie élargie de 2 cm (1,79 m) et allongée de 4 cm (4,49 m). Cette évolution a permis d’améliorer la sécurité et d’augmenter la capacité du coffre, passant de 370 à 435 litres. De plus, le pavillon a été abaissé de 1 centimètre et les soubassements ont été carénés, réduisant ainsi la traînée aérodynamique de 4% et améliorant le coefficient de pénétration dans l’air de 0,29 à 0,28.
Une autonomie de 378 km
L’autonomie est l’une des principales préoccupations des passionnés de voitures électriques. Nissan annonce officiellement une autonomie de 378 km selon le cycle d’homologation NEDC, pour une batterie d’une capacité de 40 kWh. En conditions réelles, il faut cependant s’attendre à une autonomie légèrement inférieure, d’environ 300 km. Ces chiffres pourraient sembler modestes comparés à ceux de la concurrence, avec notamment 400 km pour la Renault Zoe ZE40 et 520 km pour l’Opel Ampera-e.
Une version avec une batterie plus puissante en 2018
Nissan a toutefois une carte dans sa manche : quelques mois après son lancement prévu pour novembre 2017, la Leaf devrait être déclinée en une deuxième version dotée d’une batterie d’une capacité proche de 60 kWh. Cette nouvelle batterie, plus épaisse et donc légèrement plus basse, permettrait d’atteindre une autonomie d’environ 550 km. De plus, la Leaf haut de gamme bénéficierait d’une puissance de 160 kW (218 ch), grâce à sa batterie plus grande, surpassant ainsi l’Opel Ampera-e déjà réputée pour sa nervosité avec ses 204 ch.
Des performances améliorées
Nous avons eu l’opportunité de conduire brièvement la nouvelle Leaf de 110 kW, et les progrès réalisés sont indéniables. Au-delà de son accélération plus vigoureuse, c’est son dynamisme général qui impressionne. Grâce à une direction plus directe et un amortissement mieux maîtrisé, la Leaf offre une conduite précise sans sacrifier le confort. De plus, comme sur les Mini-E de 2009, il est possible de conduire la nouvelle Leaf en n’utilisant que la pédale d’accélérateur. En relâchant cette dernière, le frein moteur et le freinage par friction se combinent progressivement pour permettre des décélérations fluides jusqu’à l’arrêt complet. Pratique et agréable à la fois.
Une assistance au stationnement automatique impressionnante
Le système ProPilot Park est certainement l’une des fonctionnalités les plus bluffantes de la nouvelle Leaf. Avec ce système, il suffit de conduire jusqu’à trouver une place de stationnement (parallèle ou perpendiculaire) d’une longueur de 5,20 mètres (soit 70 cm de plus que la voiture). Ensuite, en maintenant un bouton enfoncé, la Leaf se gare automatiquement. Magique ! Et si la place n’est pas clairement délimitée, il suffit de tracer l’emplacement souhaité via l’écran tactile de la console centrale. Facile et pratique.
Avec ses améliorations notables tant au niveau de l’autonomie que des performances, la Nissan Leaf II semble être une voiture électrique polyvalente, répondant aux besoins et aux attentes des conducteurs d’aujourd’hui.