P2P (Purchase to Pay): Qu’est-ce que c’est que ça?

P2P (Purchase to Pay): Qu’est-ce que c’est que ça?

Video procure to pay c’est quoi

De l’achat au paiement du fournisseur… P2P pour les intimes

On parle de Purchase to Pay (ou P2P) pour regrouper des processus liés aux Achats d’une entreprise.

Les activités P2P couvrent traditionnellement les activités suivantes:

  • Les demandes d’achat : émission d’un besoin, workflow et/ou procédure de validation de la demande, étapes de sélection du fournisseur;
  • Les commandes d’achat : émission de la commande au fournisseur, réception d’une confirmation, réception de la livraison (matière ou services);
  • Les factures fournisseur : enregistrement, rapprochement, paiement dans les temps du fournisseur.

Parfois, les processus logistiques sont également inclus dans le P2P, par exemple, lorsqu’il est nécessaire de recevoir une marchandise pour valider qu’une commande a bien été reçue. Cependant, il est préférable de considérer ces étapes comme des processus distincts à analyser du côté des processus Supply Chain.

P2P : Quels enjeux?

Dans le Purchase to Pay, on retrouve les enjeux classiques de tous les processus:

  • Qualité : il est nécessaire de payer ce qui est dû en fonction des livraisons, des accords commerciaux tout en évitant les erreurs sur les factures;
  • Coût : bien que de nombreuses organisations aient automatisé les processus, il reste des gisements de productivité à exploiter en traitant les erreurs et les cas particuliers;
  • Délais : réduire les délais de livraison et de paiement pour s’assurer de respecter les délais convenus avec les fournisseurs.

Typiquement, ce sont ces leviers-là sur lesquels on se concentre lors de l’optimisation du processus P2P. Mais ce n’est pas tout !

À lire aussi  Qu’est-ce qu’un contrat d’apprentissage ?

P2P : Quelques spécificités

Ensuite, il y a une dimension réglementaire à prendre en compte. En effet, les amendes infligées par la DGCCRF pour retard de paiement ont notablement augmenté. Le montant total des amendes attribuées en 2019 s’élève à près de 20 millions d’euros ! SFR détient la mention spéciale avec une amende de 3,7 millions d’euros, battant ainsi le record précédemment établi par EDF avec une amende de 1,8 million d’euros l’année précédente. Qui sera le prochain en 2020 ?

Tout cela montre qu’il vaut vraiment la peine (et le coût !) de s’y intéresser.