Mettez en valeur votre activité professionnelle
Lorsque vous n’avez pas de contrat à durée indéterminée, les banques examinent de près la régularité et la stabilité de vos revenus. Les professionnels exerçant des métiers en demande tels que les développeurs web indépendants, les artisans, ou encore les professions libérales comme les médecins, les infirmiers et les avocats ont généralement moins de difficultés à emprunter. En effet, la demande dans ces domaines est telle qu’il est peu probable que leur activité diminue. Il est également important de prendre en compte la localisation de votre emploi, car cela peut influencer la perception de votre profil par les banques.
Présentez une gestion budgétaire exemplaire
Pour gagner la confiance des banquiers, il est essentiel de démontrer la bonne tenue de vos comptes, d’éviter les découverts, et de montrer que vous êtes capable d’épargner chaque mois. Dans le même temps, veillez à rembourser vos crédits en cours (voiture, consommation…) afin de ne pas affecter votre capacité d’emprunt. En outre, avoir une épargne suffisante pour faire face à d’éventuels imprévus, tels qu’une diminution de vos revenus en raison d’une baisse d’activité, peut être stratégique pour renforcer votre profil.
Montrez que votre projet est cohérent
Lors de l’examen de votre demande de prêt, les banques évaluent ce qu’on appelle le “saut de charge”, c’est-à-dire la différence entre le montant de votre loyer actuel et les futures mensualités de votre crédit immobilier. Par exemple, si vous payez actuellement un loyer de 750 euros et que vous parvenez à épargner 100 euros chaque mois, une demande de crédit mensuelle de 800 euros sera perçue comme soutenable par la banque. Cette perception est d’autant plus favorable si les mensualités sont inférieures à votre loyer actuel.
Posséder un apport potentiellement supérieur à 10 %
Il est généralement recommandé pour les acheteurs d’apporter au moins 10 % du coût total de l’acquisition du bien (y compris les frais de notaire, de dossier, d’agence, etc.). Cependant, sans CDI, les banques peuvent exiger un apport plus élevé pour renforcer votre dossier. Si vous ne pouvez pas réunir cet apport requis, des solutions alternatives existent, telles que le partenariat avec des entreprises comme Virgil. Cela permet de compléter votre apport en devenant copropriétaire “dormant” d’une fraction du logement. La start-up détiendra une partie des parts et vous y résiderez normalement. Si vous vendez votre bien, Virgil encaisse sa part. Sinon, vous pouvez lui racheter ses parts après dix ans.
Choisissez les bons interlocuteurs
Il est essentiel de solliciter les bonnes banques qui sont plus enclines à accorder des prêts aux différentes professions et statuts. Par exemple, certaines banques dans la région Rhône-Alpes sont habituées à traiter les demandes de prêt des saisonniers, qui sont nombreux dans cette région. C’est pourquoi il peut être avantageux de faire appel à un courtier qui travaille régulièrement avec les établissements de crédit et qui sait où votre dossier aura le plus de chances d’être accepté.
Envisagez un prêt immobilier modulable
Les futurs propriétaires ne pensent pas toujours à demander un prêt immobilier modulable. Cela leur permettrait d’ajuster le montant de leurs mensualités, voire de les suspendre pendant quelques mois, en fonction de l’évolution de leurs revenus. Cette option n’est pas plus coûteuse pour l’emprunteur qu’un crédit classique avec des mensualités fixes.
En conclusion :
- Demander un prêt à deux peut être plus facile, surtout si l’autre personne a un CDI.
- Sans CDI, vous aurez probablement moins de marges de négociation pour le taux d’intérêt de votre prêt. Pensez à mettre en concurrence différentes banques.
- Gardez à l’esprit que la banque doit trouver son intérêt commercial si elle vous accorde un prêt. Par exemple, les travailleurs indépendants peuvent mettre en avant la possibilité de domicilier les comptes de leur entreprise dans cette banque pour la convaincre de l’avantage de travailler avec eux.