La concurrence fait rage dans le secteur de l’électrique. Alors que de nombreux constructeurs chinois sont présents au salon de Munich cette semaine, les marques européennes se préparent également à une vague de nouveautés majeures dans le domaine de la mobilité électrique.
Opel se lance dans l’électrique
Opel, la seule marque du groupe Stellantis présente au salon bavarois, entend bien jouer un rôle prépondérant dans cette transition. Dès 2025, Opel prévoit de ne produire que des modèles 100% électriques en Europe. Les modèles thermiques existants, y compris les hybrides, continueront néanmoins d’être fabriqués jusqu’à leur retrait du marché.
Un prix ciblé de 25.000 euros
L’enjeu est de taille : le prix. Actuellement, l’Opel Corsa électrique est commercialisée à partir de 36.050 euros en France (31.050 euros avec une aide écologique de 5.000 euros). Même avec ce prix subventionné, l’écart reste important par rapport à une Corsa essence comparable (130 chevaux, boîte automatique) qui débute à 26.000 euros.
Cependant, grâce aux nouvelles plates-formes de Stellantis, Opel vise un prix beaucoup plus attractif : 25.000 euros.
Renault, avec sa future R5, Volkswagen et son ID.2, ainsi que Tesla, avec un modèle d’entrée de gamme plus abordable que la Model 3, ont tous évoqué ce prix de départ pour leurs futurs modèles. Toutefois, Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, a relancé le débat en évoquant le cas particulier de la Peugeot e-208, qui ne sera pas produite en France en raison des coûts de production.
Une autonomie adaptée à vos besoins
Une autre tendance forte du salon de Munich est la course à l’autonomie, avec de nouveaux modèles dépassant les 600 kilomètres d’autonomie.
Opel compte fortement sur les nouvelles plates-formes de Stellantis pour offrir des performances satisfaisantes et séduire les clients :
“Chez Opel, aujourd’hui et dans le futur, vous aurez le choix entre une autonomie de 300 à 350 km, comme c’est le cas aujourd’hui, et une autonomie pouvant atteindre 700 km. Cela dépendra du concept du véhicule et de son utilisation : vous n’avez pas besoin d’une autonomie de 500 ou 600 km pour une Corsa. Pour des voitures plus grandes, c’est plus intéressant”, explique le dirigeant.
Pour un véhicule de segment B (comme l’Opel Corsa ou la Peugeot 208), Florian Huettl prévoit une autonomie d’environ 400-450 km.
Actuellement, ce type de modèle offre des autonomies comprises entre 225 km et près de 400 km, mais à des prix nettement supérieurs à l’objectif fixé de 25.000 euros.