Parents de Swan & Néo en prison, ChatGPT et le scandale du nid-de-poule

Parents de Swan & Néo en prison, ChatGPT et le scandale du nid-de-poule

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Parents des célèbres youtubeurs Swan & Néo derrière les barreaux

Grand choc dans le monde des youtubeurs ! Les parents des très populaires Swan et Néo ont été condamnés à trois ans de prison ferme et à une amende de 100 000 euros chacun. Mais quel crime ont-ils commis ? Et que va-t-il arriver à leurs enfants ? Je te raconte tout.

Qui sont-ils ?

Sophie Fantasy et Grégory Inside sont les parents de Swan et Néo, deux jeunes créateurs de contenu sur YouTube. Les garçons, âgés respectivement de 11 et 18 ans, sont actifs sur cette plateforme depuis avril 2015 et comptent aujourd’hui 6,17 millions d’abonnés.

Originaires de Lyon, en France, cette famille se montre régulièrement sur les réseaux sociaux. Swan et Néo sont très populaires auprès des jeunes et sont connus pour leurs vidéos tournées dans des parcs d’attractions, où ils relèvent des défis amusants ou essaient de nouveaux jeux.

Les parents travaillaient également en parallèle à Eurochallenges, une agence matrimoniale créée par la mère de Grégory.

De quoi sont-ils coupables ?

Sophie Fantasy et Grégory Inside ont été reconnus coupables d’escroquerie en bande organisée, d’abus de faiblesse et de harcèlement moral. Ils ont arnaqué plus de 340 personnes entre 2010 et 2014. Leur agence matrimoniale promettait de mettre en relation des hommes célibataires français avec des femmes vivant à l’étranger, notamment en Europe de l’Est, en Afrique et en Asie.

Les clients devaient dépenser des sommes astronomiques pour rencontrer ces personnes. La plupart du temps, une fois sur place, ils se rendaient compte que la personne ne correspondait pas aux photos et découvraient que tous les frais étaient à leur charge. Ces escroqueries ont permis à Sophie Fantasy et Grégory Inside d’empocher plus de 3 millions de dollars canadiens.

Réaction de leur fils Néo

Sur Instagram, Néo a publié un message de remerciement aux personnes qui lui envoient des messages de soutien. Il a écrit : “On s’accroche comme on peut, pour l’instant on essaie surtout de préserver Swan”. Il s’est également exprimé sur sa chaîne personnelle, Néo The One, affirmant qu’il continuera à produire du contenu. “Je reprends le flambeau”, a-t-il affirmé.

Sort des deux garçons

Néo étant devenu majeur récemment, il est considéré comme responsable aux yeux de la justice. En revanche, Swan, âgé de 11 ans, devra passer devant le juge des enfants qui décidera de son avenir. Il pourra soit être confié à un membre de sa famille, soit être placé dans une famille d’accueil si aucun membre de sa famille ne peut s’occuper de lui.

Dans une interview, Néo a affirmé qu’il ferait tout son possible pour prendre soin de son frère.

Accusations d’exploitation

Depuis la création de leur chaîne YouTube, les parents de Swan et Néo sont soupçonnés d’exploiter leurs enfants en les obligeant à tourner des vidéos. Les deux garçons ont toujours nié ces accusations. Avec cette affaire d’escroquerie, ces accusations ressurgissent. Néo a déclaré sur Instagram : “Je tiens à préciser pour la énième fois depuis notre aventure YouTube que Swan et moi n’avons jamais été exploités. Il devient vraiment pénible de devoir répéter des évidences.”

Tu as probablement déjà entendu parler de ChatGPT, cette intelligence artificielle qui rédige du texte à toute vitesse. Mais comment ça fonctionne et est-ce que tu devrais l’utiliser ? Mélanie met le robot à l’épreuve !

Imagine que tu sors d’une concession automobile avec ta toute nouvelle voiture. Et imagine que quelques heures plus tard, tu as un accident ! C’est exactement ce qui est arrivé à Britanny Ménard, qui se bat en justice pour que le ministère des Transports du Québec lui rembourse ses frais de réparation. Je te raconte cette histoire drôle de détermination… et de nid-de-poule.

Qu’est-il arrivé ?

Le 4 mars 2022, Britanny, qui vit à Laval, a acheté une nouvelle voiture. Le même jour, elle a roulé sur un nid-de-poule à Saint-Jérôme. Un nid-de-poule est un trou qui se forme sur la route lorsque l’asphalte se détériore.

Les réparations lui ont coûté 450 $. Elle a décidé de demander au gouvernement un remboursement de cette somme.

Rôle du ministère des Transports dans cette affaire

Le ministère des Transports du Québec indemnise chaque année plusieurs milliers d’automobilistes dont les véhicules ont été endommagés sur les routes. Pour bénéficier de cette compensation, il faut prouver que les dommages ont été causés par l’état défectueux du réseau routier.

Cependant, dans le cas de Brittany, le ministère refuse de payer, même si la somme en jeu n’est pas très élevée. La raison invoquée est que la détérioration de la chaussée est un phénomène normal en hiver et que les réparations ne peuvent être effectuées que si les conditions météorologiques le permettent.

Britanny ne s’est pas laissée abattre pour autant !

Ce n’était pas le premier accident !

Britanny a décidé de poursuivre le ministère des Transports en justice pour obtenir le remboursement des 450 $. Elle a plaidé son cas seule, sans l’aide d’un avocat.

En effectuant des recherches, elle a découvert que cinq personnes différentes avaient signalé le nid-de-poule au ministère juste avant son accident. Et pourtant, aucune mesure de sécurité n’a été prise ! Aucun panneau ni cône n’avaient été mis en place.

Le tribunal a donné raison à Brittany et a condamné le ministère à rembourser ses frais de réparation ainsi que ses frais juridiques de 108 $. Une victoire pour Britanny contre un adversaire bien plus puissant !

“J’espère que les gens verront à travers mon histoire qu’il est possible d’obtenir réparation, même si ce n’est pas facile”, déclare Britanny.

Des procédures judiciaires compliquées

L’histoire ne s’arrête pas là. À ce jour, le ministère des Transports n’a toujours pas versé un centime à Britanny et conteste la décision du tribunal.

Britanny devra donc prendre du temps libre pour retourner au tribunal afin de défendre sa cause. Elle espère que le ministère des Transports la remboursera enfin et mettra fin à ce processus interminable.

Tout ça pour un simple nid-de-poule !

D’après un article de Gabriel Béland, La Presse